Béatitude crispante.

 

Rogne deux centimètres du cadre d’un des plus obscurs nanars du cinémaet tu récoltes toutes les ligues de défense au cul. Remonte totalement l’un deschefs d’œuvre de la bande dessinée et personne ne dira rien.

Par Stéphane

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Voila le dilemme. Depuis troismois, Corto Maltese s’est vu offrir uneédition de poche pas chère, et tout le monde –entendez les journalistes bd, lesspécialistes- crie au miracle. Sauf que personne ne dit que les livres sont,mais alors très différents de leur version en grand format. Deux solutions :

Soit 1- Personne ne l’a remarqué,ce qui semble le plus probable vu la tonne de mails interloqués que j’ai reçu dela part des quelques journalistes BD –vous l’ai-je dis des grands spécialistes,et engagés en plus- en réponse à mes questions internet sur ce sujet.

Soit 2 – Soit c’est une vieilleversion fumetti acceptée par Pratt lui-même de son vivant, à l’époque où il estprobable qu’il fut distribué en Kiosque. Et ces spécialistes le savent, mais ne disent rien.

Moi je suis trop jeune, et je ne lesais pas. Mais j’ai comme qui dirait de gros doutes. Depuis trois mois, traîneune critique très en colère contre cette initiative, je ne la publie pasdans l’attente de savoir si c’est un remontage moderne tel qu’il s’estodieusement pratiqué à l’époque de la collection J’ai lu en BD (appartenant augroupe Flammarion où crèche les éditions Casterman d’ailleurs).  Je mets desscans qui distingent les deux versions dans la journée, repassez donc.

Une bande dessinée d’une valeur de 15 euros au choix est offerte àcelui qui peut m’apporter la réponse. Puisque les professionnels nerépondent pas, faisons appel aux fans.