Publications avec le tag Eastwood
Petit Format, avant de retourner à la poussière vient faire un tour chez nous !
 

Rien de neuf, que du vieux et c'est tant mieux !Pierre, tu seras content de constater que je t'ai laissé à Serpente 286 petits formats à trier, à expertiser, à nettoyer, à emballer et à étiqueter. Parmi eux tu trouveras de nombreuses couvertures qui te réjouiront, comme ce Elvifrance au joli titre de Mourir et pourrir et dont le contenu n'a, comme souvent, rien à voir. En l'occurence il s'agit plutôt d'une relecture sado-maso des Poupées du Diable de Tod Browning.

Pour ma part j'ai été assez content de trouver un Vigor avec un Clint Eastwood en couverture, tout droit sorti de Kelly's Heroes, De l'or pour les braves, un film que trente ans après Donald Sutherland avait injustement et audacieusement qualifié de "révisionniste".

 
Le bain du pistolero
 

Un nain vaut mieux que deux Rosita

Quel dommage que le nain de L'Homme des hautes plaines ait été remplacé par Rosita (Wanted tome 2, planche 44).Girod, le dessinateur qui passa sa jeunesse a imiter Giraud pour finir par remplacer Swolfs... Voilà qui donne à penser.

On a un tome 5 de Wanted en rayon à Dante. 20€. Je sais qu'il y a pas mal de gens qui le cherchent.

 
Pour un clin(t) d'œil de plus
 

Tueur repenti ? Jusqu'à quand ?

Grâce à nos chers voisins de Pulp's Comics, j'ai pu lire la dernière sensation yankee qui est sortie cette semaine : Old Man Logan, part 0ne, paru en VF dans la revue Wolverine n°183.

Mark Millar scénarise ce futur délabré dessiné par Steve McNiven, où les vilains ont pris le pouvoir. Si l'affaire ne me convainc pas vraiment pour le moment (en même temps, 24 pages c'est court pour se faire un avis), je n'ai pu passer à côté de la figure de Logan, en vieux tueur repenti, ex-homme le plus dangereux du monde, devenu éleveur de cochons...

J'y vois là un clin d'œil évident à qui vous savez dans un de ses meilleurs films, justement oscarisé. Ce n'est d'ailleurs pas la première empreinte eastwoodienne de la carrière du mutant griffu, mais est-ce vraiment la peine d'enfoncer des portes ouvertes ?

Bon dimanche et bonnes lectures.

 
Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 3
 

L'oncle d'Irlande

Décidément, des nouvelles déclinaisons se dévoilent chaque mois à mes yeux et viennent enrichir notre corpus d'étude. Ma dernière trouvaille se trouve dans le tout à fait honnête et bien mené  polar d'Arnaud Guillois : L'Irlandais, histoire complète publiée en trois volumes chez Carabas entre 2004 et 2006.

L'auteur ne recherche pas dans ces pages une ressemblance parfaite, mais bien une évocation du personnage eastwoodien pour incarner l'oncle du narrateur.  Oncle Harry (un  prénom  qui n'est pas innocent) est donc la figure paternelle et salvatrice, le deus ex machina qui vous arrange les bidons quand ça va mal. Un ancien de l'IRA exhilé, reconverti en patron de bar... 

Personnage apparemment périphérique au premier abord, il se revèlera  de premier plan. Il est introduit ainsi par la voix-off du héros : "J'adore mon oncle. Son franc-parler. Ses gestes. Sa gueule d'acteur américain".

Citation bien appuyée pour convaincre ceux qui pensent que je suis dérangé à voir des eastwoods partout !

 
Récurrence de la figure eastwoodienne, annexe 2
 

Dans l'ombre du pistolero

par Vlad

L'occasion est trop belle pour que je n'en parle pas.

C'est la grosse opération Marvel de début février, annoncé depuis des mois. La préquelle de La tour sombre, le fameux cycle de fantasy du maître du fantastique et du suspens,  Stephen King.

Dark Tower, The Gunslinger Born, va nous retracer en 7 épisodes la jeunesse de Roland le Pistolero. Ce n'est donc pas King lui-même qui scénarise (comme cela avait été annoncé au début)  mais Peter David. Déception chez les fans de l'écrivain, réjouissance chez les supporters de Hulk.

Au dessin Jae Lee, aux couleurs Richard Isanove. Deux complices qui n'ont pas hésité à rendre hommage (on ne va pas écrire plagier quand une image est aussi connue) à la célèbre photo de Josey Wales.Notons que le grand Glenn Fabry l'avait déjà utilisée pour une couverture de Preacher special, The saint of killers #1.

Pour la variant cover, Quesada non plus n'a pas lésiné sur la citation du fameux renégat hors-la-loi incarné par Eastwood en 1976.L'utilisation de l'icône indéboulonable leur est d'autant plus aisée, que le texte de King lui-même y fait appel dans le premier volume de la saga. Je n'ai pas les livres à portée de main, mais je me souviens que le personnage du gamin, apercevant une photo de Clint devant un cinéma, lui trouve une grande ressemblance avec le Pistolero.

Bon tout ça à l'air bien sympa. Je n'ai lu que les trois premiers romans du cycle, mais je peux les conseiller : c'est vraiment au-dessus du reste de la production de l'écrivain. On verra si cette préquelle bédéïque vaut le coup ou si ce n'est que du business.En attendant vous pouvez toujours vous procurez le sketchbook gratuit (couverture ci-contre) avec des crayonnés de Jae Lee et une décomposition du travail d'Isanove.  Chez Pulp's en face ils en ont plein... Arno aurait eu la vélléité d'aller en distribuer à la sortie du RER, alors il en avait commandé des kilos.

Merci à la Pulp's team.Lire également :Récurrence de la figure eastwoodienne : vanités des vanitésRécurrence de la figure eastwoodienne, annexe 1 : Black is beautiful