Publications dans Février 2013
UNE SÉRIE TÉLÉ SUR OESTERHELD
 
 

Nous apprenons grâce au site argentin  http://www.archivohgo.blogspot.com.ar/  que la télé publique argentine a financé une série de treize épisodes consacrés à Hector Germán Oesterheld : Germán últimas viñetas. Elle va être diffusée incessamment sous peu sur la chaîne Canal 26.

Les bandes annonces laissent présager quelque chose d'assez maniéré, mais nous sommes curieux de voir le résultat. Ce sont les dernières années du scénariste de L'Éternaute, de Sergent Kirk et de tant d'autres séries qui devraient y être racontées, avec l'ambition de parler de l'histoire de la Bande dessinée.

Emphatique, la phrase d'accroche n'hésite pas à parler du "plus grand scénariste du monde". Quoiqu'il en soit, si vous n'avez pas lu L'Éternaute, cette lacune peut encore être comblée.

 
AFFICHES ET SÉRIGRAPHIES, UN ARRIVAGE (1)
 

De Joubert, de la Belgique et de l'Argentine

J'ai trimé comme un âne toute la journée d'hier (en fait seulement à partir de 15h), pour accrocher plein de cadres qui embellissent nos murs et qui amélioreront notre compte bancaire.

Avant-hier aussi j'en ai mis. Moi, cette fois-ci je n'ai rien cassé et je ne me suis pas blessé, si bien que je peux vous présenter vite fait quelques unes de nos nouvelles acquisitions.

On commence par l'ami des scouts, PIERRE JOUBERT.

Cette sérigraphie reprend la couverture de ce que je crois être une édition des années 40 du roman de Serge Dalens, Le Bracelet de Vermeil, un livre de la collection Signe de Piste des éditions Alsatia. Sorti de son cadre elle mesure 32 x 48 cm. Elle est naturellement signée et numérotée (n°115 sur 300). Nous la vendons avec son cadre, agréablement agrémenté d'une seyante marie-louise. 90 €. Je n'en connais pas la date d'édition, tout commentaire éclairant est le bienvenu.

Ci-contre une petite sérigraphie de Baudouin de Ville, un belge ligneclaireux méconnu dans nos contrées, qui fut l'auteur au milieu des années 80 de la trilogie L'inconnu de la Tamise, une histoire emplie de références jacobsiennes... Une trilogie d'autant plus méconnu qu'il est très difficile de se rendre compte à la vue des couvertures qu'il s'agit d'une série.

La sérigraphie que nous évoquons reprend en quatre passages couleurs la couverture du tome 3, tout simplement appelé Atomium 58 et publié en 1986 chez Récréabull (contrairement au deux premiers, publiés chez Bedescope — le foisonnement des micro-éditeurs est vertigineux). Cette œuvre de dimensions modestes (40 x 49,50 cm) peut aussi être achetée par des non-belges. Elle fut d'ailleurs éditée à 250 exemplaires, ce qui lui a permis de franchir la frontière. Nous la vendons sans cadre au tarif respectable mais peu effrayant de 50 €.

Alberto Fernández, également connu sous le nom de Lito Fernández, n'a été que très peu publiée en France. Il travailla pour les éditions Record et leur revue Skorpio sur la série Precinto 56 (sur laquelle avait œuvré José Muñoz) dont nous pouvons voir ci-contre le personnage de Zero Galván, viril flic moustachu sur une affiche de 45 x 81,50 cm.L'autre affiche (60 x 81,50 cm) de Fernández provient également des éditions Record, il s'agit de promotion pour la série A través de Oceania qui fut publiée France dans les petits formats Brik, sous le nom de Calico Jack. Ces deux affiches, éditées par Record au milieu des années 70 sont rarissimes de ce côté-ci de l'océan. Cependant, le caractère quasi-inconnu de leur sujet et leur relatif état de fatigue (le papier est très fin) ne peuvent nous laisser espérer un prix de vente supérieur à 25€ chaque. Elles sont vendues sans cadre.

Dick_herisson-300x300.jpg

Dick Hérisson de Savard est une série assez agréable. Cette affiche promotionnelle pour le tome 7 (1996) était jadis offerte pour l'achat de l'album. On peut donc raisonnablement en attendre 12€ sans cadre. Les tâtillons s'exclameront : "mais... mais, c'est invraisemblable ! L'album est coté au BDM 15€ sans affiche et 18€ avec affiche. Vous devez vendre l'affiche 3€ !". Là je dis "Non". Je trouve cette différence indigne du poster, car 3€ c'est à peine le prix d'un carte postale avec enveloppe au buraliste du coin (nous sommes à Paris). Il a fallu le garder à travers les années, le préserver et enfin le présenter.

Comme il est assez tard et qu'il y en a encore pour des plombes à tout vous présenter, je propose de continuer cette visite mardi.