Publications dans 2014
MAURO VACHES, MAURO CONDÉS (c'est pas moi CAL'DI, c'est la chanson)
 

Est-ce fait exprès? me demande-t-elle. Je n'en sais trop rien, mais il est vrai que l'effet est subtilement saisissant. Je ne parle pas de cette demoiselle larmoyante à gauche mais plutôt du drôle de raccord entre la couverture de la dernière aventure de Mauro Caldi et celle de la première intégrale. Coïncidence ou réflexion philosophique? Ça pourrait donner matière à penser. Avant internet, vous auriez du devenir ami avec un heureux possesseur de tout la série (et des intégrales) qui aurait soudainement décidé de les mettre tous en vitrine à la suite pour visualiser ça. Fort heureusement, nous sommes vos amis.

Je ne connais pas bien la série donc ne me fendrai ni d'une diatribe ni d'une apologie -ni de quoi que ce soit d'un peu moins manichéen- et me contenterai de vous dire que vous pourriez retrouver malicieusement côte-à-côte en rayon rue serpente :

la totalité de la série (6T) chez Alpen publishers pour 45€oul'intégrale volume 1 des humano, qui comprend les trois premières aventures, pour 15€.(je ne sais pas pourquoi cette ligne est en tout petit, je n'arrive pas à modifier cet état de fait. Je vous assure que ce n'est pas du tout car je souhaite au plus profond de moi vous voir acheter toute la série d'une traite.).

 
AMIS LECTEURS, MESSAGE PRIORITÉ
 

Lundi prochain est férié, parait-il. Et en effet, j'ai bien l'impression que c'est le lundi de Pâques. Nous, bien entendu, on préfère les BD au chocolat même si parfois le bidou d'Alexandre exprime d'autres aveux. Alors nous serons fidèles au poste.

Toutefois, puisqu'il faut bien que nous goutions un peu à la délicate liberté du jour chômé supplémentaire -sous peine de rébellion-, la boutique adaptera quelque peu ses horaires.

Midi - 20h au lieu des usuels 11h00 - 21h00

À noter aussi que le jeudi 1er mai, nous fermons. Il ne faut pas pousser mémé dans les orties.

 
LE BAVARD de BACILIERO
 

Le protagoniste principal du Bavard est un loser affligeant dont la zigounette se met soudainement à parler. Comme si ça ne suffisait pas, ladite quéquette est un c*nnard fini.

Voilà. Une intrigue pareille suffit à illuminer ma journée. Qu'il est beau le produit de l'imagination humaine.

À dire vrai, je suis pleinement convaincu qu'un jonc parlant -ou à qui on parle- est apparu à un moment quelconque (adolescence, soirée ivre, ennui total aux toilettes le matin...)  dans les délires amusés d'une grande partie de la masculinité mondiale. Il fallait bien dès lors propager le concept dans nos principaux médias d'expression. D'ailleurs certains sites d'information décrivent le sexe qui parle comme l'un des films pornographiques français les plus connus. Nous nous éloignons toutefois de la bistouquette pour aller visiter le coté d'en face.

Paolo Baciliero (ou Bacilieri selon bedetheque.com et les couvertures de ses ouvrages suivant) dessine bien. Il a même eu le droit à un album chez Mosquito, c'est dire. La tête de nœud du... et bien du nœud en question, justement, est  tordante.

Comment passer la barrière rebutante d'un abject zgegue difforme proférant des insanités? Étonnamment, de nombreuses façons qui emmèneront le personnage principal de Zob en Scylla. Attendez vous à pas mal de gros plans péniens, d'onomatopées pressantes (il y a un magnifique TPUMFTH en début d'album) et de cochoncetés verbales qui formeront un mélange tout à fait cocasse.

Le Bavard, Baciliero, Albin Michel (l'écho des savanes),  1988, 6€ 

 
FORGE TON OPINION
 

Pour Claremont, Forge est un playboy millionnaire, inventeur de génie à l'instar de Tony Stark, bien avec son temps, amateur de minette et de moulant tout à la fois, la virilité à fleur de minishort en jean.

Forge evolution

Forge evolution

Pour moi c'était plutôt... un ado un tantinet péruvien avec un bras bionique, perdu dans des limbes avant que Diablo ne tombe dessus par hasard...Imaginez mon choc à la lecture du Special Strange N°49 qui relate sa toute première aventure (toute première apparition française). Je vous laisse seul juge:

À tous ceux qui ont grandi avec le dessin animé X-men Evolution, renouez avec vos racines: Special Strange 49, 8€ rue serpente, c'est kitsch et ça vaut le coup.

Pour les réfractaires, nous avons régulièrement les fascicules X-men evolution, tirés du dessin animé. C'est plutôt 2 ou 3€, sauf quand nous mettons la main sur la collection complète, auquel cas ça passe à 9€ (trois fascicules à 3€)

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Les BD se cachent pour mûrir
 

Aaapoumiens, aaapoumiennes,

Bonjour !

En ce samedi d'avril où le temps devient clément, la glace finit de fondre et une cascade d'EO déferle dans nos rayons. Les bacs nouveaux arrivages débordent et les libraires frétillent comme des carpes.

Après en avoir étalé partout, rendant la boutique inaccessible pour les non-acrobates, nous avons fini par en ranger dans les bibliothèques.

Pour ceux qui auraient raté l'avalanche, je viens de faire disparaître dans les rayonnages :

- Tintin, ils ont marché sur la lune 30€

- Tintin, Carnets de route : Amazonie et Tibet, 15€ chaque

- Bal de la sueur EO 20€

- Cité lumière, Ted Benoit 13€

- Sarane, Lax avec dossier libraire 30€

- Agence Hermès T1 12 €

- Les révoltés T1 et T2 EO , 15€ chaque

- Monsieur Jean, l'amour, la concierge EO 28€

- Cités obscures, Murailles de Samaris RE 1984 20€

- Femme piège avec faux libération 22€

- Bruno Brazil, orage aux aléoutiennes, 16€

- Kit carson, l'ami des indiens, RE1971, 15€

- Histoire d'un dessin animé, Lucky Luke, 20€

- Philémon, l'arche du A EO1976, 26€

- Passagers du vent T1, EO, 45€

- Intégrale du magazine Corto 1/2/3/4 : 16€

- Des réed brochées de corto maltesse, état divers, prix divers, titres divers

- Îles et elles, Loustal, 15€

- Nosferatu, la Nuit, Druillet. 15€ chaque

N'hésitez plus pour passer nous voir, et encore moins pour nous demander de l'aide dans vos fouilles archéologicomics.

Igor

 
WOLVIVA LA VIDA
 
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Quelques tomes du one-shot Wolverine : Saudade viennent former une petite pile rue serpente. On peut reprocher deux trois choses à ce récit de Morvan et Buchet mais sûrement pas leur compréhension du personnage qui découpe à tout va dans des élans bestiaux mémorables, qui pèle le bras de ses ennemis avant de réinsérer ses propres tendons dans son corps et qui, tout simplement, fait preuve de sa retenue habituelle.

 
DÉDICACE: MOI, JARDINIER CITADIN
 

Et non pas : dédicace-moi, jardinier citadin !, qui vous en conviendrez transmet un petit côté licencieux qui n'est pas sans rappeler les gauloiseries télévisuelles du samedi soir très tard.

Min-ho Choi, auteur de Moi, jardinier citadin et visiblement... jardinier citadin, nous fait la surprise d'une apparition parisienne après quelques jours dans la capitale des assiettes fragiles (Limoges, aussi connue pour une superbe médiathèque me précise Igor). Il passera un petit moment en notre et votre compagnie lelundi 7 avril de 17h30 à 20h. C'est son unique traversée des environs et il faudra attendre une hypothétique prochaine parution française avant d’espérer pouvoir le croiser à nouveau.

La moitié de l'internet spécialisé a déjà relayé l'information alors il serait temps que nous en parlions aussi.

La première chose que vous apercevez de ce titre en le croisant en librairie, c'est bien entendu sa couverture. Elle donne efficacement le ton de tout le titre. Malgré quelques moments de tourmente — plus météorologique qu'intérieure — l'horizon est définitivement dégagé dans cette bande dessinée. La seconde chose que vous distinguerez, lorsqu'une fois intrigué par la couverture vous retournerez l'album, c'est une mention sur la quatrième de couverture. Une citation. La première parole de Min-ho Choi que vous lirez de tout cet album autobiographique.

Ce livre n'est pas un manuel sur la culture des légumes.

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Et en effet, ce n'en est pas un. C'est tout simplement une transmission de sentiment. Ça n'est pas un almanach à accrocher au dessus des toilettes,  qui réglera la période des moissons et vous enjoindra à scruter l'évolution des lunes. C'est un concentré de plaisir. Le sien. Celui de l'auteur. C'est une graine qu'il essaye doublement de faire germer: dans son livre et dans son lecteur. Moi, jardinier citadin est comme un texto que vous recevriez d'un copain, excité par un événement de sa vie ou prêt à vous raconter une graaaande nouvelle. C'est l'émerveillement juvénile d'un auteur qui se laisse pleinement porter par son enthousiasme. Le compte-rendu d'un pur plaisir qui donne envie de s'y mettre aussi.

De là provient d'ailleurs une triple énonciation de l'enfant: dans un plaisir absolu, libérateur et virginal semblant nécessairement lié à un retour à la terre (ou alors l'auteur a un penchant marqué pour l'exaltation, nous le découvrirons ensemble), dans une considération toute parentale du jardinier vers son potager (volontairement accentuée par les mimiques de Min-ho Choi) puis dans une analogie découlant de la grossesse de la femme de monsieur Choi. Tous ces éléments sont des porteurs de joie et d'excitation poussés à l'extrême.

soul potager

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Moi, jardinier citadin est un hymne à la joie et aux sentiments les plus vertueux. Une symphonie fantaisiste qui sacre non pas uniquement le printemps mais aussi la beauté de la pousse et de la candeur. Imaginez le titre dans toute sa musicalité. Des flûtes, des instruments à vent légers et enjoués, un coup de cymbale tonitruant de temps à autres et un parfum de printemps continuel dans l'air et les oreilles.

Avant de s'essayer à cette ode, on apprend que l'auteur, qui n'en est d'ailleurs pas à son premier récit, a officié dans le cinéma d'animation. Il en retient un style qui accompagne très bien son histoire, qui permet une adéquation lumineuse. On distingue de ses aquarelles informatiques un fond de retouche photo. Cette façon de travestir le réel est rarement efficiente en bande dessinée (n'en déplaise aux amateurs de Frédéric Boilet) mais concentré sur les légumes, en opposition à des personnages grotesques et rehaussé par des palettes divinement printanières tout au long du récit, sa technique confère beaucoup de complicité, de tendresse et de poésie à un fil de vie que l'on ne peut plus imaginer dans un autre média. Un prisme de plus beau (et non pas de plus belle la vie), qui redonne du grain aux légumes et pourquoi pas carrément de la force vitale.

Moi,  jardinier citadin pour toi, consommateur urbain

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 Min-ho Choi découvre la terre, découvre le labeur et toutes les saveurs que ça engendre, certes. Mais deux autres points de vues sont à prendre en compte.  Le lecteur qui aime déjà la nature, qui a la main verte, un potager ou qui s'intéresse au bio se plongera avec bonheur dans une interconnexion de divers plaisirs qui feront échos à ses pratiques. Le néophyte  conquis, qui découvre tout ça par hasard ou vague intérêt, met le doigt sur  tout un système de potagers partagés bien plus accessibles qu'il n'y parait. Une liste finale post-manhwa  de sites web sur le sujet englobe bien tout ce dont le prosélyte du potager français aurait besoin dans l'optique de se lancer pour de bon dans une aventure de jardinage peut être au bout de sa rue.

Min-ho Choi ne partage que très peu son labeur, préférant s'attarder sur l'évolution de ses plantations et l’interférence humaine inhérente au concept de potager qu'il tente de minimiser au profit d'une gestion biologique, pas encore écologique mais quoi qu'il en soit bien plus saine.   Au final il en ressort une impression de fraîcheur, comme une combinaison diabolo-mentos (kiss cool pour les moins jeunes)-ciel bleu d'un effet revigorant du tonnerre.

Moi, jardinier citadin, T1, Min-ho Choi, Akata, 21,50€

Moi, jardinier citadin, T2, Min-ho Choi, Akata, 21,50€ aussi.

Dédicace, je le rappelle pour tout ceux qui l'avaient progressivement oublié à la lecture de l'article, le lundi 7 avril de 17h30 à 20h. Je ne sais pas encore ce qu'Aaapoum préparera de bio, de rigolo ou de bio-golo pour l'évènement mais nous offrions déjà des plants de tomate en 2009 alors ça devrait couler de source.

Nous préfèrerions que vous achetiez votre tome (1 ou 2) à dédicacer chez nous mais si vous étiez totalement trop excité à la sortie du T2 et que vous avez sauté dessus, nous vous laisserions tout de même intégrer la file de dédicace suite à un achat de valeur pécuniaire équivalente le jour j. Pensez aussi que l'album peut être bon à offrir. Comme une mamie qui offre un bon panier de légume à son petit fils citadin qu'elle ne voit jamais. Ou comme une entité bienveillante offrant ce marchepied graphique à un jeune homme qui à regret n'a encore jamais passé le premier pas du panier bio.

 
SUPER PACK LLAB NOGARD RUE SERPENTE
 

Depuis 5 bonnes minutes, vous pouvez apercevoir une impressionnante série complète Dragon Ball édition coffret, rue Serpente. Impressionnante car il vous faudra un espace vide de 71 cm dans votre étagère pour l'accueillir. Soit deux sandwich et demi à subway (élégamment placés en longueur comme des objets d'ornement) ou 106 jeux de PS3! Les coffrets ont tous un peu vécus. De ce fait, la série est à 170€ (soit seulement 3,4 exemplaires de Dark souls II en pré-commande) au lieu des 325,50€ dans le monde de la BD neuve. Entre la ruine et une vie entière de relecture et d'éclate, vous savez maintenant que choisir.

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Chaque dos forme un petit bout de fresque qui, dans sa totalité, doit surement éveiller de tendre sentiments dans l'âme des amateurs de la série puisqu'elle représente une course effrénée de tous les personnages majeurs.  Il y manque notablement Ten Shin Han tandis que Yajirobé y est présent deux fois mais que voulez vous...

Il est aussi tentant de profiter des couvertures noir et rouges élégantes qu'offre l'autre coté de l'encoffrage mais si par malheur vous retournez la série dans cet état, fresque bien rangée et numéros concomitants, voila ce que vous encourrez:

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 Ce qui a fait dire à un de mes camarades un beau jour qu'il regrettait fort de ne pas pouvoir mettre ses dragonball dans une étagère qu'on peut voir des deux cotés ou dans une vitrine de même sorte. Avouez qu'il avait de drôles d'envies. Je vous sais malin, vous avez déjà deviné qu'il suffira d'intervertir l'ordre des coffrets pour placer les deux premiers tomes dans le dernier coffret, les deux suivants dans l'avant dernier, etc. Nous ne l'avons pas fait pour préserver votre plaisir de manipulation (que celui qui a chuchoté par flemme ou par plaisir sadique se manifeste!) et parce que nous connaissons quelques collectionneurs qui ne permettraient pas que l'on pervertisse le sacro-saint ordre naturel éditorial, aussi mal fait soit il.

Dernier fun fact pour la route, la taille des coffret ne correspondant pas à grand chose dans notre catalogue de pochettes plastiques, il vous faudra dépiauter pas moins de 5 sub-pack pour enfin arriver à lire la série en entier. Promis, ça vaut le coup.

 
Nadashinkage rouillé
 
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 La série Free fight passe de 6€ à 5€  et rejoint à ce prix sa grande sœur Tough.

Venez vite apprendre les arcanes du Nadashinkage Ryu car Stéphane peine à trouver des adversaires...

D'ailleurs il désespère tellement que nous vous proposons un petit pack des dix premiers tomes  à 40€ au lieu des 80 initiaux. Alors go, on s'y met!

 
LES BIJOUX DE LA CASTAFIORE
 

Je parcours assez intensivement le aaablog ces temps -ci. Je n'ai pu m’empêcher de noter quelques articles visuellement très riches axés sur divers interactions anatomiques intimes étonnantes.

Grand écart facial et latéral à la fois

Grand écart facial et latéral à la fois

Le premier s'attaque au bustes féminin sous la pression tandis que le second se plait au micro événement plein de fureur et de douleur qu'est la rencontre pied/couille. Il existe même un addendum au second article proposé par un troisième larron! C'est dire si nous nous concentrons sur les effets corporels importants.

Coïncidence rigolote, j'ai posté il y a peu sur cette plateforme de partage d'informations- qui me fatigue de plus en plus à cause du gouffre d'oubli dans lequel chaque statut plonge le précédent, aussi rigolo et inventif soit-il - un petit dossier contenant quelques images thématiques semblant convenir ici.

Je porte ma jambe droite en bandoulière

Je porte ma jambe droite en bandoulière

Dans un premier temps, j'avais constaté, comme tout un tas de lecteur de Spider-man, que les dessinateurs affiliés à ce super héros profitaient de sa flexibilité, de ses pouvoirs et de sa souplesse pour oser... de grandes expériences d'agencement anatomique.

Pour l'instant rien de réellement étonnant. 

 La vraie raison de l'ajout de cet article de blog réside dans les deux dernières couvertures. La première, vous l'avez aperçue d'entrée de jeu. Le dessinateur (je n'ai pas vraiment cherché son nom ni l'apparition d'origine de cette illustration) trouve tout naturel de vous montrer les cacahouètes d'un spidey ballotant. En effet il n'y a pas grand chose à mater, m'ont dit quelques lecteurs, mais vous constatez à son allure de gangsta bras levés et jambes écartées qu'il y prend un petit plaisir, le spidey. Et tout cela mène à cette incroyable couverture de Docteur Octopus année un sur laquelle spider-man balance agressivement son bassin  (fesses comprises) à la tronche du pauvre doc qui risque bien de se prendre une étrange prise de catch. L'illustration littérale de l'expression américaine "You can kiss my ass!"  j'imagine.

doc oc

doc oc

Conclusion hative: spider man est un pervers en pâte à modeler. 

Existe-t il une réelle propension de spider-man à exhiber cette entrecuisse svelte et souple dont il pourrait être si fier? J'ai pu découvrir le contenu de tout cet article en rayon rue serpente. J'imagine fort bien que spidey récidive en de maintes occasions loin de mes yeux prudes. Si vous avez des propositions indécentes trônant dans vos étagères, je suis preneur.

PLOT TWIST!RETOURNEMENT FINAL! 

Torse à la place du pénis

Torse à la place du pénis