L'Emile Ajar du pauvre

 

Où comment se tirer une balle dans le pied

Par Stéphane

Puisque c’est officiel, je peux maintenant vous raconter une petite histoire qui ne gâchera rien. Comment Lewis a signé chez Albin, récit rapporté à l’époque par un auteur Albin Michel (là je dis pas car il avait bu) à un journaliste de Télérama, rapporté à Aaapoum aussitôt. (Toujours prendre des pincettes dans ce genre de récits)

Alors que le Blog Frantico cartonne sur le net, que tout les lecteurs se doutent plus ou moins que Lewis est derrière (je me souviens avoir été convaincu le jour où il écrivit en toute lettre le nom Joann Sfar, impossible de ne pas reconnaître sa calligraphie), Albin contacte l’auteur pour le faire signer. C’est effectivement un homme correspondant au profil qui se présente,et engage les négociations. Les réunions se répètent, tant et si bien que le directeur de la maison d’édition fini convaincu qu’il va recruter un jeune premier. Puis arrive le jour de la signature, où Frantico arrive accompagné d’un homme caché d’une casquette. C’est lui qui signera, ainsi qu’un contrat assurant la discrétion de l’opération.

Tu parles Charles, la semaine d'après, toute la profession était au courant. Alors lorsque l’on demande pourquoi la bande dessinée n’arrive pas à égaler en aura d’autres formes d’Art, moi je réponds à cause des gens qui y travaillent. Y’a aucun doute là-dessus (c'est d'autant plus triste que pour L.T, fatigué à cette époque là si l'on en croit ses remarques sur son désir de retraite,  le projet Frantico semblait une démarche sincère pour relancer sa carrière artistique à l'abri de la notoriété) .