Une "idée cadeau" : The Authority de Warren Ellis, Bryan Hitch, Frank Quitely...

 

Vu dans notre vitrine de la rue Dante :

Créée par Warren Ellis, The Authority est une des meilleures séries américaines de super héros de la dernière décennie.

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Elle est jouissive et novatrice. Son ton est joyeux et inquiétant.

Warren Ellis et son successeur Mark Millar sont parvenus à ré-insuffler des enjeux dans une saga super héroïque qui est à la fois extrêmement délirante et réaliste dans sa vision désenchantée de nos sociétés.

Un groupe de super héros dans un super vaisseau spatial aux pouvoirs défiants l'imagination décident de prendre leur destin en main et d'arrêter de servir la soupe à l'ONU et à la super-puissance étasunienne (que de "super" dans cette note !). Désormais ils agiront dans l'intérêt de l'humanité et non pas de ceux qui dirigent actuellement la société... Forcément cette conception qui tient à la fois d'Auguste Blanqui et du Bolchévisme en collants ne va pas plaire à tous le monde... Que se soient aux envahisseurs venus d'autres mondes, aux dictateurs locaux ou à la CIA...

Les aventures de ces sympathiques mais dangereux zozos se révèlent vite captivantes. Notamment parce qu'après nous les avoir fait aimer, les scénaristes nous font vite comprendre qu'ils sont vraiment en danger et qu'ils ne vont pas forcément s'en sortir.

Le pack visible ci-dessus dans la photo réunis les onze fascicules très durs à trouver qui commencent la série (épisodes #1-16 de la numérotation américaine). En effet, la suite est parue  directement en semic books... Seules les éditions Soleil avaient réédité en grand format le début de la série (#1-8), mais sans poursuivre l'aventure plus loin. Ainsi les fascicules si alléchants de la photo sont l'unique moyen de lire en français les épisodes américains 9 à 16...

Par ailleurs ces fascicules contiennent la mini-sérieJenny Sparks, le personnage central du premier cycle de The Authority.

Pour ma part, après le départ de Mark Millar de la série à la fin du cycle "Brave New World", j'ai décroché, il m'a semblé que les nouveaux scénaristes n'apportaient rien de nouveau et n'avaient pas grand chose à dire.