Publications dans Manga
Bambi 0 (Bambi – alternative) d'Atsushi Kaneko
 

Chapitres bonus... Comme une rondelle dans le coca.

Puisque nous avons reçu l'auteur — Atsushi Kaneko — en dédicace la semaine dernière, et que nous avions ce livre en exclusivité pour l'occasion, nous avons eu un peu le temps de le lire et je vais pouvoir en toucher un mot à nos lecteurs avant sa parution nationale, planifiée au 9 février sur le site de l'éditeur.

Bambi O, dont le titre réel semble être plutôt Bambi alternative, est un recueil de nouvelles se déroulant dans l'univers très particulier de la série Bambi. Contrairement à ce que raconte l'éditeur sur son site, ou à ce que la magnifique couverture laisse penser, Bambi alternative ne raconte absolument pas l'enfance de la pistolera.

En revanche on y trouve :

- Comment un tueur expérimenté nommé Okada est devenu cet homme-pigeon bien frappé que Tanahashi rencontre pour la première fois dans le Point 5 (tome 1). Il s'agit donc des circonstances qui l'ont amené à croiser Bambi.

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- L'histoire de l'enfance des trois tueuses qui seront connues par la suite sous les délicieux sobriquets de Mouse, Roach et Fly. Chapitre plaisamment présenté comme un livre pour enfants de la collection "Les grands classiques jeunesse". On y comprend que l'auteur voit dans leur destinée perverse la conjonction d'un naturel mauvais et d'une désastreuse éducation. Ainsi s'éloignent les interprétations qui verraient en Bambi l'incarnation instinctive et brute d'un naturel bon de l'être humain avant qu'il ne soit dévoyé par une société décadente, corrompue et malsaine. Si Bambi est proche de l'enfance, tous les enfants n'ont donc pas de manière innée son inclination vers la pureté.On en apprend aussi davantage sur l'inquiétant Charly, son parcours et ses motivations.

- Le contre-champ d'un chapitre du tome 3 (Point 20 : Nao) et ce qui le précède. On y voit les dernières heures de la vie d'un petit escroc qui mourra  d'avoir voulu arrêter Bambi. Et oui, car derrière chaque mort il y a une vie avec ses espoirs idiots.

- Les origines de Black Dog, l'esclave sexuel de Fly. Encore une enfance maltraitée. Sordide à souhait.

- Une assez longue histoire (2 chapitres) mettant en scène les trois tueuses de Charly. Elles traquent Smirnov, un opposant politique d'un pays de l'Est. L'histoire est axée autour d'un des mercenaires escortant Smirnov et tentant de lui faire traverser une frontière pour le mettre à l'abri. C'est sans espoir et assez émouvant. Un bon western en montagne.

- La rencontre de Bambi et des "Vieux"... à peu près deux ans avant le moment où débute la série.

- Le recueil se clôt par un article vantant les mérites de Tanahashi... On y apprend qu'il mourra à 83 ans à la tête d'une fortune colossale, après avoir triomphé dans le monde de la finance.

Rien d'indispensable dans ce volume, mais il apporte tout de même un précieux complément aux amateurs de la série. L'art de Kaneko s'y déploie avec aisance. Son souci de la psychologie s'y affine et on peut raisonnablement voir l'œuvre  comme le fruit d'une transition de son auteur vers les horizons moins décontractés de SOIL.

Bambi t.O d'Atsushi Kaneko, IMHO, traduit par Sylvain Chollet, 12,95€.

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Dédicace d'Atsushi Kaneko, précisions
 

Demain 25 janvier...

Le dernier tome paru de Soil est bien palpitant et toujours aussi angoissant... Quant au Bambi "zéro", il n'apporte heureusement aucune des révélations redoutées et laisse une grosse part de mystère sur le passé de la pistolera féroce.Aussi nous sommes bien contents de recevoir Atsushi Kaneko demain.

Concrètement, comment va se passer cette dédicace ?

Les livres des séries Soil (7 tomes) et Bambi (6 tomes + le tome 0, en avant-première exclusive) auront été mis à la vente à partir de 16h15. Pour obtenir une dédicace ou une signature, il faudra avoir acheté un de ces livres chez nous le jour même. Si vous avez déjà tout, il vous reste tout de même le Bambi 0 (12,95€). Lors de l'achat, un ticket spécial avec un numéro vous sera remis. Il faudra le présenter au moment de la dédicace, quelques minutes ou dizaines de minutes plus tard...

Atsushi Kaneko arrivera à la librairie un peu avant 17h, avec éditeurs et traducteur. Nous commencerons par une courte "conférence" ou "table ronde", même si nous serons tous debout. Chacun pourra poser les questions qu'il souhaite à cet auteur talentueux rarement présent dans nos contrées. Cette discussion collective devrait permettre à chaque participant de tirer profit de la rencontre. Rien ne vous empêche de lui poser d'autres questions pendant les dédicaces... en respectant un certain délai qu'il nous est impossible de fixer avant de voir le nombre de demandes.

Toujours est-il qu'Atsushi pense arrêter de travailler vers 19h. Il devrait faire, contrairement à son habitude japonaise qui consiste à signer à la chaîne, de petits dessins rapides. En étant pessimistes, on peut ainsi envisager qu'une vingtaine de lecteurs bénéficieront de ces ornementations... Les autres (mais serez-vous vraiment beaucoup plus ?) devraient pouvoir se contenter de signatures.

 
Atsushi Kaneko à Aaapoum Bapoum
 

Un précieux bédéaste nippon devrait nous rendre visite le mercredi 25 janvier 2012 à partir de 17h. Atsushi Kaneko, l'auteur de Bambi (éditions IMHO) et de Soil (éditions Ankama), passera en effet par la rue Serpente (75006) avant d'aller se prendre la bruine sur les hauteurs d'Angoulême. Lors de son escale vous pourrez le rencontrer, discuter avec lui grâce à la présence d'un traducteur, acheter ses livres et en profiter pour vous en faire dédicacer.

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout son travail je peux préciser que son style est très particulier, fruit d'influences culturelles variées et qu'il épate souvent les lecteurs peu friands de mangas. "Ah c'est vrai que c'est étonnant pour un japonais ! C'est pas mal du tout ! " Entends-je souvent lorsque je présente un Bambi à un client dont le goût a été gâté par une trop longue exposition à la culture yankee. Les plus bornés concluent par un "Je t'en aurais pris un si c'était en sens de lecture occidental, mais là, tu comprends, c'est trop dur". Je comprends surtout que je ne peux plus rien faire pour toi, mais je ne t'en veux pas.

Bambi ravira les amateurs des films de Rodriguez et Tarantino et des deux bédés de Guy Peellaert, quant à Soil, son orientation Lynch-Cronenberg-X-files devrait exciter plus d'un décadent friand d'angoisse malsaine et déroutante. Youpee.

Tout petit déjà, S; du aaablog fut marqué par le tome 1 de Bambi : à voir ici.Quant à Patrick Batman, pour des raisons différentes, c'est un de ses trois livres de chevet.

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Très prochainement nous vous en dirons plus sur les modalités techniques.

 
SOLDES rue Serpente
 

Jusqu'à fin Juillet vous pourrez profiter dans l'entrée de notre librairie de la rue Serpente de quelques étals de livres à prix sacrifiés. L'opération a déjà commencée mais les piles sont encore abondantes.

Humour

Il faut bien reconnaître que le rayon humour n'a jamais décollé chez nous. C'est sans doute la faute à l'absolu manque d'affection que porte S; du aaablog pour toute forme de rigolade. Austère et droit dans ses tongues  il a insufflé à notre équipe une rigueur morose qui a toujours découragé notre clientèle de se pencher sur le rayon des joyeux. Quant au reste de l'équipe, il est abondamment pourvu en sourcils broussailleux qui n'incitent aucune commissure à se soulever, les traumatismes de réprimandes professorales fortes anciennes ayant tendance à remonter à la surface à la vue de fronts si velus et froncés.

C'est donc la larme à l'oeil que nous bradons désormais le rayon humour à moitié prix. Vu que les prix de départ n'étaient guère élevés, les amateurs de Blachon, de Wolinski et de Serres devraient pouvoir se réjouir.

Mangas

A la vue des quantités inquiétantes de doublons ayant investis nos réserves nous nous sommes décidés à faire profiter nos clients de tarifs incitants à la découverte sur certains titres. Attention, le fait qu'on en ait suffisamment pour les brader ne signifie pas que se soient exclusivement des titres ringards ou frelatés ! Qui pourrait écrire ça de Nana, ou de Gunnm ?

Que vous dire d'autre ?Ah oui : il y a aussi de nombreuses BD vendues 1€. On le fait toute l'année, mais là, il y en a plus.

 
Soirée LITCHI HIKARI CLUB
 

Venez nombreux, vendredi prochain le 27 mai, à partir de 18h, faire la fête pour le lancement en avant-première de l'édition française de Litchi Hikari Club, étonnante adaptation en manga d'une pièce de théâtre des années 80...

 Litchi Hikari Club, c'est le nom d'une pièce de théâtre de la troupe underground Tokyo Grand Guignol dans laquelle une bande d'étudiants dépravés cherche à orchestrer la fin du monde. Dissension et défiance, rapidement, germent au sein du groupe, et l'appétit des protagonistes pour le sang se retourne alors contre eux.

Meurtre par éviscération, viol à la barre à mine, démembrements en série opérés par un robot alimenté aux litchis comptent parmi les atrocités mises en scène dans ce livre avec une crudité raffinée. Et pour cause, violence et frontalité confinent à l'absurde car c'est précisément ce que commandent les codes d'un genre littéraire japonais voué à la contestation sociale.Alors vous voilà prévenus, Litchi Hikari Club peut apparaître dénué de sens, d'une violence incompréhensible, et parfois même d'une débilité profonde, mais c'est à travers ces spectacles aux traits culturels très marqués qu'une jeunesse espérait se libérer du poids d'un Japon sur le point d'exploser sous la contestation sociale.C'était la folie pure comme échappatoire à la réalité.

 
Manga (vieux)
 

"Rrrraaaahhhh ! Il est vieux ce manga ! Raaaahhh comment il est vieux ce manga ! J'y crois pas !" s'écrie une adolescente, à l'allure farouche et replète, à l'adresse de ses copines.

"Mais, regarde, ils sont tous vieux !" lui répond avec un air de dégoût l'une d'entre elles, plutôt observatrice. 

Chez Aaapoum Bapoum les Samouraï deeper Kyo  sont à 3,50€ pièce. les 5 pour 15€.

Nous avons aussi régulièrement des Hunter X Hunter et des Naruto, mais ceux-là on les vend facilement 4€ pièce (les 6 pour 20€) parce qu'ils sont beaucoup moins vieux.

 
Une vie dans les Marges
 

Ou la naissance du manga...

Une vie dans les marges vient d’arriver en magasin. Autant le dire, c’est l’évènement éditorial du premier trimestre. Personnellement, je parie même pour un prix du meilleur album au festival d’Angoulême 2012. Toutes les conditions sont réunies pour que l’autobiographie en deux volumes de Yoshihiro Tatsumi remporte le premier prix.

Il y a tout d’abord le travail de mémoire : Une vie dans les marges retrace le parcours du père de la bande dessinée adulte japonaise, le Gekiga. Inventé vers la fin des années 50, le gekiga se voulait une bande dessinée au langage différent, plutôt dramatique, et aux thématiques adultes, le plus souvent contemporaines.

Au cours de sa carrière, Yoshihiro Tatsumi croise les plus grands noms, assiste et participe au boom de la bande dessinée, regarde son pays se reconstruire sous l’influence de l’occupant américain. C’est le témoignage d’une époque clé, durant laquelle le manga devient un support d’expression extrêmement populaire, une bande dessinée dont l'influence sur la socièté sera bien plus grande que dans n’importe quel autre pays, et dont les plus grands acteurs sont morts.

Enfin, il y a la qualité de fabrication. Le livre est splendide. Couverture cartonnée, cahiers cousus, jaquette avec un poster à son verso, préface et postface uniques à l’édition française, signées par son éditeur japonais… forment un écrin de toute beauté à cette peinture d’un monde en mutation, d’un art en devenir, et de ses artisans, des hommes simples, en butte à leur propre limites comme à la société, aux aspirations merveilleuses, et aux doutes d’une profondeur impénétrable.

C’est la naissance de la bande dessinée japonaise moderne, le manga que vous avez toujours connu comme s’il avait de tout temps existé, qui se joue entre ces pages. Et pour rien au monde vous ne voudriez manquer ça.

Une vie dans les marges, Yoshihiro Tatsumi, 452 pages, 33 euros, dans nos librairies.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici la bande annonce de l'adaptation animée à sortir prochainement...

 
IMHO à la radio
 

Le manga et la mort

Samedi soir,  sur France culture, l'émission Mauvais Genres de  François Angelier était consacrée au thème du cadavre dans les mangas. Maître Angelier a donc animé une conversation réjouie entre Olivier Paquet, Jean-Marie Bouissou et Benoît Maurer des éditions IMHO. Deux des titres récents du catalogue de cet éditeur étaient ainsi à l'honneur : Carnets de Massacre de Shintaro Kago et Tokyo Zombie de Yusaku Hanakuma.

Ça tombe bien, c'est deux titres sont en vente à AAAPOUM BAPOUM en élégantes piles immanquables.

Tokyo Zombie, 12€Carnets de massacre, 18€.

Pour réécouter l'émission et pour la podcaster...

 
Dohé et Yumemakura n'ont jamais été scouts
 

On ne joue pas avec le feu

Taitei no Ken est une série en cours de publication chez Glénat mélangeant allègrement la fantasy, le chambara et la science-fiction, entendez que des ronins y fréquentent des sorciers et des extraterrestres. C'est plutôt délirant et mis en scène sans aucun humour, ce qui est très réjouissant. C'est le coréen Dohé (ou Dohe ou Dohae) qui mène cette adaptation d'une série de romans de Baku Yumemakura.

Il y a des choses que j'admets facilement dans un cadre de fantasy. Les protagonistes courent à reculons, font des bonds formidables, ont des têtes d'animaux... etc. Soit. Ces extravagances sont même recommandées dans ce type de divertissement. Ce que je ne peux accepter, en revanche, c'est qu'on fasse n'importe quoi avec la vraisemblance de l'environnement présenté comme traditionnel et inchangé par rapport à notre expérience du monde. Ainsi quand je vois, au cours du tome 3, Gonzo le chasseur d'ours prendre une branche dans un feu pour s'éclairer la nuit et marcher dans la forêt avec, là tout d'un coup pour moi, tout l'édifice s'effondre et la crédibilité de l'univers se délite. On voit que Dohé, occupé qu'il était à devenir mangaka, n'a jamais eu la chance de poser ses fesses autour d'un feu de camp, et n'a même jamais entretenu un feu de cheminée. En effet, quiconque a un minimum d'expérience campagnarde sait qu'une fois ôtée du foyer toute branche voit sa flamme s'étioler jusqu'à ne présenter bientôt qu'une extrémité rougeoyante... qui ne tarde guère à s'éteindre. Dès lors il est impossible d'espérer s'éclairer avec un tel brandon et encore moins se promener avec.

Pire, plus loin, le gars Gonzo va même jusqu'à enflammer un autre bout de bois juste en le mettant en contact avec sa branche initiale. Bravo. Non seulement c'est impossible, à moins d'avoir tout aspergé d'essence avant, mais en plus on se demande pourquoi ce chasseur éprouve le besoin de se faire repérer à distance par la proie qu'il traque.

Cependant, il ne faut pas en vouloir à Dohé car en fait il se montre, comme à l'accoutumée dans cette adaptation, parfaitement fidèle au texte de Yumemakura (auteur entre autres du Sommet des dieux), également disponible dans la récente collection romans de Glénat sous le titre de L'Epée de l'Empereur :

"Gonzo s'empara donc d'une branche morte qui se consumait dans le feu et vint rejoindre Shirotora [c'est le nom de son chien] en tenant la torche improvisée. [...] Ils marchèrent pendant plus d'une heure. [...] Shirotora vint se placer devant le trou et aboya.Gonzo s'approcha doucement du bord. Il vit quelque chose sans le discerner clairement. Le chasseur ramassa une branche morte par terre, l'alluma, puis la jeta dans le trou.“Qu'est-ce que c'est ?!” s'exclama-t-il d'une voix basse."

Bon c'est pas très grave... Après, grâce à l'arrivée d'une mousse extraterrestre, d'une femme qui se bat avec ses cheveux et d'un artefact catholique qui fait planer, j'ai réussi à me remettre dans l'histoire, mais il s'en est fallu de peu que je ne stoppe ma lecture.

Taitei no Ken tome 5 à paraître le 26 janvier.L'Épée de l'Empereur tome 2 à paraître en juin 2011.

 
Plus forte que le sabre de Hiroshi Hirata
 

Hirata le chantre de l'anti-yaoï

Si comme moi le consensus intello autour de Hiroshi Hirata vous a toujours un peu gonflé, si comme moi vous avez souffert en lisant le pensum qu'est L'âme du Kyudo, alors je vous recommande chaudement la courte série Plus forte que le sabre, qu'Hirata publia au Japon il y a près de vingt ans et dont les éditions Delcourt ont bien entamé la traduction (le tome 2, sur 3, vient de sortir)

Pour un auteur réputé sérieux, Hirata s'y montre bien délirant.C'est le portrait d'une femme forte. Mais alors très forte. Comme Miss Hulk qui manierait le sabre aussi bien qu'Elektra. En plus c'est une formidable mère au foyer (quatre enfants top chrono). Nous sommes au XVIe siècle, il me semble (je ne suis pas très calé en histoire japonaise et je n'ai plus les livres sous les yeux), alors on peut dire qu'en plus elle se montre sacrément en avance sur son temps au niveau de l'affirmation du droit des femmes. Au début de l'histoire elle se marie avec un petit  seigneur féodal fauché et pas très finaud et...

Mais allons directement à l'essentiel :

première séquence d'anthologie : elle prend son beau-père dans ses bras et court le mettre à l'abri d'une attaque surprise de ninjas. (tome 1). L'effet est hilarant et permet de s'endormir le sourire aux lèvres.

deuxième séquence d'anthologie : bien que transpercée par de nombreux coups de sabre, elle met en déroute une bande d'au moins dix brigands. Une séquence d'action aussi bien découpée que les sabres y sont tranchants. Frank Miller ne sait plus faire ça depuis longtemps. (tome 1).

troisième séquence d'anthologie... (tome 2)J'imagine la tronche des lecteurs de Télérama, convertis à Hirata à cause du pensum sus-mentionné quand ils vont tomber dessus... Oui, car les Japonais aussi sérieux soit-ils semblent posséder un goût du trivial qui dépasse notre entendement, en tous cas le mien, à moi qui suis un homme prude élévé dans la lecture de Tourguéniev.

Un des nombreux fils de l'héroïne arrivé à l'âge de 13 ans est pris d'une frénésie sexuelle gargantuesque et viole toutes les femmes du fief. Le père, nobliau soucieux de l'humeur de ses paysans, explique à son fiston que c'est mal et lui conseille plutôt la méthode d'Onan. À laquelle, le fiston obéissant, s'adonne ensuite à longueur de journées dans de grands geysers de liquide séminal (si, si, je n'exagère pas)... Mais ça ne le calme pas vraiment.

Il va falloir que sa mère prenne les choses en main...La deuxième partie du tome 2 est beaucoup moins débile et plutôt finaude au final mais il faut dire que l'auteur y délaisse le fiston queutard pour se rencentrer sur son grand frère qui, lui, s'intéresse aux arts. Ouf.