Publications dans Manga
Nausicaa et la vallée du vent
 

Après les vacances, les pannes, les bouclages et autres …Guess Who's back ? comme dirait Eminem.

Pour fêter l'annonce de la sortie cinéma en France du tout premier long métrage d'animation personnel du génie de l'animation Japonaise Hayao Miyazaki, voici un petit film sympathique pour mettre en bouche. C'est au Japon, et encore une fois ça atteste de cet incroyable mélange de naïveté poétique, de folie et de passion dont il me semble seuls les japonais sont capables (hors coupe du monde de foot bien entendu).PS: Pour ceux qui ne connaissent pas, l'aile ici présente est une reproduction du véhicule de Nausicaa, jeune princesse vivant dans le futur au cœur d’une paisible vallée baignée de vents violents -ce qui la protège de cette mortelle pollution qui a envahi la planète et écrase le monde. Contrairement au film d’animation, le modèle reproduit au Japon n’a pas de moteur, mais cela ne saurait tarder.moteur mais ça ne saurait tarder

 
Ninja Marketing...
 

A la mode manga... Mais qu'en dit la FFNJ (fédération française de ninjutsu) ?

Signe révélateur de l'importance du manga sur le marché ou en tout cas chez les investisseurs américains, Nike lance un modèle de basket (on dit basket ou tennis?) Naruto...

Certes elles sont laides et n'ont qu'un petit symbole de Kohona pour se distinguer des usuelles godasses de la marque, mais paraît-il qu'elles amortissent le bruit et bloquent les odeurs , vous évitant ainsi de vous faire repérer par un chien mutant et son maître en pleine forêt (N° 22 pour les fans).

 
Japan news
 

Par Stéphane

Tout d’abord, une nouvelle assez importante selon moi… Pour la première fois de l’histoire économique japonaise, Ghibli est devenu la première marque Japonaise en terme de consomation au Japon, passant devant Toyota. La marque avait déjà fait une entrée fracacante dans le top 5 en 2004, avant de gagner la seconde place en 2006. Ce début de XXIeme siècle marque bien la fin du Japon en tant que puissance industrielle, et fait place au Japon en tant que puissance culturelle.

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Alors comme Ghibli cartonne, voici le script en anglais du prochain film à sortir cet été au Japon, Gedo Senki, et ci contre la toute nouvelle bande annonce.

Enfin, pour toujours faire plaisir aux amoureux d’animation japonaise et de culture manga, que je suis, voici une toute nouvelle publicité réalisée par Katshiro Ôtomo (l’auteur d’Akira) pour une marque de nouilles. on peux la voir en basse qualité ci dessous.

 
Quand on aime...
 

...on ne compte pas le nombre de ses post.

Par Stéphane

Yunagi no Matchi

Yunagi no Matchi

Depuis quelques jours je suis tombé sous le charme du Pays des cerisiers, comme vous avez pu le voir dans la petite chronique vidéo qui se trouve un peu plus bas. Et bien, j'ai reçu hier soir la couverture par mail. Elle est splendide, et rechauffe mon coeur des souvenirs de la lecture. Je vous la confie, en avant-première.

 
Au temps de Botchan de Natsuo Sekikawa & Jiro Taniguchi
 

5 volumes, Editions Le Seuil, sens de lecture japonais, 300 pages, 15€.

Par Stéphane

Filtré à travers son univers littéraire, le portrait de l’ère Meiji (1868-1912). Un monde de troubles et de mécontentements, si loin, si proche.

Botchan, l’irascible professeur né en 1906 sous la plume de Natsumé Sôseki, connaît au Japon la même immortalité littéraire que Tom Sawyer aux Etats-Unis. Dans ce roman, contant les aventures d’un jeune enseignant confronté aux vindictes d’élèves et aux tracasseries de collègues, Sôseki dénonçait une société japonaise qui, se heurtant au bouleversement de la modernité, conservait une valeur sûre : la bassesse humaine, sur laquelle le temps n’aura sans doute jamais prise. Heureusement, semblent dire -non sans une certaine malice- Taniguchi et Sekikawa dans la série de manga Au temps de Botchan, le romancier ignoraitque le livre deviendrait pour les critiques d’après-guerre le parangon de la littérature japonaise moderne. Sôseki abhorrait l’idée de l’entrée du Japon dans la modernité et la combattu fougueusement. Pourtant aujourd’hui, pas un élève n’échappe à la lecture du roman Botchan, et le portait de son illustre créateur figure sur les billets de 1000 yens comme un étrange remerciement. Quiproquo légèrement cynique, non ?

En tous cas le paradoxe est au cœur de l’écriture du manga de Taniguchi et Sekikawa, qui tentent de répondre à la question : A quoi aspiraient ces brillants penseurs, à la fois terriblement perspicaces dans l’observation de leurs contemporains et totalement incapables de pressentir l’avenir et la place qu’il allaient y occuper. En dévoilant le parcours croisé de quelques figures artistiques choisies au gré des coups de coeur, Au temps de Botchan sonde l’ère Meiji comme une mère sonde la blessure superficielle d’un enfant qui vient de trébucher et pleure, c'est-à-dire le visage camouflant un sourire pincé d’émotions et de tendresse.

Les relations avec l’occident nimbées d’attractions et de craintes, le désaveu de l’empereur -grand architecte de cette ouverture contesté sur le monde, sont bien sûr les grandes lignes qui dessinent en filigrane les contours d’un Japon s’inclinant vers la guerre. Mais au dessus de ce décor connu ondoient comme rarement les subtilités de la fracture intellectuelle qui déchira le pays au seuil du dix-neuvième siècle. C’est pourquoi les français qui entendent à longueur de temps dire que Jiro Taniguchi est le chantre du manga pour adultes -ce qui d’ailleurs n’est pas vrai- se doivent de lire Au temps de Botchan, titre méconnu et pourtant le plus ambitieux. Loin des mièvreries faciles et naïves des romances familiales, le série éclaire d’une lumière tendre cette pensée japonaise qui, comme le rappelle Sekikawa le scénariste au début du quatrième volume, n’a pas bougée d’une once en un siècle. L’affection que portent les deux mangakas pour cette société en crise semble dès lors indispensable, creusant la différence avec les œuvres traitant la même période. En effet, rares sont ceux qui, dès les années soixante-dix, reconnaissaient chez leurs aïeuls les maux qui assaillent aujourd’hui encore leurs contemporains. (paru dans Bulldozer 2, octobre 2005)

 
Formation béton
 

Par Stéphane

Je vous en ai déjà parlé, un cursus et un diplôme, destinés à former des professionnels capables de prendre place dans les différents domaines culturels liée à l'industrie de l'Otaku, vont être crées à l'Université de Phoenix, U.S.A, en septembre prochain. 

Des enseignants du monde entier seront chargés d'instruire les heureux inscrits aux rudiments de la création et du commerce de produits dit dérivés... 

Bref, si vous êtes intéressés, (à mon avis y a du pognon à se faire), n’hésitez pas à jeter un coup d’œil au site. L'inscription va bientôt démarrer, et le programme s'enrichit de jour en jour.

 
Deux bruits de couloir...
 

...à ne pas répéter trop fort, sinon je vais me faire taper sur les doigts.

Par Stéphane

I/ Le magnifique et volumineux ouvrage sur Little Nemo, respectant le format original de publication, et paru à l'occasion du centième anniversaire de la naissance du Héros au U.S.A, est en cours de traduction pour le compte des éditions Delcourt. A paraître dans l'année.

II/Comic Cue, l'une des revues phares de la scène manga indépendante au Japon, paraîtra en version française à partir du mois de mai chez Kana (Dargaud). Un bien curieux mélange, cette association entre un leader du manga underground et un leader du grand public français, mais une délicieuse nouvelle pour tous amateurs d’images dérisoires différentes.