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Histoire... de se poiler un peu
 
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Si vous aimez que l'esprit critique acerbe laisse tout de même la part belle à l'humour et que vous êtes pris d'une soudaine envie de revisiter le passé à l'aune de l'acidité de bons critiques consciencieux, voici vos trois indispensables:

Gus Bofa, illustrateur émérite de l'entre-deux guerres, avait un petit soucis. Le traumatisme de la grande guerre était tel que la période s'est automatiquement vue frappée du sceau du tabou. Comment faire pour critiquer, dénoncer, faire prendre conscience, éduquer quand on est un auteur soi-même traumatisé par le sujet et ressentant un besoin impérieux de l'aborder?

Et bien on triche et on contourne. On produit par exemples de grandes illustrations, prétendument sur la guerre de cent ans, dont le souvenir s'est déjà bien estompé. Mais nous ne sommes pas dupes et c'est avec gravité que nous déchiffrons les grandes scénettes de Bofa, volontairement cabotines, résolument dénonciatrices.

 
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Peur de vous lancer dans un traité d'histoire épais comme deux caisses à vin ? Celui-ci, bien que moins massif et moins inquiétant (les petits miquets, ça passe toujours mieux) n'en est pas moins riche, dense, fourni.

Allégés par un humour constant prompte à faire tourner en bourrique les multiples figures historiques abordées, les deux tomes de Petite Histoire du Monde Moderne de Larry Gonick dressent un panorama extrêmement vaste de nos idées historiques étonnées. Et oui, Christophe Colomb était un salopard incompétent qui n'est même pas à l'origine de ce qu'on lui attribue. Ça vous la coupe ?

 
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Tiens, ça tombe bien que cet ouvrage soit excellent, mâtinant d'un humour acerbe et critique les diverses infamies moyenâgeuses. La peste, les successions de guerres, de rois, de conquêtes, de défaites…

La potentielle progression de la spiritualité et l'art, aussi mais ceux-ci ne sont pas encore prêt à surpasser l'étrange attrait de la flétrissure humaine des âges soi-disant sombres. En un intense et grimaçant calendrier, Le temps est proche de Cristopher Hittinger prépare la renaissance en décortiquant année après année, le cadavre pourrissant de l'Europe.

Vous pourrez d'ailleurs en discuter joyeusement avec lui bientôt car l’auteur sera notre invité pour notre prochaine dédicace!

 
Femmes z'à foison
 
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AkaSake c'est du street art, du tatoo, de l'indé-Vivès, du mélange Mizuki-Maruo, des corps contorsionnés, des intrications intimes étranges, du folklore bien léché.

AkaSake c'est aussi une rencontre-dédicace de son auteur Alexis Bacci à Aaapoum Bapoum le vendredi 23 juin de 19h à 21h30.

Il sera accompagné d'Eldo Yoshimizu de 19h à 20h30. Eldo n'en est pas à son premier passage chez nous.  Nous le recevons une seconde fois avec grand plaisir. Il manie la femme, sa Ryuko, avec passion. Il dessine l’énergie, il enveloppe l'élégance d'une intense chape d'action effrénée. Pas de T2 de Ryuko dans sa besace pour l'instant. Sa venue sera notre occasion donnée aux retardataires, à ceux qui ne purent venir il y a quelques mois, à ceux qui l'ont juste découvert un peu trop tard. 

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Ryuko étant déjà un sujet assez balisé, revenons à AkaSake. Que dire de plus que nous n'ayons déjà mentionné avec délectation dans notre petit article de blog ?

Peut-être faut-il rappeler qu'AkaSake est un artbook érotique-gore dont la sensualité se dispute à l'étrange et au décalé. Qu'imprimé en risographie, un procédé très proche de la noble sérigraphie, il n'en existe que 200 exemplaires. Que l'auteur, Alexis Bacci, a fait sien l'indé liberé moderne autant que l'élégance et le folklore traditionnel japonais.

Que ce que son style perd en délicatesse de porcelaine (à l'image d'un Maruo ou d'un Furuya) il gagne en détournement et en facétie. Enfin qu'ainsi, il crée une césure intéressante et nécessaire, renouvelant l'Ero-guro stabilisé par ses grands maitres en lui insufflant de nouvelles influences.

Niveau modalités on en est ou ? Vous devriez commencer à connaitre notre mode de fonctionnement favori: un achat, un ticket.

Pour AkaSake c'est fastoche. Soit vous achetez l'artbook, soit l'une des magnifiques affiches tirées de l'album. Vous obtenez ainsi votre petit ticket. Pas de limite de place déterminée, on fera ça à l'instinct.

Pour Ryuko, c'est tout aussi simple. Soit vous achetez un Ryuko, soit, si vous êtes déjà propriétaire de l'album, un autre titre des éditions le lézard noir. Rappelez-vous qu'en faisant ça, vous soutenez la librairie qui se plie en quatre pour les auteurs et qui aime leurs livres, vous soutenez les auteurs (logiquement) et l'éditeur qui a sorti l'album qui vous a tant plu.

20 places uniquement pour Eldo car il doit partir tôt. Si vous ne pouvez vous déplacer à la boutique, rappelez vous que nous vendons aussi à distance.

UN AUTRE BART
 

Depuis la rédaction de cet article d'annonce, nous avons fort heureusement pu lire Barthélémy et le moins que l'on puisse dire, c'est que Simon Roussin est en pleine période charnière de sa carrière.

Son style évolue drastiquement, délaissant les dessins au feutre chromatiquement chargés pour opter pour une inspiration ligne claire éclatante dans sa volonté de détournement.

Il y a beaucoup de choses à raconter sur Barthélémy, l'enfant sans âge, au moins autant que de choses à fantasmer à travers les nombreuses ellipses du récit et on compte bien sur Simon Roussin pour nous révéler ses motivations secrètes!

En résumé: Barthélémy est un vieil homme à l'agonie. Étonnamment, ce n'est pas son principal souci. Barthélémy a un problème de désespérance. Au sens Kierkegaardien du terme. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la préface. En effet, Barthélemy ne peut point périr...

Lors de ses derniers soupirs, il se transforme invariablement en jeune garçon fringant d'une petite décennie et se voit donc obligé de continuer sur sa lancée. Encore et encore. Ça peut sembler attirant mais au bout de quelques milliers d'années, on se lasse de tout. Enfin ça, c'est surement parce-que ce Barthélemy ne doit pas être amateur de BD. On ne s'en lasse jamais de la BD.

Il semble tout au long du récit que Simon Roussin dévoie subtilement les récits de genres et l'aventure à la franco-belge (dont l'étendard serait par exemple un Théodore Poussin) pour l'amener sur le terrain glissant du sentiment de vacuité et de la conquête de sa propre mort, bouleversant ses but tout en pérennisant ses clichés.

Vous pourrez découvrir tout ça (et surement bien plus) le vendredi 24 octobre à partir de 17h. Pour obtenir une dédicace de Simon Roussin, il vous faudra impérativement acquérir un Barthélémy sur place.

 
DÉDICACES À FOISON !
 

On tire au jugé chez nous. Dans 2 semaines, on lance trois dédicaces sur 2 jours.

Le 15 octobreRubén Pellejero et Lele Vianello seront en dédicace pour leurs récents ouvrages chez les éditions Mosquito (que nous affectionnons particulièrement, comme vous avez pu le remarquer).

Et puis le 24 octobre, Simon Roussin s'invite chez nous pour son nouveau livre chez Cornélius : Barthélemy l’enfant sans âge.

En premier lieu: deux auteurs de langue latine, un espagnol et un italien !

Nous aurons en dédicace ces deux auteurs le 15 octobre (2014) édités par les éditions Mosquito ! La soirée commencera à 17h au 14 Rue Serpente, 75006 Paris.

Nous accueillerons Rubén Pellejero pour la réédition de Dieter Lumpen en intégrale. Nous fêterons aussi sa reprise de Corto Maltese pour 2015 mais plutôt entre nous car bien évidement, c'est Dieter Lumpen qui sera mis en avant.

Lele Vianello est lui aussi en lien avec Pratt puisqu'il fut son assistant. Il vient d'illustrer une biographie sur Marco Polo, figure légendaire de Venise et source d'inspiration pour beaucoup des explorateurs de l'imaginaire.

Nous aurons à disposition toutes les œuvres de ces deux auteurs éditées chez Mosquito, et quelques autres petites choses.

L'entrée est libre mais pour accéder à la table des dédicaces, il faudra acheter un livre de ces-mêmes éditions Mosquito parmi tout leur catalogue. Avec un seul achat, vous pourrez avoir une dédicace des deux auteurs.

Toutefois, comme vous le savez, c'est la norme avec les dédicaces d'auteurs célèbres, il n'y a pas de bonne solution pour contenter tout le monde.

Nous donc avons pris la décision de distribuer des tickets aux 20 premiers acheteurs, le jour même, à partir de 16h. Les autres pourront faire la queue par ordre d'arrivée mais sans garanties. Au final, ce sont les auteurs qui auront le dernier mots, seuls maîtres de leurs pinceaux.

Simon Roussin, lui, est français et semble fasciné par Belmondo... du moins c'est l'impression que donne son blog.

Chères à notre cœur, les éditions Cornélius s'invitent chez nous avec bonheur pour un livre énigmatique que nous n'avons pas encore eu entre les mains : Barthélemy l’enfant sans âge (d'où est extrait le strip ci-dessus). Qui vivra verra !  On leur fait confiance pour publier de bonnes choses de toutes les manières.

 
DÉDICACE: MOI, JARDINIER CITADIN
 

Et non pas : dédicace-moi, jardinier citadin !, qui vous en conviendrez transmet un petit côté licencieux qui n'est pas sans rappeler les gauloiseries télévisuelles du samedi soir très tard.

Min-ho Choi, auteur de Moi, jardinier citadin et visiblement... jardinier citadin, nous fait la surprise d'une apparition parisienne après quelques jours dans la capitale des assiettes fragiles (Limoges, aussi connue pour une superbe médiathèque me précise Igor). Il passera un petit moment en notre et votre compagnie lelundi 7 avril de 17h30 à 20h. C'est son unique traversée des environs et il faudra attendre une hypothétique prochaine parution française avant d’espérer pouvoir le croiser à nouveau.

La moitié de l'internet spécialisé a déjà relayé l'information alors il serait temps que nous en parlions aussi.

La première chose que vous apercevez de ce titre en le croisant en librairie, c'est bien entendu sa couverture. Elle donne efficacement le ton de tout le titre. Malgré quelques moments de tourmente — plus météorologique qu'intérieure — l'horizon est définitivement dégagé dans cette bande dessinée. La seconde chose que vous distinguerez, lorsqu'une fois intrigué par la couverture vous retournerez l'album, c'est une mention sur la quatrième de couverture. Une citation. La première parole de Min-ho Choi que vous lirez de tout cet album autobiographique.

Ce livre n'est pas un manuel sur la culture des légumes.

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Et en effet, ce n'en est pas un. C'est tout simplement une transmission de sentiment. Ça n'est pas un almanach à accrocher au dessus des toilettes,  qui réglera la période des moissons et vous enjoindra à scruter l'évolution des lunes. C'est un concentré de plaisir. Le sien. Celui de l'auteur. C'est une graine qu'il essaye doublement de faire germer: dans son livre et dans son lecteur. Moi, jardinier citadin est comme un texto que vous recevriez d'un copain, excité par un événement de sa vie ou prêt à vous raconter une graaaande nouvelle. C'est l'émerveillement juvénile d'un auteur qui se laisse pleinement porter par son enthousiasme. Le compte-rendu d'un pur plaisir qui donne envie de s'y mettre aussi.

De là provient d'ailleurs une triple énonciation de l'enfant: dans un plaisir absolu, libérateur et virginal semblant nécessairement lié à un retour à la terre (ou alors l'auteur a un penchant marqué pour l'exaltation, nous le découvrirons ensemble), dans une considération toute parentale du jardinier vers son potager (volontairement accentuée par les mimiques de Min-ho Choi) puis dans une analogie découlant de la grossesse de la femme de monsieur Choi. Tous ces éléments sont des porteurs de joie et d'excitation poussés à l'extrême.

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Moi, jardinier citadin est un hymne à la joie et aux sentiments les plus vertueux. Une symphonie fantaisiste qui sacre non pas uniquement le printemps mais aussi la beauté de la pousse et de la candeur. Imaginez le titre dans toute sa musicalité. Des flûtes, des instruments à vent légers et enjoués, un coup de cymbale tonitruant de temps à autres et un parfum de printemps continuel dans l'air et les oreilles.

Avant de s'essayer à cette ode, on apprend que l'auteur, qui n'en est d'ailleurs pas à son premier récit, a officié dans le cinéma d'animation. Il en retient un style qui accompagne très bien son histoire, qui permet une adéquation lumineuse. On distingue de ses aquarelles informatiques un fond de retouche photo. Cette façon de travestir le réel est rarement efficiente en bande dessinée (n'en déplaise aux amateurs de Frédéric Boilet) mais concentré sur les légumes, en opposition à des personnages grotesques et rehaussé par des palettes divinement printanières tout au long du récit, sa technique confère beaucoup de complicité, de tendresse et de poésie à un fil de vie que l'on ne peut plus imaginer dans un autre média. Un prisme de plus beau (et non pas de plus belle la vie), qui redonne du grain aux légumes et pourquoi pas carrément de la force vitale.

Moi,  jardinier citadin pour toi, consommateur urbain

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 Min-ho Choi découvre la terre, découvre le labeur et toutes les saveurs que ça engendre, certes. Mais deux autres points de vues sont à prendre en compte.  Le lecteur qui aime déjà la nature, qui a la main verte, un potager ou qui s'intéresse au bio se plongera avec bonheur dans une interconnexion de divers plaisirs qui feront échos à ses pratiques. Le néophyte  conquis, qui découvre tout ça par hasard ou vague intérêt, met le doigt sur  tout un système de potagers partagés bien plus accessibles qu'il n'y parait. Une liste finale post-manhwa  de sites web sur le sujet englobe bien tout ce dont le prosélyte du potager français aurait besoin dans l'optique de se lancer pour de bon dans une aventure de jardinage peut être au bout de sa rue.

Min-ho Choi ne partage que très peu son labeur, préférant s'attarder sur l'évolution de ses plantations et l’interférence humaine inhérente au concept de potager qu'il tente de minimiser au profit d'une gestion biologique, pas encore écologique mais quoi qu'il en soit bien plus saine.   Au final il en ressort une impression de fraîcheur, comme une combinaison diabolo-mentos (kiss cool pour les moins jeunes)-ciel bleu d'un effet revigorant du tonnerre.

Moi, jardinier citadin, T1, Min-ho Choi, Akata, 21,50€

Moi, jardinier citadin, T2, Min-ho Choi, Akata, 21,50€ aussi.

Dédicace, je le rappelle pour tout ceux qui l'avaient progressivement oublié à la lecture de l'article, le lundi 7 avril de 17h30 à 20h. Je ne sais pas encore ce qu'Aaapoum préparera de bio, de rigolo ou de bio-golo pour l'évènement mais nous offrions déjà des plants de tomate en 2009 alors ça devrait couler de source.

Nous préfèrerions que vous achetiez votre tome (1 ou 2) à dédicacer chez nous mais si vous étiez totalement trop excité à la sortie du T2 et que vous avez sauté dessus, nous vous laisserions tout de même intégrer la file de dédicace suite à un achat de valeur pécuniaire équivalente le jour j. Pensez aussi que l'album peut être bon à offrir. Comme une mamie qui offre un bon panier de légume à son petit fils citadin qu'elle ne voit jamais. Ou comme une entité bienveillante offrant ce marchepied graphique à un jeune homme qui à regret n'a encore jamais passé le premier pas du panier bio.

 
DANTE FERMERA AUJOURD'HUI À 17h30 !
 

J'aurais aujourd'hui le plaisir de travailler rue Dante, en remplacement d'Anton qui a pris quelques jours de vacances. En revanche je serai amené à y faire passer en caisse les derniers clients vers 17h20 afin de pouvoir me rendre dans l'autre librairie (oui, celle de la rue Serpente) pour la dédicace de Ville Ranta sur Sept saisons.

J'ai d'ailleurs relu ce roman graphique hier sans m'ennuyer une seconde. Normalement cet ouvrage est disponible dans toutes les librairies aujourd'hui. Oui, nous nous l'avions déjà depuis quelques jours à des fins de promotion de la venue de Ville Ranta à Paris. C'est une œuvre riche qui, en sus du public acquis, pourra séduire plus d'un non-amateur de bandes dessinées, à condition toutefois qu'il ne soit pas trop prude, car les plaisirs de la chair y ont une place d'importance.

Pour ceux qui ont la chance de ne pas travailler tout l'après-midi et qui ont quelques sous à dépenser, voilà le programme que je propose  : venir rue Dante fouiller les rayons très chargés (et très bien chargés)  tout en écoutant du jazz (quand je suis là la cold wave et le rockabilly reculent) ; y découvrir de nombreuses merveilles, quelques bonnes affaires (mais que fait donc encore cette intégrale des 4 tomes presque neufs de La Licorne à 32 € sur cette étagère ?) ; vers 17h20 passer en caisse joyeux, puis accompagner le vendeur en cortège scintillant et babillant jusqu'au 14 de la rue Serpente afin d'y consommer charcuteries, pommes de terre coupées très fins et frites, jus, bières et vins et y rencontrer un auteur important de la scène européenne.

Acheter son ou ses albums, se le (se les) faire dédicacer et repartir chez soi les lire, bienheureux, au moins pour quelques heures.

 
Atsushi Kaneko à Aaapoum Bapoum
 

Un précieux bédéaste nippon devrait nous rendre visite le mercredi 25 janvier 2012 à partir de 17h. Atsushi Kaneko, l'auteur de Bambi (éditions IMHO) et de Soil (éditions Ankama), passera en effet par la rue Serpente (75006) avant d'aller se prendre la bruine sur les hauteurs d'Angoulême. Lors de son escale vous pourrez le rencontrer, discuter avec lui grâce à la présence d'un traducteur, acheter ses livres et en profiter pour vous en faire dédicacer.

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout son travail je peux préciser que son style est très particulier, fruit d'influences culturelles variées et qu'il épate souvent les lecteurs peu friands de mangas. "Ah c'est vrai que c'est étonnant pour un japonais ! C'est pas mal du tout ! " Entends-je souvent lorsque je présente un Bambi à un client dont le goût a été gâté par une trop longue exposition à la culture yankee. Les plus bornés concluent par un "Je t'en aurais pris un si c'était en sens de lecture occidental, mais là, tu comprends, c'est trop dur". Je comprends surtout que je ne peux plus rien faire pour toi, mais je ne t'en veux pas.

Bambi ravira les amateurs des films de Rodriguez et Tarantino et des deux bédés de Guy Peellaert, quant à Soil, son orientation Lynch-Cronenberg-X-files devrait exciter plus d'un décadent friand d'angoisse malsaine et déroutante. Youpee.

Tout petit déjà, S; du aaablog fut marqué par le tome 1 de Bambi : à voir ici.Quant à Patrick Batman, pour des raisons différentes, c'est un de ses trois livres de chevet.

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Très prochainement nous vous en dirons plus sur les modalités techniques.

 
Rappel : Pierre La Police à AAAPOUM BAPOUM
 

Rendez-vous vendredi au 14 rue Serpente...

Il y a une quinzaine d'années, j'étais alors étudiant en Arts plastiques. Dans le cadre d'un cours d'Histoire de l'art, il nous avait été demandé d'aller à la rencontre d'un artiste. J'avais choisi Pierre La Police et le petit dossier qui en résulta obtint la note de 13 sur 20, assorti de ce commentaire du professeur :

"Travailler avec quelqu'un qui serait plus inscrit dans le milieu de l'art serait préférable."