Publications dans Derniers arrivages---
Magicien du chaos contre zombis
 

Un échec du didactisme

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Arno-de-chez-pulp's-en-face m'a confirmé ce matin que j'allais me régaler avec le recueil 7 de Walking Dead en français sorti il y a peu. Il a même pronostiqué que j'allais me mettre à l'anglais pour lire la suite tellement le cliffhanger était mortel, vu que la suite chez Delcourt ce sera dans 6 mois...

Je ne doute pas des qualités de cet album que je dévorerai ce soir, maintenant que j'en ai fini avec Death note, mais là, ma bibliothèque refuse de l'accepter. Le rayon est plein, elle dit stop. Dur moment que nos clients connaissent bien que le choix déchirant de ce qui doit partir. Et que doit-on garder en priorité ? Faut-il privilégier le sérieux, l'émotion, les chefs-d'oeuvre, les souvenirs d'enfance ou les raretés ?

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Mon regard s'arrête sur mes 4 Promethea... Oui trois beaux semic books noirs et un panini marronnasse... Mais oui, le 4 m'avait tellement ennuyé que je n'ai jamais acheté les suivants. Pourtant cette série partait bien, jusqu'à ce que le professeur Moore, Alan de son prénom, commence à vouloir éduquer les foules de ses disciples en régurgitant tous les beaux livres de magie et d'ésotérisme que ces gros cons de fans de comics ne peuvent pas lire tout seuls.

Tout ce baratin pour vous annoncer que les quatre premiers tomes de Promethea sont à vendre chez nous (Serpente pour l'instant mais ce n'est pas dit qu'ils ne migrent pas vers Dante prochainement !) en pack pour la somme de 45 euros. Et oui, pour avoir le 2 qui est ultra rare faut acheter les autres autour. Mais bon, les trois premiers sont franchement bien et la suite a beaucoup de défenseurs...

L'illustration Walking Dead reproduit un ex-libris des "librairies" bdfugue café.

 
GOLDBERG chez Futuropolis
 

Too cool for old school ?

De la nouveauté dans nos rayons! Enfin une nouveautérelative à notre activité de libraires d’occasion ; car nos livres sont souvent bien plus âgés que moi(mais comme diraient mes collègues, je ne suis qu’un gamin).

Toutefois, peud’entre vous ont pu suivre les strips de Rude Goldberg parus dès 1905 aupays du cheeseburger…mais cet affront àla culture U.S. peut être réparé rapidement grâce à notre nouvel arrivage deséditions Futuropolis (canal historique).

Le livre que nous vous proposons est remarquable notamment pourson appareil critique pertinent signé Jean-Claude Glasser, véritable mined’information sur un auteur qui semble être un peu exclu du patrimoine mondialde la bande dessinée.

On nous apprend que Goldberg, ingénieur de formation, estl’un des rares cartoonistes ayant décroché le fameux prix Pulitzer pour sesbandes politiques.

Cependant Goldberg est aussi fameux pour ses dessins d’assemblagesextravagants, dont le but est de nous faciliter le quotidien, qui en font lepère spirituel de Géo Trouvetou. Ses bandes intitulées L’invention de la semaine seront à la source des stratagèmesredoutables développés par Wile E. Coyote lorsqu’il tente d’attraper un Bip Bipbien contrariant, ou alors reprises par Bruno Podalydès dans son adaptationcinématographique du Mystère de la Chambre Jaune.

Voici unpetit lien amusant pour ceux qui ne verraient pas de quoi je parle.

Le plus beau c’est que nous vous offrons la possibilité derepartir avec cette mine de trouvailles graphiques pour seulement 3€. Cependantil ne faudra pas être trop chagrin à l’idée qu’il s’agit de livres n’ayantjamais rencontré les jaquettes qui auraient dû les orner lors de la parution en1984… si vous désirez ce même livre complet (c'est-à-dire avec la jaquette) leprix est sensiblement différent car beaucoup plus rare.

 
Mœbius, Toppi, Manara et Crisse...
 

Aujourd'hui, rue Dante, j'ai mis en rayon :

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  • Le tirage de tête de Après L'Incal tome 1 : le nouveau rêve. 2001. n°143/500. Co-édité par Canal BD et Stardom. Signé par Mœb et Jodo, bien complet avec son tiré à part sérigraphié. Prix : 90€. Pas excessivement rare (d'ailleurs nous le vendons en dessous de son prix d'origine), ce tirage de tête est intéressant, malgré sa couverture ratée : en effet c'est l'unique moyen de lire la dernière collaboration des deux auteurs sans les horribles couleurs numériques de Beltran. L'histoire est inachevée, le projet est enterré et effacé, laissant désormais place à un Final Incal dessiné par Ladronn que je n'ai pas lu (d'ailleurs, si quelqu'un à un avis dessus, qu'il n'hésite pas à laisser un commentaire) et pourtant j'ai chez moi un exemplaire de ce TT. Si c'est pas un argument de vente, ça !

  • Dans la série Un homme Une Aventure : deux Toppi : L'homme des Marais et L'Homme du Mexique. Chacun en bel état et à 40 €.

  • Le Tirage BD MUST 2006, 333 exemplaires n° et signé avec tiré à part du Borgia tome 2 le pouvoir et l'inceste, de Jodorowsky (encore) et Manara. Prix : 95 €.

  • Et pour faire plaisir à notre ami Fritz, un petit Crisse atypique, un Crisse fait pour les Américains : le n°4 (2001) de la série Tellos (correspondant au numéros 7 et 8 de la VO). Tellos est une douce fantasy peuplée de guerrier à tête d'animaux et de femmes pirates. Notre exemplaire à l'avantage d'être orné d'une jaquette numérotée et signée par Crisse. Une jaquette éditée par la librairie BOUQ EN STOCK de La Rochelle et tirée à 200 exemplaires. Le prix : 20 €.

J'ai mis d'autres bricoles en rayon, mais là j'ai plus le temps de vous en parler, faut que je range... Sinon avec les mangas et les piles de trucs à l'extérieur j'ai pas fini avant 20h30 !

 
Stade anal et psychanalyse
 

"ça sent le fleuve !"

A l'heure qu'il est mes camarades rue Serpente doivent être en train de finir (ou de commencer à envisager de finir) la mise en place de nos arrivages de la semaine passée.

Parmi les piles vous pourrez trouver deux BD d'un ex-jeune auteur : Martin Veyron. Si vous n'avez jamais lu les livres de ce formidable commentateur de la bourgeoisie eightie, le Plus lourd que l'air (1982), deuxième tome des aventures de Bernard Lermite sera une bonne introduction. En état neuf à 7€ (réédition 1994), c'est une expérience qui se tente, même si les planches sont moins bien reproduites que lors de leur publication dans L'Echo des savanes.

Bernard Lermite se laisse comme à son habitude porter par les vents... littéralement dans la première histoire d'ailleurs, puisqu'il se fait balancer d'un avion en plein vol par un équipage ne supportant plus ses flatulences. La plupart du temps Lermite ne fait rien, il traverse impuissant les épisodes. Pourtant les événements semblent toujours se révéler accommodants. "La vie ne s'acharne pas sur ceux qui baissent les bras" théorise-t-il dans le savoureux épisode "Moudougous".

Dans l'explicitement titré "Caca rente", one shot sorti en l'an 2000, on voit en revanche un salopard has-been se démener pour retrouver le succès. Lourdement métaphorique sur la façon dont l'argent se gagne dans la société de consommation, ce n'est certainement pas le meilleur Veyron, mais l'artiste brille toujours autant par la description de certains milieux citadins et sa grande capacité à réinventer sans cesse l'anti-glamour.

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Dans un registre plus dramatique nous avons également reçu la deuxième des "Errances de Julius Antoine", l'excellente trilogie dessinée par Christian Rossi et scénarisée par Serge Letendre. Julius Antoine est un type fragile qui ressemble un peu à Norman Bates dans le film Psychose. Les trois albums qui lui sont consacrés peuvent se lire indépendamment ce qui est bien pratique.

Avant de lire le 2 "La maison", que vous allez acheter chez nous en état neuf à 7€, il vous suffit de savoir que dans la première histoire, ce pauvre Julius a beaucoup de problèmes suite à la fascination qu'exerce sur lui une jeune fille mineure.

Dans La maison, Julius retrouve dans la demeure familiale son frère et sa sœur pour assister aux derniers jours de leur sadique de mère. Dès lors traumatismes de l'enfance et psychoses sortent du placard en une folle sarabande et chacun en prend pour son grade, surtout notre anti-héros, toujours aussi peu doué pour éviter les pièges.

L'album date de 1987, et franchement à l'époque, ils n'étaient pas nombreux les auteurs à parvenir à aborder avec succès des thématiques aussi troubles et psychologiques dans la bédé française. Si vous préférez lire l'intégralité des Julius Antoine, nous en avons une série à 25 euros rue Dante.

 
Lebeault a bien travaillé
 

Convictions et trahisons

Ce qui est bon avec les principes c'est de les trahir de temps en temps pour pouvoir mieux juger de leur justesse.

Ainsi moi j'ai comme principe de ne jamais mettre de pièce en réservation si on ne me verse pas des arrhes. J'ai de collègues qui ne respectent pas ce principe, sans doute pour avoir l'air cool, si bien que tous les six mois je suis obligé de faire le ménage dans notre armoire de réservation remplie de trucs que des braves gens ne sont jamais venus chercher. Vous avez compris : le mec pas cool, c'est moi.

La dernière fois que j'ai fait le ménage parmi les livres oubliés qu'il fallait remettre en rayon, je retrouve deux belles éditions originales de Horologiom soigneusement dédicacées...

Or là, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même, c'est de ma faute... Il y a 6 mois j'avais fini par capituler. Au bout d'une demi-heure de "Je te les prends à coup sûr la semaine prochaine ! Je t'assure ! Tu me connais Vlad ! Quand je dis quelque chose je le fais ! Je ne me permettrais jamais de faire mettre quelque chose de côté pour rien ! La semaine prochaine à coup sûr !". Bref, j'avais failli, je m'étais trahi moi-même, ce qui me permet aujourd'hui de triompher paradoxalement : Ô comme mes principes sont beaux et justes, comme mon analyse des comportements humains est fine et élaborée.

 Donc nous avons à nouveau deux belles pièces à vendre. Il s'agit des tomes 3 et 5 dédicacés deHorologiom en édition originale. La dédicace du 3 (65€) consiste en un audacieux contrechamp de la couverture comme les visuels vous permettent de le constater.

 
Opération Mort de Shigeru Mizuki
 

À cumuler les lectures en mode automatique, on glisse sur les images sans leur laisser le temps d’accrocher votre rétine, encore moins le cerveau ingrat qui s’abrite derrière. À cumuler les métiers dans le milieu du livre, l’on devient mauvais lecteur. Du moins mauvais lecteur pour soi, en ce sens que l’activité ne vous nourrit plus de la même manière. C’est un triste constat mais, ces derniers temps, je ne laisse plus les mots et les images m’imprégner, je ne leur laisse plus jouer leur rôle fondateur.

Si j’évoque ce gâchis, c’est parce qu’il arrive qu’une image surmonte d’elle-même ce marasme et vous percute de plein fouet, contourne votre passivité et vous réveille. Ces images, vous l’imaginez, ne courent pas les rues. Alors quand l'on en rencontre une, il faut la partager (plus encore lorsque l’on vend le livre qui l’abrite dans son magasin), histoire de lui dire merci pour le coup de semonce qu’elle vient de vous envoyer.

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Un soldat au corps grotesque explosant sous le coup d’une bombe, image si paradoxale dans son traitement de l’horreur qu’elle m’a tout simplement prise au dépourvu Au moment même où j’écris ce texte, et alors même que je ne l’ai pas sous les yeux, je revois cette tête catapultée en diagonale vers la droite, l’expression contrite de cet homme mort, le saugrenu d’un fragment de chair intact dénonçant l’absence d’un corps disparu ou disparaissant (on ne saisit jamais exactement la trame du temps lors d’une explosion de bande dessinée). Elle est venue enrichir tout un imaginaire sur la boucherie de la guerre que je me suis constitué à force de films, photos, et même bandes dessinées, en ébranlant par son audace comique la gravité graphique qui accompagne de coutume le sujet. Cela faisait longtemps que le spectacle de la mort ne m'était pas apparu aussi terrible, éreintant.

Pourtant, si elle fait sens d’une manière générale sur le sujet de la guerre, c'est plus encore pour ce qu'elle apporte comme éclaircissement sur l’imaginaire de l'auteur qu'elle m'a, dans un second temps, bousculé, appuyant sur son obsession latente pour le corps maltraité. Chez Mizuki, l’être explose, devient difforme et monstre, mais avec une gravité secrète et noble, sans épanchement. Le masque d’un trait simple, flirtant avec le grotesque vient volontairement désarmer  la souffrance qu’il y a à illustrer un objet mort mais encore mouvant, qu’il soit yôkaï ou soldat sacrifié sur le front pacifique. Je ne m’en étais jamais rendu compte, mais il flotte en permanence comme une mélancolie derrière son ode  joyeuse au fantastique, une ambigüité discrètement instillée dans sa modernisation du folklore. D’ailleurs, rien qu’à l’écrire, je me sens d’un seul coup idiot. Car que pourrait-il y avoir d’autre, dans cet empressement à populariser et moderniser les différentes expressions de la monstruosité, si ce n’est le désir de se sentir un peu moins seul, et un peu plus en phase avec son temps.

Opération Mort, sorti il y a dix jours, est nommée au prix du patrimoine au festival d'Angoulême, et en vente dans nos vénérables échoppes pour la modique somme de 27 euros. C'est dire si nous vous le recommandons chaudement.

 
Le charme désuet des réclames d'antan
 

Conseils à un jeune libraire

S'il y a quelque chose sur laquelle tu pourras toujours compter, c'est bien le soutien de tes collègues. Ils auront souvent une attention touchante pour toi. Par exemple, reconnaissant ta grande capacité d'expertise ils t'honoreront par une jolie pile laissée à ton attention, qui illuminera ton regard matinal en ouvrant la porte de la librairie...Oh comme c'est gentil à vous de m'avoir laissé à trier cette pile de vieux journaux défraîchis des années soixante... Vous savez me faire plaisir, vous connaissez mon goût prononcé pour la poussière et les ouvrages dur à manipuler ! Vous respectez mon goût pour le labeur de fond et mon attirance pour le travail inutile !

Quelle joie en effet de vérifier page après page ces vieux Journal de Mickey, afin de m'assurer qu'ils sont bien complets, avant de les dépoussiérer, de leur découper des petits cartons de soutien ("backings boards" disent les yankees) et d'empaqueter le tout, car ces petites choses sont molles et fragiles, pour finir par leur appliquer à chacun une étiquette ornée d'un prix dérisoire (1 ou 2 €).

La publicité pour les caramels mous enrobés de chocolat est extraite du Journal de Mickey nouvelle série n°670 (1965).

Sous une apparence ingrate ce travail méticuleux te permettra de faire de belles découvertes au fil des lignes d'une actualité déchue. Ainsi ces pages d'un  roman inédit de H. Rider Haggard, Les dieux de la glace, dans lequel le narrateur,  en respirant les fumées d'une herbe africaine –le "Taduki"– se croit transporté en des temps reculés, dans une région polaire où vit une tribu gouvernée par le chasseur Wi. Un peu plus loin tes yeux se régaleront devant ces pages méconnues de Paul Gillon, sur des scénarii de Jean Canolle inspirés de la série télé adaptée par lui-même de son propre roman, Le temps des copains. Parfois ton esprit sera happé par le courrier de jeunes lecteurs désormais vieux ou par de si sympathiques publicités de ce bon vieux temps.

 
Coquillages et crustacés
 

Bizarre et rare

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En Novembre 1992, la Galerie Stardom organisait une exposition de dessins originaux de Moebius d'inspiration érotique. De cet événement il resta un portfolio intitulé Histoire d'X, tiré à 525 exemplaires. Par la suite (1994) ces dessins furent complétés par d'autres et publiés en album par les Humanos sous le titre de Griffes d'anges, mais ceci est une autre histoire puisque c'est bien un des portfolios  qui nous est arrivé hier. C'est l'exemplaire hors commerce ("épreuves d'artiste") n°5 sur 25.

Un peu de fouet, de sadisme du téton et de masochisme scolaire ("pardon Ô maîtresse"), quelques bizarreries tubulaires en apesanteur (c'est Moebius tout de même) forment un bel ensemble modelé avec soin en noir et blanc impeccablement sérigraphié. 20 planches + une préface de Jodorowsky ("Christ et Lucifer s'amalgamèrent alors pour créer l'homme nouveau") et un "entretien" avec l'artiste sur le mode absurde habituel. Un bel objet qui ne plaît pas à tout le monde.

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Dans un registre très différent, je viens de faire un échange qui m'a permis de récupérer les deux premiers volumes de Shaman des frères Peru. Il s'agit des éditions originales publiées chez Nucléa², donc possédant des couvertures différentes de leur réédition chez Soleil. Le tome 2 est orné d'une dédicace couleur d'Olivier Peru, ce qui est toujours un plus, même quand on ne s'appelle pas Michel.

Ah... Pour finir la journée un de nos habitués m'apporte un manga rarissime de Shotaro Ishinomori Les secrets de l'économie japonaise en bande dessinée, qu'il n'hésite pas à qualifier de "nul, nul, nul !!!", mais d'après lui ce Ishinomori serait le même que le Ishimori qui avait fait Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir. Très vendeur.

 
Universal War One
 

Routier spatial ?

Au fil d’une conversation anodine avec Stanley (en fait onessayait de savoir si le Hulk vert intelligent est plus fort que le Hulk vert bestial ou le gris…) et après moult extrapolations, ce dernier me convainc de lire la célèbre série de Denis Barjam. Série que j’ai volontairement boudée tout au long de sa parution. Je dois confesser que le genre science fiction spatiale n’étant pas franchement celui qui m’électrise le plus, de plus je m’étais stupidement persuadé que le personnage principal (Kalish pour les initiés…) était un routier spatial dont le job consistait à transporter de la marchandise atomique à travers l’espace !!!!

Avec son look bandana à têtes de mort et sa grosse bedaine je me suis fait berner. J’étais plus lourdaud que le personnage dont je pensais tout savoir. Au fil des pages j’ai découvert que c’était juste l’homme le plus intelligent du monde et un formidable pilote de navette et un leader né et le plus grand espoir de l’humanité et en plus il fait la vaisselle quand il vient manger chez vous… Bref, six tomes plus tard me voila devenu un partisan exalté de ce mélange dosé d’anticipation et d’astro-physique.

Mais pourquoi je vous expose,sans pudeur, mes lectures du week-end alors que finalement vous vous en tamponnez copieusement ?

C’est parce que notre librairie rue Serpente vient de s’enrichir de la première intégrale d’U.W.1 (les 3 premiers tomes pour 30€) et qu’en fouillant un chouïa dans nos rayons à 7€ vous trouverez très probablement les trois derniers tomes.

Universal War One, Denis Barjam éditions Soleil.

http://www.cyriak.co.uk/lhc/lhc-webcams.html

 
Submergé...
 

...par la marée

Par notre correspondant rue Dante

Incroyable, je commence cette note tranquillou ce matin pour vous parler des quelques albums joliment dédicacés que je viens de récupérer... et depuis ça n'arrête pas. En direct du front je témoigne : il est impossible de vous décrire le quart de ce que je viens d'expertiser, les entrées et les sorties se faisant à un rythme assez frénétique.

Ainsi sur les fameux dédicacés j'en ai déjà vendus deux. Notons qu'il reste un très beau Labiano (un autre Matador 3, rappelez-vous il y a deux ans) et un beau Herenguel sur le premier Edward John Trelawnay (EO)(au passage, même si Lune d'argent est finie, le blog qu'il avait consacré à sa création en cours est un modèle du genre, qui mérite d'être exploré).

Notre rayon livres d'illustrations fantasy a été bien nourri également, avec, en vrac : Brantonne, Tim White, J. K.Potter, Josh Kirby...

Quelques albums futuropolis collection Copyright me furent également cédés par un auteur charmant mais dans le besoin : Abbie an' Slats, Le Spirit, Romeo Brown 2 (euh.. enchanté !), Li'l Abner.

Pour finir citons le Totentanz : La danse des morts du jeune Bézian, l'édition originale de 1986 chez Magic Strip. Un noir et blanc bien charbonneux, pas encore épuré, mais généreux.