Publications dans Février 2006
Offre spéciale !
 

Les ray-ban de Buck Danny

Les ray-ban de Buck Danny

Vidéo envoyée par aaapoum

Je peux plus les voir à la boutique ! Elles encombrent !

C'est dommage car il ya bien quelqu'un à qui elles feraient plaisir.

Aussi j'ai décidé que le premier client qui passerait en caisse en disant "Vive les faces-de-citron ! A bas l'impérialisme occidental !" pourrait repartir avec cette magnifique paire de Ray-Ban ayant appartenue à Buck Danny !

Le boitier porte quelques marques... Mais c'est fatal après plus de 50 ans d'aventures trépidantes.

 
Récurrence de la figure eastwoodienne
 

Vanité des vanités...

par Vlad

S’il est un auteur de cinéma qui aura joué avec sa figure d’icône, c’est bien M. Eastwood. Il a toujours apporté un soin infini à la modeler, la modifier, à la nuancer, à la polir, à la salir, à la vieillir, à la durcir, à l’adoucir… Si bien qu’avec le recul on peut considérer que c’est bien dans cette auto-sculpture que réside le fond de son œuvre. Son visage s’ossifiant étant devenu le miroir dans lequel l’humanité peut contempler ses vanités.

Cependant quelque chose a totalement échappé à son contrôle, c’est l’utilisation de son image par la bande dessinée franco-belge.

La première apparition d’Eastwood sur nos planches eut lieu dans les pages de Pilote. C’est le grand Gotlib qui en est responsable, à travers une histoire de la Rubrique-à-brac sur le western spaghetti. Rétrospectivement je me demande même si ce n’est par cette caricature que j’ai découvert le personnage, ayant eu en main la version album de 1971 (taume deux) avant de voir Et pour quelques dollars de plus en VHS…

Par la suite, après que l’attrait du charisme eastwoodien eût éclos en mon âme en même temps que les boutons sur mon visage, après que l’image lumineuse et cinématographique du personnage eût trouvée à mes yeux la primauté qu’une caricature de papier n’eût jamais dû oser usurper, je découvris dans le champ du neuvième art que nombreux étaient les dessinateurs qui avaient retentés l’expérience.

D’abord il y eut Jean-Claude Claeys, qui à la manière de Marniquet vingt ans plus tard, aimait à truffer ses histoires de représentations d’acteurs.

Claeys a un grand talent d’imitation de la photo et il est naturel qu’il ait souhaité s’affronter, pinceaux à la main, à la nouvelle icône et l’intégrer aux côtés de Mitchum, Sinatra et consorts.

Ce qui m’a fortement dérangé quand j’ai découvert Magnum Song, c’est que Eastwood y incarnait un personnage secondaire qui, en plus, se faisait tuer vite fait.

Mais bon il jouait un tueur à gage sans foi ni loi, ce qui prouve que Claeys avait tout de même intégré la dimension iconoclaste de la figure eastwoodienne.

Ce n’était pas très respectueux mais c’était bien dessiné…

A peu près à la même époque un jeune belge (25 ans alors), Yves Swolfs fait lui aussi jouer  Eastwood dans ses bédés. Sauf que réellement épris, il lui donne le premier rôle. Assez rapidement il apparaît comme évident que le héros de cette série est un homme sans nom nommé Durango. Swolfs a eu la prudence de ne pas chercher à reproduire le visage de Clint. Certes Durango endossera la panoplie et la gestuelle de Blondin, mais comme un acteur cherchant à incarner un archétype. Ce n’est pas la ressemblance formelle qui compte, mais le poids du ressenti. En bon adepte de l’Actor’s Studio, Durango se coule dans le personnage jusqu’à se que la ressemblance paraîsse exsuder de l’intérieur pour se répandre sur la surface des traits. Dès lors qu’elle importance que ses yeux soient verts, que ses cheveux soient trop longs, qu’il ne soit pas très grand et qu’il ait le flingue de Trintignant ?! Devant nos yeux il rejoue indéfiniment l’Homme sans nom. Cette qualité est d’ailleurs la principale faille de la série. Se cantonnant dans la répétition formelle de ce qui a été fait, jamais Swolfs n’anticipera le miracle d’Impitoyable.

Le mitterandisme s’étant bien installé, la télé ayant été privatisée et la liberté d’entreprendre encouragée, les choses se sont gâtées…

De 1991 à 1992, les jeunes éditions Soleil nous proposèrent les deux tomes de Corpus Christi. Une série avortée comme beaucoup d’autres par la suite.

Le projet était audacieux : faire se rencontrer et s’affronter DEUX Clint Eastwood. Un bon un mauvais.

Le premier extrapolation de ce qu’aurait pu devenir le bon Rowdy Yates de Rawhide devenu shériff. Le second caricature vulgaire du cynisme de l’Homme sans nom. Le scénario de cette  tentative n’est pas désonohorant (d’ailleurs signé par un vieux de la vieille, M. Rocca / Ramaïolli), mais quelle prétention d’utiliser un piètre dessinateur (ou un débutant) pour cette interprétation.

Regarder les gesticulations de ces deux ersatz de Clint tâchant de se donner une contenance c’est comme assister aux efforts de T. Girod pour imiter servilement la prestance d’un maître quasi homonyme qu’il n’a jamais pu côtoyer : c’est pathétique et c’est infiniment douloureux car ça donne l’impression qu’il n’y a pas d’espoir pour l’humanité.

Reste la tentative plus tardive de Lamy et Yann sur Colt Walker. Le dessin est bien meilleur mais demeure inégal. Il est loin en tout cas de pouvoir prétendre élucider la magie des traits de l’icône américaine. La série, servie par un bon scénario, s’arrêtera au second tome. Yann est un honnête homme. Et son projet entamé il a compris qu’il avait lui aussi pêché par orgueil. Jamais la figure eastwoodienne, que ce soit dans sa beauté ou dans les étapes de son flétrissement , ne serait réductible au fantasme de maîtrise d’un dessinateur. Jamais les infinies variations de la surface de sa peau ne seraient capturables par les rêts d’un démiurge du dessin, aussi puissant soit-il.

Jean Giraud ne s’y est d’ailleurs pas trompé. Suivant l’intuition de Gotlib qui avouait « que toute ressemblance avec Clint Eastwood est un vrai coup de pot !» (cf. illustration) si, dès 1974, il fait apparaître Eastwood dans Ballade pour un cercueil, il prend bien soin de l’utiliser à contre-emploi, lui donnant un rôle d'adjuvant rigolo qui meurt assez vite : celui du charlatan Hieronymus, le pourvoyeur de « l’elixir des dieux ». Giraud a bien compris que soit il va échouer à retranscrire la diversité monolitique des traits de la star, soit, s’il y parvient, le personnage va alors éclipser le lieutenant Blueberry en aura de virilité nuancée… Aussi se contente-t-il d’une brêve allusion drôlatique.

Finalement, le plus bel hommage que la bande dessinée franco-belge a rendu à l’icône on le doit aux Léturgie et à Yann, qui, dans Spoon et White rachète son orgueil passé : la figure du commandeur sera omniprésente dans la série, mais invisible. Les efforts de Spoon pour enfiler une panoplie qui ne lui sied guère sont à l’image des dessinateurs tentant de réduire et maîtriser le mystère Eastwood au détour d’un trait de plume.

Lire également :

Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 1 : Black is beautiful

Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 2 : Dans l'ombre du pistolero

Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 3  : L'oncle d'Irlande

Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 4 : Blah blah

Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 5 : jeunes talents Fnac 1999

 
LE blog est une merveille...
 

qui permet de montrer aux lecteurs ce qui normalement ne paraîtrait pas.

Par Stéphane

La presse, ses aléas. Un sujet dont j'aime à discuter ici. Aujourd'hui, c'est l'autocensure le sujet. Et sur le thème, je conseille l'excellent strip de Lewis Trondheim paru dans le nouveau Ferraille illustré, portant sur les locaux de Télérama. Sorte de portrait alerte et curieux du magazine culturel le plus vendu en France, le magazine télé le moins vendu aussi. Commandé à une période difficile pour l'entreprise, le portrait dressé par Lewis Trondheim fut si  juste que les commanditaires n'eurent d'autre solution que de le censurer. Connaissant moi même un ou deux membres de l'équipe rédactionnelle, je peux vous garantir que la bande de L.T. fit à l'époque grand bruit.

Pour ma part, c'est un autre problème qui m'amène à poster aujourd'hui. Ma nouvelle chronique pour Score doit être réécrite, et ne sera pas publiée telle que je l'envisageais. Il n'y a pas vraiment de censure, j'ai donné mon accord total. En fait, je dois même reconnaître que mon rédac-chef m'a donné de bonnes raisons pour recommencer ce papier. Seulement, dans le fond, le problème je le connais: je suis trop dur avec les éditeurs bd et ciné. Je dois certes redéfinir mon angle, mais surtout le mot d'ordre, c'est : " moins saignant".

Comment être critique si l'on ne peut attaquer? Ah publicité, quand tu nous tiens... trop par les couilles.

Ma chronique originelle dans la suite, et grand  merci à l'inventeur du blog.

Travailler à Score.

" Depuis que je travaille à Score, les attachés de presse de la bande dessinée n’ont de cesse de me contacter pour me vanter les mérites des adaptations de films à la mode. «Venez voir les Brigades du Tigres et lire la prequel de papier. Le scénariste du film, Xavier Dorison, est d’ailleurs un auteur qui vient du monde la bande dessinée ». Quelques heures plus tard mon téléphone sonne à nouveau : « Stéphane, j’ai pensé à toi, Ju-on sort en manga et Score justement a souvent parlé des films, je pense qu’un sujet serait parfaitement adapté pour ta rubrique BD». Hier Ring et demain que sais-je encore…

Pourtant dans ces pages vous entendrez peu parler, car a-t-on déjà vu une transposition qui mérite le détour ? Non, et c’est là le problème. Plus produits dérivés que livres à part entière, au mieux transpositions si collantes qu’elles n’enrichissent en rien, ces opérations marketings tiennent surtout du gadget de fan. Dans l’autre sens, me direz-vous, ce n’est guère mieux. Pour un Spiderman et un X-men décalqués sans déperdition (mais quel intérêt pour le calque ?), combien de Batman Begins racistes, et d’Enquête corse christianclavierisées ? Alors j’encourage le respect de l’équation une œuvre = un support. Et si cette discipline demande quelques efforts - dont celui de se forcer sur des médias que l’on n’a pas forcément l’habitude de fréquenter-, c’est aujourd’hui encore la seule et unique solution pour ne pas être déçu."

 
La nouvelle liquette de Spiderman...Troisième
 

" je ne comprends pas les personnes qui arrivent à remettre plusieurs fois les mêmes vêtements" disait Britney Spears ou sa copine dans une émission à la con.... Rassure-toi cocotte, apparemment les superhéros non plus.

Il y avait tellement de jouissance chez 'Arnaud de Pulp's, dans le mail qu'il m'a adressé pour me communiquer la nouvelle, qu'en lieu et place d'un de mes commentaires, je préfére vous proposer un copier/coller de son truculent courrier:

Au cas ou tu n'aurais pas encore vu cette photo, encore du spiderman mais cette fois sur sa nouvelle liquette pour le film.

rien de neuf semble-t'il, me diras-tu, mais héhéhé, et c'est là que reside l'intérêt de la chose, la photo est belle et bien en couleurs.

HAHAHA

Merci Arnaud...

Eh oui, comme vous l'aurez compris, le prochain Spiderman sera tourné en noir&blanc.

 
L'éprouvette n°1 est distillée
 

Un peu de carburant pour nos cerveaux

par Vlad

Ilest arrivé avant-hier ! Je l’attendais avec impatience ! Un critique denos relations en avait ramené un d’Angoulême et m’avait bien mis l’eauà la bouche en m’en lisant quelques passages délectables ! Le numéro 1de la nouvelle revue théorique de L’Association est disponible !

L’objet est à la hauteur de mes attentes.

Comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous, il est bien épais, bien imprimé, doté d’une belle maquette… (Lavidéo est privée de son, mais ce vous montre mon doigt boudiné c’estque le n° d’ISBN est bien dissimulé à l’intérieur, au sein d’ungénérique-ours facétieux, ce qui a beaucoup agacé nos voisins librairesde neuf, gestion informatique normalisante oblige, mais qui nous a bienamusé nous). Le tout à un prix raisonnable (20 €).

Ce premier numéro prolonge la réflexion entamée avec dynamisme et clarté par J-C Menu dans son ouvrage paru l’an passé : Plates-bandes (pourceux qui ne l’ont pas lu ce petit livre vilipendait les gros éditeursde BD qui empiètent sur le terrain de « l’Avant-garde », notion qu’ilpréfère à « éditeurs indépendants »).

Le volume mêle agréablement le distractif et le rélexif. L’humour de l’ensemble rendant plus digeste les passages les plus ardus (l’article Avant-garde & Monde-miroir, dans lequel Pacôme Thiellement tisse des liens entre Forest, Frank Zappa et Jacques Rivette a bien fait chauffer mes neurones atrophiés !). L’équipe rédactionnelle montre un souci constant de s’inscrire dans une continuité historique et surtout d’élargir son champ de références à l’au-delà du ghetto bédéïque. Ce qui est très plaisant dans ce projet, c’est que de même qu’il considère la bande dessinée comme un art qu’il faut traiter avec la considération qu’il mérite, il ne prend jamais les lecteurs pour des cons. Ainsi, le dossier consacré à la dédicaçomanie est davantage compatissant que réellement méchant. Il présente le grand mérite d’aborder ce phénomène comme une pathologie compulsive, soigneusement entretenue par les éditeurs. En tant que dealeurs professionnels nous pouvons témoigner de la justesse des observations ici recueillies (cf. notre note Le client drogué du jour) ! Outre ce dossier particulièrement jouissif, je vous recommande la très intéressante interview de Latino Imparato gérant du distributeur le Comptoir des indépendants (qui nous présente le point de vue d’une profession jusqu’ici pas trop consultée par les experts du microcosme) et la colère d’Yvan Alagbé (que nous partageons !) quant au saccage de l’œuvre de Ben Katchor par Casterman (Julius Knipl en collection Ecritures).

Il est probable que la presse ne retiendra de cette entreprise que les bordées d’insultes que J-C Menu distribue avec générosité à différents protagonistes du monde de la bande dessinée. Il faut bien dire que l’éditeur n’a pas peur d’accroître la liste des ses ennemis et que la question de l'art semble pour lui vitale ! Il ne faudrait pas que l’anecdotique prenne le devant : l’éprouvette (que l’on se retrouve ou non dans les vues qui y sont exprimées) est ce qui est arrivé de plus stimulant intellectuellement dans le petit panorama du discours sur la bande dessinée depuis les premiers numéros de la revue 9e art.

 
Pour ma paroisse...
 

...je prêche.

Par Stéphane

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Le nouveau numéro du magazine ci-contre sort demain avec une couverture signée Tardi. Pour ma part j'y anime depuis le début la section manga -que j'espère à votre goût pour ceux qui lisent. On y trouve également un trés copieux et joliement illustré dossier sur Emmanuel Guibert, le programme des conférences bande dessinée qui auront lieu au prochain Salon du Livre de Paris (et donc les 3 conférences manga que j'anime), des news, des interviews diverses et variées dont je ne peux encore vous parler car je ne l'ai pas lu (il est encore chaud du four)...

Petite news au passage, le magazine change de nom trés prochainement suite à un problème de droit...

 
Mais à quoi peut servir cette nouvelle liquette?
 

Toi aussi, viens découvrir les dernières tendances fashion des superhéros.

Alors j'en en avais déjà parlé, Spiderman change de liquette et, pas de bol, c'est Tony "j'ai pas de goût" Stark qui se charge du tricot...Bref, l'épisode est sorti hier dans les librairies d'import et, à l'image du costume, il est très laid car mal dessiné. N'empêche, voici un petit tour d'horizon des nouveaux attributs que confère ce nouveau costume à l'homme araignée, du moins dans ce premier opus. Ps: cliquez sur les images pour les voir en plus grands(attention je vous avertis à nouveau, c'est laid).

1/ S'il ne vole pas vraiment, Spiderman est maintenant capable de flotter, à l'image d'un deltaplane ou de la princesse champignon dans Mario Bros. (les fans de jeux vidéo me comprendront). Il lui suffit d'écarter les bras après une chute vertigineuse pour dompter les airs tel un cowboy sur une vache de rodéo.  A tous les mécréants qui s'autorisent à demander:  "Mais que faire pour lutter contre les odeurs de sudation que notre héros risque de répandre dans le sillon de son vol?"... je repondrais que les superheros ne transpirent pas.

2/ Grâce aux deux grosses coques qui lui recouvrent maintenant les yeux -et lui confère au passage une tête de mouche, ce qui n'est pas l'idéal lorsque l'on veut ressembler à une araignée- Spiderman est maintenant équipé d'une vision à infra-rouge. A quoi ça peut servir ? je me demande bien. Et surtout comment faisait-il avant ?

3/ Enfin, must du must,  Spiderman est désormais insensible aux projectiles des armes à feu. Comme vous l'aurez deviné, son nouveau costume est recouvert d'une matière type Kevlar ou adamatium -ce fameux métal indestructible qui n'existe pas dans la vraie vie -sinon ça serait trop n'importe quoi- mais dont est recouvert Serval dans les comics. Du coup, Spiderman, si gracieux et rapide auparavant, n'évite plus rien et se mange tout dans la face, un peu comme Terminator. Pratique pour le quotidien mais vraiment ennuyeux pour le lecteur, ce nouvel attribut.

Alors, à quoi il sert ce nouveau costume? A rien, justement...

D'ailleurs, comme le préfigure sur la couverture  le bandeau annonçant l'arrivée imminente du cycle Civil War (évènement de l'été dans lequel tous les superhéros seront contraints de dévoiler leur identité), cette alliance Iron Man & Spiderman n'est pas faite pour durer. Les nombreux "mon ami fidèle" et "je te dois énormement mon meilleur pote de tous les temps" qui parsèment ce premier épisode accentuent d'ailleurs lourdement la trahison qui s'annonce.  Pas difficile d'entrevoir en effet que Spidey refusera l'exposition publique, alors que Stark n'a jamais rechigné à le faire. Ils seront bel et bien ennemi cet été, et ce triste évènement sera l'occasion idéal pour Spidey de rendre à cet ancien ami sa liquette pourrave.

 
Programme télé
 

Pour une fois qu'il y a un truc dans la petite boîte....

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Dans le lien qui suit ici, vous trouverez le détail d'une émission à diffuser sur la chaine Arté le mardi 7 mars, dans laquelle est invité Lewis Trondheim. Rendez-vous est pris, pour ma part.

 
Manga news à gogo...
 

Par Stéphane, qui décidement aime le vrac

- Où l'on apprend que Naruto, en plus d'être le manga le plus vendu en France avec près de 80.000 exemplaires par numéro, d'être le numéro un des show télévisés favoris des enfants au Canada (d'après la récente enquête du célèbre institut national Take note), vient en plus d'entrer à la 147eme place des meilleures ventes de livres au U.S.A ( c'est la seule BD du classement au passage). Un sacré carton international ce Naruto.

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- Où l'on s'amuse des bonnes blagues internet, comme cet article pastiche sur la naissance du premier enfant manga (lecture certes vraiment dispensable mais qui m'a autant amusée qu'elle m'a fait froid dans le dos, alors je vous la confie quand même).

- Où l'on découvre le classement des meilleures entrées cinéma 2005 au Japon, que ce soit en film d'animation dont l'archipel est très friand comme en cinéma plus traditionel. Et ainsi constater avec un plaisir immense que chez  les nippons, la daubasse Star War se fait kicker le fion par le Château Ambulant, bon premier qui ramasse trois fois plus de recettes que le navet galactique et  deux fois plus que l'adaptation du magicien Potter. Un grand "Hourra" pour ces gens de bon goût

- Où l'on se renseigne sur les diplômes universitaires capables de vous former comme Vladimir et moi au merveilleux monde de la bande dessinée et de l'entertainement (Ce lien n'est pas une blague, les places sont limitées car c'est un évènement unique, c'est fou non ?).

- Où, si l'on parle japonais,on peut faire son shopping dans le tout nouveau tout beau magasin des studios Ghibli ( tu me le referas, vieux grigou Miyazaki, le coup du "nous chez Ghibli, on est pas trop portés sur l'argent...") et s'habiller en Totoro avec la nouvelle ligne de vetements à l'image des personnages phares du studio. Regarder quelques extraits des nouveaux courts-métrages du musée des dits studios ici.

-Et enfin où l'on peut admirer devant une bonne tasse de chocolat chaud LA TOUTE NOUVELLEMENT DEBARQUEE AUJOURD'HUI BANDE ANNONCE DU PROCHAIN FILM DES STUDIO GHIBLI, Gedo Senki, réalisé par le fils du célèbre réalisateur, à sortir au Japon cet été...

Alors, elle est pas fraîche ma news... bref, bon surf à tous...