Publications dans Octobre 2012
Séries en nombre limité, mise à jour
 

Petit aperçu des pépites.

Cette initiative concernant le rayon packs et intégrales fut prise auparavant. Nous réactualisons ce mode de vente l'espace d'un instant. Pour vous donner un peu l'eau à la bouche quant à notre joli site marchand qui finira bien par pointer son nez. Et puis pour vous faire redécouvrir la richesse d'un rayon parfois trop peu exploré.

Revoyons les règles  précédemment énoncées:

Les séries sont classées par ordre alphabétiques (articles définis mis de côté). Entre parenthèses est précisé le nombre de volumes dans le pack. C'est toujours à partir du tome 1. Les séries ne sont pas forcément complètes, ainsi Indien français (3 t) signifie que nous vendons les 3 premiers tomes de cette série, sauf mention contraire. Le prix indiqué vaut pour l'ensemble. L'utilisation du terme intégrale  renvoi aux tomes qui condensent plusieurs volumes.  De plus amples détails peuvent être demandés par mail.

 Voici donc une liste non exhaustive de nos packs et intégrales:

Adam sarlech intégrale 18€

Ailes du phaéton (les)  intégrale n°2 25€

Amazones century  coffret 4T 45€

Arlequin coffret 6T 50€

Au nom du fils 2T 22€

Bjorn le morphir 3T 25€  vendue

Blake et mortimer le mystère de la grande pyramide 2T 18€

Buck Danny intégrale n°7 18€

Bunker baby doll 2T 10€

Casseurs (les) intégrale n°1 15€

Chroniques de la lune noire intégrale n°1 22€

Creepy intégrale n°1 26€ (neuf)

De chair et d'écume 2T 18€

Ennemi (l') 3T 15€

Fleur de pierre 3T 20€Freddy lombard intégrale n°2 20€

Flash gordon intégrale n°2  30€

Germain et nous... intégrale n°4 20€

Guerriers (les) intégrale n°1 24€

Guerriers (les) coffret 4T 60€

Hérésiarques (les) 2T 18€Hiroshiman 2T 14€

Hong kong triad coffret 3T 45€

Hyène (la) intégrale 15€

Imago mundi intégrale n°3 30€

Jérôme K. Jérôme Bloche intégrale n°1 40€

Kookabura intégrale n°1 25€

Légende d'oregon-jo (la) 2T 14€

Léo Loden intégrale n°1 25€

Lord of burger 3T 20€

Luc orient intégrale n°2 22€

Maitres cartographes intégrale n°2 24€

Marc Dacier intégrale n°2 38€ (avec ex-libris)

Matin des suaires brûlés (le) coffret 4T 75€

Mille visages 3T 30€

Mycroft inquisitor coffret 3T 30€

Mycroft intégrale n°1 12€

Nemesis intégrale n°1 18€

Oud (l') intégrale 15€

Passé simple 18€

Petit d'homme intégrale 24€

Pieds nickelés intégrale n°9 14€

Quatrième pouvoir (le) 2T 20€

Rahan intégrale n°21 10€

Réseau Bombyce 2T 22€

Saga des Poissart (la) intégrale 10€

Sexualité des français de Charles de Gaulle à Sarkozy (la) 40€

Soleils rouges de l'eden (les) intégrale 20€

Spaghetti intégrale n°1 19€

Spaghetti intégrale n°2 19€

Stephane clément intégrale 20€

Survivants de l'atlantique (les) intégrale n°1 24€

Technopères (les) 8T 80€

Teothl 2T 20€

Troll coffret 3T 25€

Zorro intégrale 18€

Zoulouland chronique d'un roi zoulou 24€

 
RENCONTRE AVEC ATSUSHI KANEKO
 

"Si je n'avais pas raté la fac, je ne serais pas devenu mangaka."

Au mois de janvier de cette année, nous avions eu la chance d'accueillir Atsushi Kaneko, un excellent illustrateur et un mangaka étonnant, dont nous apprécions aussi bien Bambi (6 tomes chez IMHO) –série B punk, frénétique et délirante– que Soil (11 tomes chez Ankama), –fantastique psychanalyse lynchienne d'une ville nouvelle ou rien n'est ce qu'il paraît être.

Grâce à la traduction en direct d'Aurélien Estager, Atsushi Kaneko a pu répondre aux questions de ses lecteurs présents ce jour là.  La vidéo dure un petit quart d'heure et a été enregistrée à l'initiative de Faustine et Nicolas, qui en plus d'être nos clients depuis longtemps sont aussi les valeureux animateurs de la section manga du site planetebd.com. Merci à eux, qui ont captés ces instants malgré l'état grippal qui les accablait et qui nous ont autorisé à diffuser ces images sur notre blog.

Atsushi Kaneko à Aaapoum Bapoum from Aaapoum Bapoum on Vimeo.

Après avoir répondu aux questions avec un naturel notable pour un mangaka, l'artiste a travaillé jusqu'à l'épuisement sur des dédicaces pour nos clients. Merci à lui et aux éditions Ankama et IMHO.

Le son n'est pas très fort, ce doit être ma faute –je suis nul en compression de vidéos– mais vous n'avez qu'à pousser le volume de votre home cinéma.

 
BATMAN : la cour des hiboux (2)
 

On doit pouvoir mesurer l'inventivité d'un scénariste à l'aisance avec laquelle il sort ses héros des situations insolubles dans lesquels ils les a plongés. À cette aune Scott Snyder ne vaudrait pas tripette, en tous cas, si on se borne à lire ses débuts sur Batman. Après une ouverture presque totalement inutile et encombrée d'emphase sentencieuse se voulant profonde, l'on voit Bruce Wayne tombant dans le vide, projeté du haut d'une tour...

Ça semble vraiment foutu pour lui, il n'a pas son costume et en plus il a trois couteaux plantés dans le corps (1 dans l'avant-bras droit et 2 à la jointure des bras et des épaules). Bruce Wayne trouve d'ailleurs ses projectiles particulièrement bien placés : "en plein dans mes artères brachiales. La douleur et l'hémorragie m'empêchent de saisir quoi que ce soit pour stopper ma chute". De plus il nous précise que même s'il pouvait attraper quoi que ce soit, sa "vitesse de chute est telle [qu'il] y laisserai[t] [s]es bras". Le suspens est à son comble. Que va-t-il se passer ? Comment va-t-il s'en sortir ? On tourne la page... Toujours tombant Bruce Wayne assène avec ses bras sanglants une volée de bourre-pifs à un adversaire costumé qui chute curieusement à côté de lui. Puis Bruce se rattrape à une traditionnelle gargouille, se rétablit sur ses pieds et regarde le méchant s'écraser au sol, tout ceci en parfaite contradiction avec ce qui a été énoncé avant.

Le pire est que les auteurs nous refont le coup un peu plus loin. Batman se fait transpercer le tronc par une grosse lame, puis tabasser efficacement. Il est épuisé, sous-alimenté et drogué... Le suspens est à son comble, comment va-t-il s'en sortir ? On tourne la page... Batman décide que ça commence à bien faire, il se relève en colère et fout une branlée à son adversaire. Un sursaut de volonté comme ressort scénaristique.

C'est un peu comme dans une cour de récré.— Pan ! T'es Mort !— Aaaaarghh ! (s'écroule dans un geste théâtral, puis se relève) Ouais, mais en fait non, je ressuscite.

Moi il m'en faut un peu plus pour m'extasier. Je trouve que ces nouvelles aventures de Batman ne commencent pas très bien. En plus, sous prétexte de permettre à de nouveaux lecteurs d'accrocher à l'univers, tout le monde à pris un sacré coup de jeune... Ce fait, cumulé avec une certaine imprécision dans le dessin de Capullo abordant les physionomies, n'aide guère à la différenciation des personnages masculins. Batman et ses trois Robin sont ainsi difficiles à distinguer autrement que par leur gabarit, à la manière des matriochki, les poupées russes. L'autre gentil milliardaire qui veut postuler à la Mairie de Gotham –Lincoln March– (et dont on découvrira vraisemblablement qu'il n'est pas aussi sympa que ça) a ainsi la même tête que Bruce.

Reste une très belle séquence dans le labyrinthe où j'ai l'impression que les auteurs se sont donnés à fond et qu'un peu étonnés par leur performance, ils se sont retrouvés haletants et en sueur dans l'attente des applaudissements qui ne manqueront pas d'arriver, tels ceux des parents à la fête de l'école.

Batman : La cour des hiboux de Scott Snyder et Greg Capullo, Urban comics, 176 pages, EAN : 9782365770415, 15€ en neuf. Chez nous un exemplaire à 12€... Aaah pas tout de suite Alecs vient de l'emprunter, alors qu'il l'avait déjà lu.

 
BATMAN : la cour des hiboux (1)
 

La vision d'un détail dans un coin de case a fait ressurgir en moi un ensemble d'interrogations futiles autour du personnage de Batman et de sa vraisemblance. Le Sombre Chevalier balance un bon coup de pied dans le visage d'un malfrat ukrainien.

À ce moment on peut apercevoir que sous sa semelle il y a son logo, la chauve-souris stylisée. J'ai tout d'abord cru que ce logo était en relief, aussi je m'interrogeais sur la pertinence de marquer ainsi ses semelles, ce qui permettrait à n'importe qui de savoir que Batman est passé par ici ou par là pour peu qu'il y ait un peu de boue. À y regarder de plus près il me semble qu'en fait ce logo est peint sur la semelle dans un petit cercle laissé en creux entre les crans.

Qui a peint ce logo ? Bruce Wayne lui-même, pour passer le temps entre deux séances de muscu et de bricolage ? Plus probablement un de ses nombreux Robin, assumant ainsi une des tâches subalternes qui dans toute société hierarchisée combinent astucieusement humiliation et formation nécessaire. On peut dès lors imaginer que c'est le dernier arrivé, son fils Damian, qui s'est acquitté de la peinture du logo sur les semelles, Dick et Tim, plus anciens dans la boite ayant sans doute depuis longtemps été promus à la peinture des logos sur les carrosseries des nombreux véhicules que l'on peut apercevoir dans la Batcave.

La Batcave... Quel boulot quand même ! Quand on pense qu'il a fallu bâtir tout ça dans la plus grande discrétion, sans faire appel à des intervenants extérieurs pour que personne ne soit au courant, pour que rien ne fuite, pour que personne ne puisse faire le rapprochement entre Wayne et Batman... Et tous ces véhicules, qu'il a fallu assembler en interne, même si certaines pièces ont pu être commandées toutes faites en passant par des sociétés écrans domiciliées aux îles Caïmans... Et ce dinosaure empaillé, oulah ! Ça n'a pa été facile de le faire passer par l'entrée, surtout sans se faire remarquer.

Bon, je ne vais pas insiter trop longtemps. Les fans ne cessent de le répéter, ce qui est bien chez Batman, c'est qu'il n'a pas de superpouvoirs, que c'est un mec presque normal (milliardaire et champion dans tout les domaines, mais en dehors de ça, parfaitement normal). C'est vrai que cette figure est intéressante, mais elle implique qu'on la confronte à une certaine vraisemblance. Que Superman se construise vite fait une gigantesque "Forteresse de solitude" on peut très bien l'admettre, mais qu'un type sans super-pouvoirs qui tient à préserver son identité secrète s'aménage, tout seul ou avec un ou deux stagiaires, une batcave high-tech, ça passe beaucoup plus mal.

Ce problème est inhérent à presque toutes les aventures de Batman et pas seulement au démarrage des nouvelles dans Batman : La cour des hiboux de Scott Snyder et Greg Capullo, mais cet ouvrage est farci de nombreuses autres petites choses gênantes sur lesquelles je reviendrai très prochainement.

Deuxième partie de l'article.

 
Down Under T.1 de Pezzi et Sergeef

J'ai déjà écrit ici tout le bien que je pensais du western australien de John Hillcoat, The proposition, aussi c'est avec curiosité que je me suis penché sur cette production Glénat correctement dessinée, qui semble entrer dans la même catégorie. La référence à Ned Kelly permet de dater l'histoire à la fin des années 70 (1870...). L'histoire est un peu tortueuse et demande une certaine vigilance mais on peut l'admettre d'un premier tome (sur 3 de prévus).

Cependant les personnages m'indiffèrent plutôt. Je déplore surtout la volonté d'exhaustivité de la scénariste : à vouloir caser à tout prix le maximum du fruit de ses recherches sur la période, elle finit par créer une intrigue pleine de grumeaux exotiques et inutiles. Ce parti pris, qui pourrait être pédagogique (vous allez apprendre l'histoire de l'Australie en vous distrayant), est contredit par l'absence de notes explicatives. Ainsi, qu'est-ce qu'un "corroboree" ?

Je sais que les encyclopédies existent, mais une petite étoile comme Charlier les faisait et qui renvoie à une petite note aurait été sympa (d'ailleurs c'est marrant mais dans plein de BD franco-belges, il y a ces petites astérisques, mais souvent elles ne renvoient à rien car le dessinateur a oublié de caser la note). Les soldats que l'on croise sont-ils britanniques ou locaux ?

À propos de ces soldats (ou policiers ?), je trouve que les héros leur parlent avec beaucoup d'impertinence. Je n'ai pas trouvé cette scène très vraisemblable... Je me vois mal ricaner et me foutre de la gueule de flics me demandant si j'ai croisé un sans-pap qui courait. Je leur répondrais probablement juste "euh... non", mais il est vrai que je ne suis pas un héros, que je ne suis pas australien et que je ne suis pas armé.

Ceci dit, cette bédé est tout à fait lisible, mais à son stade actuel de développement, elle ne va pas m'obséder la nuit en attendant la suite.

Down Under t.1 : L'Homme de Kenzie's River de Nathalie Sergeef et Fabio Pezzi, éditions Glénat, une occaz à 10€ vue rue Serpente.

Soirée Eerie et Creepy
 
Frazetta et son héros fetiche

Frazetta et son héros fetiche

N’y allons pas par quatre chemins:

La réédition des EERIE et CREEPY par le label Delirium, c’est l’évènement éditorial de cet automne pour les fans de patrimoine.

A ceux qui ne connaissent pas, il faut commencer par dire que les plus grands dessinateurs des années 60 à 80 sont passés entre ces pages, que les deux magazines servirent de passerelle entre deux générations. Les anciens génies -Archie Goodwin, Frank Frazetta,  Alex Toth… - allaient aider à accoucher d’une nouvelle famille de champions, comme Corben, Simonson ou Wrightson.

C’est donc le must du récit fantastique, capable de secouer l’époque, de braver la censure, de marquer l’imaginaire et de briller au firmament de l’image pour des décennies.

Les relire démontre que cette bande dessinée ne connaît pas les rides, quand bien même la naïveté de l’époque n’est plus de mise aujourd’hui.Venez donc jeudi 11 octobre à 19h rejoindre un parterre de critiques de bande dessinée et de spécialistes, en présence des éditeurs et d'invités tels que Jean-Pierre Dionnet et Doug Headline, pour découvrir en exclusivité les magnifiques anthologies EERIE ET CREEPY.La discussion sera suivie d’un petit cocktail aux couleurs d’Halloween, et les livres seront en vente en avant-première durant cette soirée (parution prévue le 23 octobre).