Publications dans Indés
Turkey Comix 10 ans d'âge
 

 Alors que la quasi totalité des numéros de la revue Turkey Comix sont épuisés, voici que son éditeur post-fanzinoïde, The Hoochie Coochie, s'est décidé à produire un luxueux "digest" sensé permettre à de nouveaux adeptes de compenser leur retard, tout en fêtant dignement le dixième anniversaire de cette maison avant-gardiste et artisanale.

L'objet fait 256 pages et pèse 656 grammes. Certaines pages sont en couleurs. Il y a une linogravure à l'intérieur, collée à la main et la couverture est constituée d'une jaquette  xylogravée 2 couleurs, dont du doré, ce qui est toujours festif.

L'ayant reçu aujourd'hui, en bon libraire, je ne l'ai évidemment pas lu, ce Turkey Comix Hors série, mais j'y ai aperçu un historique illustré de l'entreprise où l'on trouve cette question : "comment faire perdurer l'énergie séminale d'un fanzine dans une revue qui "s'institutionnalise" malgré tout ?".

Pour ma part j'ai parfois pensé qu'un fanzine, c'est une publication qui ne se vend pas, en tous cas pas au prix indiqué dessus. Or Turkey Comix se vend un peu, et notamment à AAAPOUM BAPOUM. Cette compilation qui – il faut que je le précise – contient donc une quarantaine de planches inédites, peut être acquise pour 23€. Il n'y a pas de code-barre dessus.

 
Ojingogo de Matthew Forsythe
 

Variations

Il y a quelques jours, nous recevions un petit stock d'un bouquin a tarif préférentiel. Un livre que je n'ai jamais lu, mais auquel Stéphane décelait du potentiel commercial dans nos rayons.  Patrick Batman s'enthousiasma aussitôt : "Incroyable ! 4€ de prix de vente public ! Dire que moi je l'ai acheté plein pot en import lors de sa sortie américaine ! Je l'adore ce bouquin !". Alors moi je dis à Patrick : "Ah super ! Tu veux pas écrire 800 signes dessus pour le blog ?".*

Avant-hier Patrick envoie donc un brouillon à S; du aaablog pour relecture et validation (Patrick est très formel). S; du aaablog s'exécute et réécrit à sa sauce le petit texte et le renvoie à Patrick. Lequel ne semble pas convaincu mais, vu le travail fourni par son compère, n'ose pas repasser dessus. Finalement je sais ce qui va se passer si personne d'autre n'intervient : le texte va être enterré et aucun de nos lecteur n'entendra jamais parler de Ojingogo (EAN : 9782353480166). Alors, aujourd'hui, grâce à moi vous n'aurez pas un, mais deux textes sur Ojingogo ! D'abord le texte de Patrick, puis la version modifiée par S; du aaablog. C'est quasi oulipien ce concept. Vous en apprendrez beaucoup sur les coulisses de la boutique et peut-être un peu sur le livre.

Le texte de Patrick :

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Ojingogo est nouvellement arrivé dans nos deux magasins!  C'est avec un plaisir que j'espère communicatif, que nous vous proposons ce qui constitue clairement l'une des meilleures affaires que vous pouvez réaliser chez nous en début d'annéeL'histoire débute comme un safari photo lovecraftien puis continue comme une balade cartoonesque surréaliste. Le genre de déroulé envoutant où la forme prend le pas sur le fond; le plaisir visuel du dessin substituant aux mots leurs caractères explicatifs. A défaut de piger toutes les transitions entre les séquences, on navigue de surprises en découvertes, l'esprit reposé à travers les planches libres de toutes cases, c'est agréable comme une ivresse médicamenteuse ou un sommeil éthylique.Alors oui le livre est publié sous la collection Petit Lézard donc prioritairement destiné aux minots, mais évidemment nous avons peu de lecteurs sur ce blog en bas age vu que Vlad balance articles sur articles sur Conan, Druillet et tant d’œuvres d'une violence inouïe.Et puis typiquement Ojingogo est un œuvre qu'on s'achète ou offre à des adultes. Les amateurs d' esthétiques pop proche de Jim Woodring ou Junko Mizuno ou les bidules hype comme les Qeeset devraient se ruer sur nos piles.Enfin l'argument imparable c'est bien sur son prix excessivement accessible, 4€ au lieu des 14€ à l'office.

Le texte de S; du aaablog :

Ojingogo, c’est clairement l'une des meilleures affaires que vous pouvez réaliser chez AAAPOUM en début d'année. Non seulement ce conte excentrique offre une excellente lecture, mais en plus son prix est fracassé (4 euros au lieu de 14).

 L'histoire débute comme un safari photo dans lequel les animaux exotiques ont fait place à une créature tentaculaire typiquement lovecraftienne.  Sauf que  le danger s’avère rapidement grotesque. Commence  alors  une autre balade, plus onirique, en compagnie de la petite photographe hystérique et de son compagnon le poulpe. Le déroulé de l’aventure envoute comme n’importe quelle promenade dominicale au milieu d’un décor égorgeant de créatures insolites. C’est un monde inconnu qui vous est donné à découvrir ; et à examiner d’autant plus attentivement que le dessin est conçu pour se substituer totalement à la parole. Les créatures et héros expriment pourtant fortement leurs émotions, eux qui justement naviguent de surprises en découvertes.

Alors oui, Ojingogo est publié sous le label Petit Lézard, ce qui sous-entend destiné aux minots. Mais vous vous doutez bien qu’un blog comme le notre, perpétuellement alimenté en violence par un Vladimir amoureux de Conan et Arzach, on ne perdrait pas de temps à vous parlerde ce livre s’il n’était pas susceptible de vous faire tripper.

Typiquement Ojingogo est une œuvre qu'on achète ou offre aux adultes. Les amateurs d’esthétiques pop proches de Jim Woodring, Junko Mizuno, ou des bidules hype comme les Qeeset vont se ruer sur nos piles.

Alors qu’ajouter de plus, si ce n’est que ce bouquin a fait un flop surprenant en France alors qu’il a connu un succès démentiel en Amérique du Nord et reçu nombre de prix.

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Le Believer n°1, éditions Inculte
 
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Du neuf pour les vieux JUB ?S; du aaablog m'en avait parlé. Avant je ne savais même pas que ça existait. Comme beaucoup de choses. The Believer est donc une revue culturelle nord-américaine qui existe depuis une décennie. Chacune de ses couvertures est dessinée par un certain Charles Burns. Son angle d'attaque semble être le même que  Les Inrockuptibles d'il y a 20 ans... Rock, littérature, attitudes sans attachés-cases, contre-culture désormais dominante.Voilà que les éditions Inculte se proposent de traduire et d'éditer les pages les plus pertinentes de cette revue. Ainsi la semaine dernière est paru le n°1 de ce qui espère devenir un trimestriel. The Believer devient donc en français Le Believer. L'aspect austère de la maquette des 128 pages me séduit assez.Au sommaire de ce numéro 1 il se trouve une interview qui nous intéresse au premier chef et qui devrait interpeller notre clientèle.  7 pages sont consacrées à Daniel Clowes. Pour l'instant c'est la seule chose que j'ai lue et je l'ai trouvée très bien. Trop courte mais bien. Je suis content de constater que Daniel Clowes voit son œuvre de la même façon que moi. Il y exprime avec humour, de fort belles choses et un point de vue que ne doit pas partager Enki Bilal :

" Ce que j'ai tellement envié en regardant le film se faire [Ghost World], c'est la facilité avec laquelle on peut changer l'histoire au montage. C'est comme écrire un roman : on peut déplacer des paragraphes, supprimer des personnages, continuer sans cesse à modifier. Avec une bande dessinée on ne peut pas faire ça, c'est impossible. Les cases sont organisées en grille de telle façon qu'on ne peut pas les déplacer ou insérer autre chose, sans quoi la page entière s'effondre."


Le sommaire semble contenir d'autres pages intéressantes, mais dans l'urgence propagandiste dans laquelle je me trouve, je me dois de vous informer avant de tout lire.Le garçon qui nous a déposé les revues nous a gratifié d'une fort élégante affiche, assemblant une foule de portraits d'auteurs dont la revue américaine a parlé. On peut ainsi y voir la tête de Lovecraft juste au-dessus de celle de Nick Cave, et ça, c'est un signe qui ne trompe pas : l'entreprise mérite d'être soutenue.Vous pourrez acheter le Believer chez nous. Son prix est de 15€.Également au sommaire : Don deLillo, Greil Marcus, Harry Matthews, Nick Hornby...EAN : 9782916940762http://www.inculte.fr/Le-Believer-01Par ailleurs il semble bien qu'il y ait demain une soirée de lancement de la revue à la librairie parisienne le Monte-en-l'air demain soir jeudi 29 avril 2012...http://www.facebook.com/events/135194596609700/

 
Malet et Criminal
 

Faits divers, Histoire et Bande dessinée

En dehors de la lecture d'illustrés pour la jeunesse, mon autre grande réjouissance littéraire est mon rendez-vous hebdomadaire avec le Canard enchaîné. Cette semaine j'ai été fort gâté avec le n°4765, car deux articles y semblaient des échos évidents du catalogue de notre librairie.

Tout d'abord parce qu'était chroniqué par Alain Dag'naud un livre paru au mois de janvier : La conspiration du Général Malet, de Thierry Lentz, aux éditions Perrin, qui raconte donc avec précision "l'improbable aventure du Général Malet, qui profita de l'absence de Napoléon, en campagne en Russie, et de la crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière, (…) pour tenter un coup d'état".

Tel est également le sujet de l'excellente bande dessinée de Nicolas Juncker parue chez Treize Étrange en 2005, dont le titre est tout simplement Malet. Or il se trouve que nous avons récupéré, il y a peu, une pile de ce pertinent ouvrage de 168 p., en première édition, que nous vendons au prix de 10€.

Ensuite, dans la toujours formidable chronique judiciaire de Dominique Simonnot, j'ai lu la mésaventure de deux jeunes braqueurs inexpérimentés, qui m'est apparue comme une version parodique et dérisoire de l'ouverture  de l'exceptionnel tome 1 de Criminal, cette bande dessinée étatsunienne de Ed Brubaker et Sean Phillips. Une ouverture dans laquelle, après un braquage foireux, le très prévoyant Léo échappe à l'étau des forces de police grâce à une panoplie de cycliste.

Or il se trouve que j'ai reperé dans le rayon comics de la rue Serpente un fort bel exemplaire de ce fameux tome 1, ainsi qu'un non moins beau tome 3. Ils sont tous les deux en occasion, à 10€ et peuvent permettre à un curieux de démarrer cette magistrale série noire, dont le tome 6 est annoncé sous peu en français par les éditions Delcourt (un tome assez surprenant au demeurant par son petit côté Colombo sans Colombo). Chaque tome de Criminalest une histoire complète pouvant se lire indépendemment. L'ensemble formant toutefois une fresque ou se croisent de nombreux personnages. Il vaut toutefois mieux lire le tome 2 avant le 4. Remarquez que nous n'avons pour le moment aucun de ces deux volumes, donc il n'y a pas de problèmes.

Que de joie dans un seul billet.

 
Quatre de Anton et Bramardi
 
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 Dans Quatre, publié au éditions Les Enfants Rouges en 2007, il y a un banc qui joue un rôle important mais mystérieux. Les objets y disparaissent. Celui qui y est assis au début ne se sent déjà plus vivant. D'ailleurs il n'est peut-être qu'un fantôme. Dans Quatre il y a plusieurs barbus. Au moins deux. Deux barbus qui sont des figures paternelles fantomatiques et n'assumant pas leur rôle.  Dans Quatre il y a des êtres qui ne se rencontrent pas mais qui auraient pu. Dans Quatre les saisons de la vie s'écoulent sans qu'on ait rien pu étreindre.

Vous l'aurez compris, Quatre est un ouvrage qui ne se dévoile pas facilement, qui cherche à retranscrire des émotions assez fines, des états passablement dépressifs. Il y a des planches très réussies, très belles dans leur bichromie noire et dorée. Les physionomies souffrent d'être trop stéréotypées, mais cela participe sans doute aussi à cette impression diffuse et troublante de confusion (qui parle là ?) qui semble voulue par les auteurs.

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Quatre est désormais à vendre chez Aaapoum Bapoum, ce qui n'est pas toujours le signe d'un succès commercial par le passé, mais tel n'était pas l'objectif de Bramardi (histoire) et Anton (dessin) lorsqu'ils entreprirent cette expérience.Chez nous cet ouvrage est à vendre 6€ au lieu des 14,50€ initiaux, ce qui permet de tenter l'aventure sans se ruiner.

Quatre de Bramardi et Anton, Les Enfants Rouges, à vue de nez 96 p. (ces indés ne numérotent jamais leurs bouquins !), bichromie, 6€. EAN : 9782354190019

 
EXPOSITION HITTINGER
 

CHRISTOPHER HITTINGER : 1 Sept -02 Oct

Chez Aaapoum Bapoum, on ne vend pas de neuf, ou presque. Vous trouverez l'intégralité du catalogue Cornelius, quelques livres du Lezard noir, de Vertige graphic, IMHO et de Hoochie Coochie. Hoochie Coochie, mais c'est qui eux?

Eux, ne tortillons pas des fesses, forment le groupe d'auteurs émergents le plus intéressant du moment. Et parmi eux, toujours, se trouve Christopher Hittinger, un auteur qu'on aime particulièrement et que Stéphane avait défendu très tôt pour son livre Les Déserteurs.

Aujourd'hui, ce même Christopher Hittinger publie un port-folio, vraiment beau: Les Géants, véritables figures fantasmés tirées des mythologies les plus diverses. On pense à Swift mais aussi à l'univers poétique de Shadow of colossus. Ces êtres hors-normes mal adaptés évoluent pourtant avec grâce dans notre univers.

Pour marquer l'évènement, l'intégralité des planches est exposée jusqu'au 02 octobre dans notre échoppe de la rue Serpente. Nous ne faisons pas de vernissage! Par contre, on fêtera dignement le décrochage, le 30 septembre, avec une séance de dédicace et notre traditionnel apéritif festif. En attendant, venez contempler et peut-être acheter l'un des impressionants dessins originaux de Christopher. Voici quelques photos piquées sur son blog pour vous mettre l'eau à la bouche.

Pour voir son blog, rendez-vous ici

 
TONOHARU de Lars Martinson
 

Parler de l’autre avec des mots à soi. C’est un projet élémentaire, certes, mais parfaitement adapté à Tonoharu, cette petite chronique d’un américain exilé pour quelques années dans la campagne japonaise. Comment évoquer ce pays lointain, sa temporalité étrange, sa société impénétrable… sans retomber dans l’orientalisme ou encore servir la soupe populaire du mono no aware, cet éloge romantique japonais du temps suspendu que reflète la nature ou le décor?

Evidemment, en temps normal, ce refus de l’orientalisme serait le « minimum syndical » à exiger d'une écriture du voyage. Sauf que, perdue dans une époque où les jeunes produisent à la chaîne des mangas à la française (hérésie), où les épopées franco- belges japonisantes nourries aux samouraï et aux poncifs philosophiques inondent les rayons, cette petite chronique d’un américain qui souhaite simplement communiquer la solitude et la mélancolie provoquées par le choc des cultures apparaît salvatrice.

On s’amuse, à l’évidence, des déconvenues tragi-comiques du petit enseignant étranger, égaré dans le vide de la campagne nipponne, en perpétuelle quête d’une relation amoureuse, en constante butte aux malentendus et à l'embarras. Mais la qualité dominante, c’est cette écriture diablement contagieuse à travers laquelle l’immuabilité pesante du quotidien est retranscrite. Ces canevas de quatre cases par page, ces décors et paysages fossilisés par des myriades de hachures étouffantes, ces environnements répétés à l’envi avec le même cadrage, transcrivent parfaitement et d’une manière unique cette temporalité ralentie que les occidentaux attribuent au Japon, ces silences qui s’étirent, parfois jusqu’à l’épuisement.

Dans Tonoharu, in fine, l’auteur veut faire toucher du doigt l’expérience d’une vie d’expatrié au Japon. Personnellement, je ne pense pas m’y installer tout de suite.

Tonoharu, de Lars Martinson, 270 pages, éditions Lézard noir, en vente chez AAAPOUM au prix de 23 euros. (Pour voir quelques pages intérieures, en anglais malheureusement, cliquez ci-dessous)

 
Soirée Hugues Micol.
 

Youhouhou, demain soir c'est la fête chez AAAPOUM

Venez nombreux jeudi soir au vernissage de l'exposition Hugues Micol. A partir de 18H, séance de dédicace et mondanité seront au rendez-vous au 14 de la rue Serpente. Les magnifiques planches de son dernier album, Le Chien dans la vallée de Chambara, seront exposées. Nous avons même pour l'occasion retrouvé quelques vieilles oeuvres épuisées, pour les collectionneurs qui voudraient profiter de l'occasion pour se faire dédicacer des livres plus rares.

Quant aux autres, un bon verre de vin et quelques considérations entre passionnés de bande dessinée seront bien assez pour passer un excellent début de soirée.

Au plaisir de vous voir.

 
Nouveauté : Mister Sixties de R. Crumb, éditions Cornélius
 

Haha ! un nouveau recueil Crumb pour l'été ! Mister Sixties, comme son nom le suggère est un recueil d'histoires très marquées par les années soixante, soit 12 récits initialement parus entre 1966 et 1971, comme nous l'indique avec précision le sommaire de l'ouvrage. C'est un plaisir, disons-le au passage, que les sommaires de cette collection. Pas besoin de plisser les yeux et de retourner l'ouvrage en tous sens pour connaître la date de parution initiale d'une histoire. Oui moi je suis comme ça : impossible de commencer à lire le moindre truc si je ne connais pas la date de publication.

Ces récits abondent en jambes féminines monumentales garnies de bottes à talons, en sécrétions intimes et en provocations diverses visant à hérisser le poil des féministes d'alors. Le recueil culmine d'ailleurs, puisqu'on parle de poils, dans le fabuleux Whiteman meets Bigfoot, une relecture sexuée du mythe de Tarzan et de Jean-Jacques Rousseau.

Très réjouissant et parfaitement incorrect. Si vous êtes comme moi totalement rigide, coincé, et moralement choqué par le moindre écart, ce Crumb sera parfait sur votre table basse de salon, vous pourrez ainsi montrer à vos amis que vous êtes certes un connard moraliste, mais pas seulement, puisque vous avez l'humour et le goût d'aimer Robert Crumb.

Mister Sixties, 104 pages noir et blanc sous une belle couverture couleurs, brochée avec rabats. 20€

 
Pierre la police en dédicace
 

Venez nombreux le vendredi 20 mai, à partir de 17H, rencontrer le mystérieux Pierre la Police dans notre librairie de la rue Serpente.

L’homme sera à même de répondre à vos questions les plus retorses, qu’elles portent sur le rôle du chien dans la société civile ou sur des bienfaits de la télévision sur les sourds.

Au passage, il en profitera pour dédicacer ses livres, aux éditions Cornelius, dont les trois somptueuses et récentes rééditions de Top Télé Maximum, Attation, Nos meilleurs amis et l’acte Interdit, du mois d’Avril. 

Évidemment, vous trouverez égalementposés sur nos étals Les Demoiselles de Viennes ou La Balançoire de Plasma, qu’il se fera un grand plaisir, ou pas, de signer.

Y’aura des cahouettes et du soda, des derviches tourneurs, des libraires hilares.

Alors venez nombreux...