La presse, ses aléas. Un sujet dont j'aime à discuter ici. Aujourd'hui, c'est l'autocensure le sujet. Et sur le thème, je conseille l'excellent strip de Lewis Trondheim paru dans le nouveau Ferraille illustré, portant sur les locaux de Télérama. Sorte de portrait alerte et curieux du magazine culturel le plus vendu en France, le magazine télé le moins vendu aussi. Commandé à une période difficile pour l'entreprise, le portrait dressé par Lewis Trondheim fut si juste que les commanditaires n'eurent d'autre solution que de le censurer. Connaissant moi même un ou deux membres de l'équipe rédactionnelle, je peux vous garantir que la bande de L.T. fit à l'époque grand bruit.
Pour ma part, c'est un autre problème qui m'amène à poster aujourd'hui. Ma nouvelle chronique pour Score doit être réécrite, et ne sera pas publiée telle que je l'envisageais. Il n'y a pas vraiment de censure, j'ai donné mon accord total. En fait, je dois même reconnaître que mon rédac-chef m'a donné de bonnes raisons pour recommencer ce papier. Seulement, dans le fond, le problème je le connais: je suis trop dur avec les éditeurs bd et ciné. Je dois certes redéfinir mon angle, mais surtout le mot d'ordre, c'est : " moins saignant".
Comment être critique si l'on ne peut attaquer? Ah publicité, quand tu nous tiens... trop par les couilles.
Ma chronique originelle dans la suite, et grand merci à l'inventeur du blog.
Travailler à Score.