Publications dans 2007
Par Crom !
 

Un bel écrin pour Howard

Cher Stéphane, une double bonne nouvelle pour toi et pour ton camarade de muscu David Doukhan ! Tu m'as confié récemment souhaiter développer ta connaissance de l'âge Hyboréen et de sa figure de proue Conan le Cimmérien. Certes les peintures de Frazetta et les BD de Buscema sont à tomber, amis avant tout il y a les bouquins de R. E. Howard, écrits souvent fragmentaires et parfois répétitifs mais emplis de vigueur séminale (comme on dit à Chronic'art). Or voici que les éditions Bragelonne annoncent la sortie prochaine (31 octobre ) d'un premier tome de Conan (apparemment ils ont l'intention de tout rééditer en 3 volumes chronologiques)  avec de nouvelles traductions et illustré par... Mark -Xénozoïque- Schultz que tu adores.

L'aperçu du livre provient du site Les chroniques némédiennes où tu pourras en voir d'autres et obtenir toutes les informations sur les Secondes rencontres howardiennes (le 27 octobre à Paris).

Fais gaffe tout de même : la lecture de Conan donne envie de dormir nu dans la neige, ce qui provoque rarement  de bons  résultats sur l'organisme des non-cimmériens.

 
De l’autobiographie en Bd à la peoplelifiction des auteurs
 

Sfar system

Le commencement fut approximatif, usant de l’acide distancede la représentation animalière, Lewis Trondheim évoque des fragments de sa vie, dessinateur évoluant parmi ses semblables, mis en scène avec talent et humour. Hormis la valeur de l’œuvre, cela ne prêta en apparence que peu à conséquence. L’autobiographie en bandes dessinées au sein de l’Hexagone connaissait de nouveaux explorateurs, après les premières expéditions menées par Binet, « l’Institution », ou Gimenez, «Paracuellos», dans les méandres incertains des années 80. Il s’agissait à présent de creuser le quotidien, avec un outil peu utilisé dans nos contrées, encore que déjà patiné outre atlantique. Certains le nomme Art Séquentiel (ouais j’viens de relire l’intello binoclard Scott Mc Cloud, ça se voit ?).

Liste non exhaustive en vrac de ces voyageurs de l’intime immobile : Jean Christophe Menu, Fabrice Neaud, Marjane Satrapi, Frédéric Boilet, Joan Sfar, Riad Sattouf, Guy Delisle, David B.

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Souvenirs d’enfances, mise en abyme de la pratique du dessin ou interrogation des affres du créateur, une peinture précise de la normalité du jour après jour, tirant de son expérience personnelle, singulière, le multiple parlant au plus grand nombre, à chacun de nous.

A priori, là se trouve l’intérêt de ce genre fictionnel. Si on veut savoir avec qui le yorkshire de Madonna a chopé la myxomatose (Elton John ? Possible…) on ouvre « Poils de cul images des blondes », pas le dernier Crumb.

Seulement voilà, à force de lire leurs petites histoires, de se marrer aux anecdotes de beuveries dans les festivals, de regarder s’étaler en noir et blanc ou couleurs directes leurs coucheries et autres ivresses de l’onanisme, on s’est habitué à leur intimité, on a cru bien les connaître, et on a fini par ne plus voir qu’eux, non l’histoire racontée.

 Ce n’est pas pour rien que Soleil a tenté un journal d’articles et d’interviews plus « léger », abondamment illustré non de dessins mais bien de photos, prises sur le vif, essayant de saisir la star sommeillant chez l’auteur de Bd. Choper l’état d’esprit, les demandes inconscientes du public est la marque d’un éditeur compétent s’pas. Manque de pot, les dessinateurs se débrouillent très bien tout seuls, qui mieux qu’eux pouvant maîtriser les images de autopeoplelifiction. Quand ce n’est pas leur compagne s’y roulant avec délectation.

 Exemple au hasard (mais alors vraiment au hasard l’exemple. Sarcastique moi ? Jamais) : «fraise et chocolat 2 le retour de sa verge dans mon fion ou son écume à la rencontre de ma vague parce que la poétique orientale sexuelle c’est trop classe ». Soit un lourd prémisse de cette tendance, l’argument en est simple, classique en un sens, un couple, lui mûr et mature, elle dans l’espérance pétillante de la jeunesse, s’aiment et adorent baiser ensemble. Elle narre cela en naïveté fraîche, pleine d’une pudeur exhibitionniste, car ce vécu est bien trop puissant pour ne pas le partager avec le monde.

 En soi, on aime ou aime pas, qu’importe (Pardon ? Une appréciation négative semble transparaître de mon propos ? Etrange, un aaapoumien est d’une objectivité sans failles, c’est un critère de recrutement, si, si, regardez Vlad)[1]. Non, si un tic agite pensivement mon sourcil gauche c’est en constatant que le protagoniste mâle en question est un auteur connu, principalement pour ses ouvrages autobiographiques (Encore qu’on ait déniché une série historique de jeunesse à base de romaines dénudées, tout se trouve chez Aaapoum Bapoum)[2], où il découvre que les Français ont un super pouvoir avec les japonaises, je vous laisse deviner lequel. Et là, bardaf, la question s’abat avec toute la légèreté d’un carnet de Sfar sur le crâne d’un représentant fourguant son troisième office de la semaine (Mais non ça n’a aucun rapport avec Fox…)[3] : en quoi le fait de savoir le nom de cette personne, et donc sa notoriété (A la mesure du milieu, relative quoi), apporte quoi que soit à l’histoire ?

 A part flatter l’instinct mortifère du voyeurisme (Et accessoirement m’énerver) ?

 Aucune création de sens n’influe cette tendance : les états d’âmes des « stars » s’étalent sans recul, sans lecture distanciée, sans ce travail de transposition fictionnelle qui fonde l’autobiographie. Même le matériau brut précédant la construction d’une œuvre branchée sur le direct du vécu a disparu... Il ne subsiste que la plus plate apparence du quotidien.

 Tous n’en sont pas là (Attention, note d’espoir et final positif en vue, la chèvre, le chou, tout ça). Un Sattouf s’amuse énormément de ça en présentant ses conversations avec des archétypes de dessinateurs, le format utilisé, strip à l’américaine, renforçant la parodie, et Gaudelette trace discrètement le visage d’une autobiographie au vitriol tendre de l’humour, usant d’un second degré salvateur d’émotions (Comment ça je deviens emphatique quand j’aime ?). Et Joe Matt repointe son museau et ses kleenex, Moebius décortique ses peurs et son imaginaire, tous prouvant que le sujet importe peu, la manière de l’exposer et ce qui l’étaye fait la différence.

 Les couches du petit dernier nous intéressent quand le propos n’est pas la marque des langes, mais plutôt les relations parentales et les réminiscences de notre enfance, entre autres. Reste à expliquer ça aux auteurs, facilement persuadés par les éditeurs que le moindre gribouillis sur leur intimité a valeur de patrimoine public.

Illustration extraite de Mes problèmes avec les femmes, Robert Crumb, Ed. Cornélius, 2007.

[1] Cette parenthèse est un exemple parfait de peoplelisation, ironique certes mais tout de même.

[2] Non, ça c’est de la publicité habilement glissée mine de rien, je vous ai déjà causé de la première série de Davodeau ? Vaut vraiment le coup celle là.

[3] Deuxième exemple de peoplelisation. Vous connaissez pas Fox ? Tsssssssss…

 
From Beyond : La tribune de l'étrange (1)
 

Nouvelle rubrique

Depuis quelques temps nous avons un nouvel habitué. Il aime bien venir rue Serpente. Il aime bien la boutique. Il aime bien nous parler aussi. La logique interne qui soutend son discours déroutant est tortueuse. Ainsi la vision de l’album de Mo/Cdm et Gaël, Les Blattes, racontant les tribulations d’un groupe de loosers hardeux, lui a inspiré les propos ci-dessous, qui nous ont paru idoines pour ouvrir cette nouvelle rubrique.

« La libellule, c’est une mante religieuse qui vole, un peu comme une langouste, mais dans l’air, c’est bien pour nourrir les iguanes, si tu en as un. J’ai déjà touché un iguane, c’est plus caoutchouteux qu’une blatte, mais ça va moins vite, surtout les blattes géantes, elles peuvent aller à quatre-vingt ou cent kilomètres heure. Les blattes, elles viennent d’Amérique du sud, mais elles ont profité du mouvement tectonique pour passer en Afrique. 

C’est vicieux une blatte, comme le rat, elle observe les humains, ce qu’ils affectionnent, pour ensuite se mettre dessus, la blatte, elle est plus vicieuse que l’araignée, elle se met sur tout ce que tu affectionnes, mais la blatte géante, tu peux l'apprivoiser, par contre elle est jalouse... Si t'affectionnes la télé, elle va se mettre dessus, le truc c'est de rien aimer, alors elle est perdue...

Pareil pour les consoles de jeux, sauf la nintendo, ça elle supporte pas. Mais si tu l'apprivoises et que tu invites une fille à dîner, elle viendra se foutre au milieu, elle est jalouse, plus que l'araignée, l'araignée elle dépend des intempéries, la blatte de ce que tu affectionnes. Les intempéries, on n’a pas trop de pouvoir dessus, s'il pleut, puis après y’a du soleil, paf, t’as une araignée, un, deux, des fois trois centimètres, mais une araignée, c’est pas vicieux, elle s’en fout de ce que tu affectionnes, la blatte elle le repère de suite.

Moi j’avais une blatte, elle se mettait sur tout ce que j’aimais, alors j’ai acheté une musique bien énervante, qui me faisait haïr, et là j’ai pu la dresser, après elle était apprivoisée, mais jalouse, c’est jaloux une blatte, si tu la sens, ça sent le bidonville, pas l’araignée, l’araignée, ça sent rien, je sais, j’en ai senti… »

Propos notés discrètement par notre envoyé spécial qui a préféré garder l'anonymat.

Illustration extraite de l'édition française du livre Merveilles de la nature : les insectes de Alfred Edmund Brehm, présenté sur ce site.

 
Au plus proche du prolétariat
 

Contre vents et marées

BD 2€

Mise en ligne par aaapoum

L'immeuble du ciné à côté (MK2 Hautefeuille) est en réfection... Les échafaudages sont montés, le chantier va durer des plombes... On est vernis ! Comme l'entrepreneur a du trouver que c'était pas suffisant, il a fait installer la cabine de chiottes des ouvriers... juste devant notre entrée.

Nous avons pensé malin de tirer profit de cette situation en apposant sur la cabane un panneau "BD 2€" avec une flèche indiquant notre échoppe... Histoire d'être mieux vus depuis le Boulmich.

Conséquence inattendue : des touristes hagards tournent autour des chiottes avec une pièce de 2€ en cherchant la fente...

Vous n'avez pas fini de rigoler chez Aaapoum bapoum !

 
Les jaunes se ressemblent tous…
 

Et leurs bandes dessinées aussi.

Par Stéphane

Aujourd’hui, je peste. Et méchamment.En surfant ce matin, je tombe sur la critique de Femmes de réconfort. Je suis un poil agacé comme à chaque fois queje vois un ouvrage coréen classé dans le rayon de la bande dessinée japonaise.Mais bon, le livre m’avait intéressé et par curiosité, je me décide à lire ce qu’enpense mon confrère. Je ne dépasserai pas le sixième mot. Je suis arrêté, outrépar la définition donnée à Manwha… (manga coréen).

Je suis non seulement outré parcette définition typique du mépris –inconscient- de l’occidental moyen noyédans son héritage colonial, mais plus encore parce que cette chronique estsignée de Didier Pasamonik, un homme relativement, et même logiquement vu son terrain de prédilection, sensible aux problèmes d’identitéculturelle. Comment un homme qui dédie la plupart de son temps critique à lareconnaissance de la culture juive dans le neuvième art, quelqu’un qui nouspondrait un papier sanglant sur son site si un crétin venait à classer FaridBoudjellal parmi les auteurs juifs, peut à son tour manquer d'autant d’intérêt, oumême de considération, pour d’autres cultures ?

Le « manga coréen », concrètement,ça n’existe pas, bien que l’on puisse deviner trois approches possibles pour comprendrela logique qui sous-tend cette -tentative de- définition.

1) la dialectique : Ca pourraitdire, si l’on se réfère aux définitions officielles, une bande dessinéejaponaise écrite en Corée. Ce qui est bien évidemment faux, et même vulgairedans ce cas précis, puisque Femmes de Réconfortest le témoignage de Coréennes prostituées par les japonais durant la guerre. Plusmauvais timing pour un tel amalgame ne saurait être choisi.

2) la colonialiste : engros, les jaunes… vous connaissez le reste

3) La complaisante : leslecteurs de bande dessinée, ils sont sympathiques bien qu'un peu cons. Il faut les aider un peu car rien n'est moins sûr qu’ils sachent où placer la Corée sur un planisphère.

Alors, Didier, pourquoi mangaCoréen… ? Un certain mal à se défaire du charme discret des vieux BuckDanny ou tout simplement la conscience d’un affaissement du niveau intellectueldu bédéphage moyenne classe ?

Et pourquoi pas bande dessinée coréenne ? Personnellement je ne dis jamais que je vais voir un movies Hollywoodien, ni même un le dernier 映画 de Kurosawa.Il ne me viendrait jamais à l’esprit de dire que je vais lire un Shishosetsu de Tanizaki de même que je n’évoquepas l’œuvre d’Hemingway en terme de novel.L’’import systématique des vocables étrangers est une bêtise propre et uniquementpropre à la bande dessinée, qu’on se le dise, et qu'on arrête

 
Spam dans ton genou
 

La vie est aussi une succession de petites contrariétés

C'est agaçant. Cela fait deux de nos lettres d'informations ("aaaniouzes" pour les intimes) qui ne parviennent pas à nos abonnés ayant une adresse Hotmail. Nous sommes désolés pour vous, chers aaapoumiens, vous n'avez ainsi pu profiter de nos promotions et informations pendant un bon mois. C'est sordide, mais c'est la faute à je ne sais qui (sans doute n'est-ce d'ailleurs qu'une machine !) chez Hotmail qui a décrété que nos belles lettres étaient assimilables à du Spam ! Dingue ! Alors que personne n'a été forcé, et que tout le monde s'est inscrit dans la joie !

Bref on tente de résoudre le problème. Que les hotmailleux acceptent nos excuses pour une situation qui n'est pas encore de notre ressort technologique. En attendant ils peuvent toujours nous donner une autre adresse.

Au fait, que ceux qui ne sont pas encore inscrits à notre balbutiant mais déjà sympathique organe d'informations commerciales et distrayantes n'hésitent pas à franchir le pas, c'est sans danger et nous ne vendons aucune des adresses de nos clients à un quelconque concurrent ou service secret. La procédure  à suivre - simplissime - est inscrite dans la petite fenêtre en haut à droite...

 
Nouvelles cartes de visite.
 

Celles de American Psycho, à coté, c’était de la gnognote.

Elles sont arrivées, les nouvelles cartes de visite de la multinationale AAAPOUM BAPOUM corporate©. Et attention, elles ont bénéficié des compétences des meilleurs, que cela soit dans le domaine de la conception graphique que celui de la fabrication. Au design, nous avons recruté un ancien communiste révolutionnaire encore imprégné par l’imaginaire désuet de cette douce utopie du siècle dernier. Il faut reconnaître qu’il a parfaitement su adapter ses anciens penchants au modernisme éclairant et si particulier de l’ultracapitalisme de la vente de livre d’occasion.

A la fabrication, deux fines pointures. L’un est imprimeur de qualité, chose de plus en plus rare. L’autre est un savant foldingo obsédé par le verni, l’encre et la fibre végétale réduite en pâte. A eux deux, il ont réussi à concevoir une nouvelle matière amplifiant l'effet de contraste et faisant chuter le niveau le noir à son plus bas et meilleur niveau. Pour ce faire, il ont allié deux substances auparavant incompatibles et nul n’en doute, le secret de fabrication doit être gardé. Néanmoins, nous serons fiers de vous faire profiter des bienfaits de la modernité dans le domaine de beau papier, chose dont nous sommes, vous en conviendrez, en partie devenus des experts,  en vous offrant un exemplaire de ce petit bristol enluminé  de nos armoiries.

PS: Avec cette carte, c'en est fini des plans dessinés à lamain sur morceaux de papier déchiquetés. Ne manque plus qu'un buzzer auniveau de la porte qui ânonnerait "si vous avez besoin d'aide, n'hésitezpas" à chaque entrée, et nous pourrions enfin jouir des premières librairies sanspersonnel et totalement automatisées. L’accueil dans nos échoppes pourrait enfin atteindre cette qualité et cette chaleur qui font la réputation desbornes de vente des cinémas UGC.

 
We are such stuff as dreams are made of...
 

Par  Stéphane

Je ne sais pas pour vous, mais j’aimebeaucoup les citations. J’en ai une petite collection de préférées, souvent d’auteursde littérature, souvent d’images poétiques. Parmi celles que j’affectionne leplus, il en est une de Shakespeare, tirée de La tempête :

Je tiens énormément à ce morceau de texte pour deux bonnes raisons :

1) Je le trouve très beau,

2) Je me dis souvent que c’est en grande partie grâce à lui que j’ai décroché le Bac. En effet, je l'ai utilisé dans ma dissertation de philosophie, mon plus gros coéf. (5) et de loin ma meilleure note à l’exception de celle en sport.

J’ai fini avec 10,3 de moyenne, c’est dire l’importance de ce devoir. Pour les curieux le sujet était autour de la notion d’illusion, j’ai eu 12,  je l’ai cité en conclusion et en anglais, ça faisait classe. Depuis, je l’utilise parfois dans mes articles, et à chaque fois que je l’entends, je suis ému.

Franck Le Gall semble partager avec moi une immense passion pour Shakespeare, et beaucoup de tendresse pour ces mots précis. C’est sûrement pour cela qu’il les cite lors de la conclusion, belle et dramatique, du premier cycle de Théodore Poussin (une des trois plus belles œuvres de bande dessinée sur le voyage, l’initiation avec l’Homme de Java et Julien Boisvert). Une série comme il en excite peu, vraiment, avec de l’aventure, des pirates, de la poésie, de la tendresse, et plein de références amoureuses à Kipling, Baudelaire et Shakespeare.

Je la compte parmi mes œuvres fétiches. Or, depuis trois semaines, nous en avons une série complète au magasin : 12 volumes pour 60 euros,soit 5 euros la pièce. Elle n’est toujours pas partie, presque un camouflet pour le libraire que je suis. Nous verrons donc si la magie d’Internet et mon petit laïus nostalgique sauront y changer quelque chose. Car ça me déprime un peu de la voir sur l'étagère sans jamais susciter l'intérêt des clients.

 
Ces filles sont vraiment perdues
 

Pas toucher aux mythes

Mauvaise nouvelle. Dans l’après-midi d’hier, l’information est tombée, Lost Girl D’Alan Moore ne sortira pas en France. Non car l’espoir d’un succès commercial était de toutes les manières très faible, ni car le coût dantesque de fabrication décourage l’éditeur (c’est un coffret luxueux). Ce qui nous vaut l'annulation est une interdiction sous le motif d’incitation à la pédophilie. Guy Delcourt encourrait alors jusqu’à cinq ans de prison, ce qui, pour un livre onéreux et qui ne se vendra pas, serait quand même très cher payé.

Cette nouvelle est d’autant plus désastreuse qu’elle vient enrichir la longue liste des annonces d’indisponibilité des œuvres de l’artiste. 2007 aura été l’année des retraits de commercialisation successifs:

-Chez Delcourt, de V pour Vendetta et Batman Souriez suite aux pertes des droits

- Aux Editions U.S.A de La Ligue des gentlemen extraordinaires et de Jack B. Quick suite au départ en retraite de l’éditeur.

Heureusement que Watchmen ressort à 65 euros en prix de vente public minimum… Aouch !!! Mais qui a mal aux fesses.

 
Blood and Busts
 

More amazing adventures !

En effectuant des recherches pour le post d'hier, je suis tombé au détour d'une fenêtre sur le site d'un collectionneur d'affiches de cinema. D'affiches anglaises plus précisément.

Il en a beaucoup, depuis la fin des années quarante jusqu'aux années 80.  Pour tout amateur d'images fortes et surranées, la visite s'impose, d'autant plus que le site est fort clair et bien agencé, malgré des vignettes trop petites. Ces perles de la culture populaire sont classées en 8 catégories (dont une pour les films de la Hammer), de quoi satisfaire les exigences les plus variées...

www.britposters.com

Comme il a été vraiment trop dur de choisir une seule affiche pour illustrer cette notule, je vous ai ajouté une surprise de bon goût dans le lien ci-dessous...