Publications dans Comic
Le Believer n°1, éditions Inculte
 
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Du neuf pour les vieux JUB ?S; du aaablog m'en avait parlé. Avant je ne savais même pas que ça existait. Comme beaucoup de choses. The Believer est donc une revue culturelle nord-américaine qui existe depuis une décennie. Chacune de ses couvertures est dessinée par un certain Charles Burns. Son angle d'attaque semble être le même que  Les Inrockuptibles d'il y a 20 ans... Rock, littérature, attitudes sans attachés-cases, contre-culture désormais dominante.Voilà que les éditions Inculte se proposent de traduire et d'éditer les pages les plus pertinentes de cette revue. Ainsi la semaine dernière est paru le n°1 de ce qui espère devenir un trimestriel. The Believer devient donc en français Le Believer. L'aspect austère de la maquette des 128 pages me séduit assez.Au sommaire de ce numéro 1 il se trouve une interview qui nous intéresse au premier chef et qui devrait interpeller notre clientèle.  7 pages sont consacrées à Daniel Clowes. Pour l'instant c'est la seule chose que j'ai lue et je l'ai trouvée très bien. Trop courte mais bien. Je suis content de constater que Daniel Clowes voit son œuvre de la même façon que moi. Il y exprime avec humour, de fort belles choses et un point de vue que ne doit pas partager Enki Bilal :

" Ce que j'ai tellement envié en regardant le film se faire [Ghost World], c'est la facilité avec laquelle on peut changer l'histoire au montage. C'est comme écrire un roman : on peut déplacer des paragraphes, supprimer des personnages, continuer sans cesse à modifier. Avec une bande dessinée on ne peut pas faire ça, c'est impossible. Les cases sont organisées en grille de telle façon qu'on ne peut pas les déplacer ou insérer autre chose, sans quoi la page entière s'effondre."


Le sommaire semble contenir d'autres pages intéressantes, mais dans l'urgence propagandiste dans laquelle je me trouve, je me dois de vous informer avant de tout lire.Le garçon qui nous a déposé les revues nous a gratifié d'une fort élégante affiche, assemblant une foule de portraits d'auteurs dont la revue américaine a parlé. On peut ainsi y voir la tête de Lovecraft juste au-dessus de celle de Nick Cave, et ça, c'est un signe qui ne trompe pas : l'entreprise mérite d'être soutenue.Vous pourrez acheter le Believer chez nous. Son prix est de 15€.Également au sommaire : Don deLillo, Greil Marcus, Harry Matthews, Nick Hornby...EAN : 9782916940762http://www.inculte.fr/Le-Believer-01Par ailleurs il semble bien qu'il y ait demain une soirée de lancement de la revue à la librairie parisienne le Monte-en-l'air demain soir jeudi 29 avril 2012...http://www.facebook.com/events/135194596609700/

 
Malet et Criminal
 

Faits divers, Histoire et Bande dessinée

En dehors de la lecture d'illustrés pour la jeunesse, mon autre grande réjouissance littéraire est mon rendez-vous hebdomadaire avec le Canard enchaîné. Cette semaine j'ai été fort gâté avec le n°4765, car deux articles y semblaient des échos évidents du catalogue de notre librairie.

Tout d'abord parce qu'était chroniqué par Alain Dag'naud un livre paru au mois de janvier : La conspiration du Général Malet, de Thierry Lentz, aux éditions Perrin, qui raconte donc avec précision "l'improbable aventure du Général Malet, qui profita de l'absence de Napoléon, en campagne en Russie, et de la crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière, (…) pour tenter un coup d'état".

Tel est également le sujet de l'excellente bande dessinée de Nicolas Juncker parue chez Treize Étrange en 2005, dont le titre est tout simplement Malet. Or il se trouve que nous avons récupéré, il y a peu, une pile de ce pertinent ouvrage de 168 p., en première édition, que nous vendons au prix de 10€.

Ensuite, dans la toujours formidable chronique judiciaire de Dominique Simonnot, j'ai lu la mésaventure de deux jeunes braqueurs inexpérimentés, qui m'est apparue comme une version parodique et dérisoire de l'ouverture  de l'exceptionnel tome 1 de Criminal, cette bande dessinée étatsunienne de Ed Brubaker et Sean Phillips. Une ouverture dans laquelle, après un braquage foireux, le très prévoyant Léo échappe à l'étau des forces de police grâce à une panoplie de cycliste.

Or il se trouve que j'ai reperé dans le rayon comics de la rue Serpente un fort bel exemplaire de ce fameux tome 1, ainsi qu'un non moins beau tome 3. Ils sont tous les deux en occasion, à 10€ et peuvent permettre à un curieux de démarrer cette magistrale série noire, dont le tome 6 est annoncé sous peu en français par les éditions Delcourt (un tome assez surprenant au demeurant par son petit côté Colombo sans Colombo). Chaque tome de Criminalest une histoire complète pouvant se lire indépendemment. L'ensemble formant toutefois une fresque ou se croisent de nombreux personnages. Il vaut toutefois mieux lire le tome 2 avant le 4. Remarquez que nous n'avons pour le moment aucun de ces deux volumes, donc il n'y a pas de problèmes.

Que de joie dans un seul billet.

 
Stormwatch : Team Achilles de Wright et Portaccio
 

"— On est pas des super-héros ! On tue des super-héros."

Je ne connais pas ce Micah Wright qui a écrit le scénario de cette mini-série initialement parue aux États-Unis en 2002-2003, mais je suis certain qu'il doit être un très agréable compagnon de barbecue. Je suis aussi certain que, lui et moi, nous avons peu de chances de nous retrouver dans le même camp en cas de guerre civile...

Après la dislocation du groupe initial de Stormwatch... Bon je m'arrête tout de suite pour avertir les puristes : je n'ai jamais lu un seul Stormwatch auparavant, donc il se peut que ce petit article contienne quelques raccourcis, inexactitudes et approximations. Donc après la dislocation du groupe Stormwatch et la création par certains de ses membres de The Authority (un groupe de super-héros créé par Warren Ellis, animé par le feu de la révolte et refusant le joug des superpuissances et de leur instrument, l'ONU) il se trouve qu'un nouveau groupe Stormwatch est recomposé toujours au service de l'ONU. Quand le volume que nous évoquons aujourd'hui débute, ce nouveau Stormwatch n'est pas encore opérationnel. Il est en train d'être réuni par un commandant musclé nommé Ben Santini, arborant une mâchoire carrée, une chevelure drue peignée vers l'arrière et un sens tactique plus fin qu'on ne pourrait le supputer au premier regard.

Ce gars-là n'aime pas les super-héros, qu'il qualifie de "Super-Connards". Il n'aime pas non plus les Français, car c'est bien connu, le peuple français est lâche. Les super-héros sont des détraqués et s'ils sont arabes ou serbes, ils sont terroristes. Il faut donc leur cogner sur le museau. Aucun super-héros ne résiste à un bon enchaînement de coups de genou / coups de coude bien envoyé par un expert en close combat. Aussi Santini s'entoure d'une belle équipe de moustachus peu versés dans le sentimentalisme et privilégiant l'amitié virile des vestiaires à une vie de famille routinière.

Une fois acceptés (ou encaissés) ses partis pris idéologiques, Stormwatch : Team Achilles est une divertissante chasse aux terroristes qui ne cache pas son penchant pour les films de Steven Seagal. Ceux qui n'aiment pas The Autorithy seront contents de voir ces gauchistes arrogants se faire rosser. Violent et réac, ce Semic book vous fera passer un instructif moment servi dans un dessin post-Lee/Silvestri. Chez Aaapoum nous vendons cette douce détente 8 €, ce qui est toujours plus agréable que les 13,90 € initiaux.

 
MOMENT D'ANTHOLOGIE AVEC CONAN
 

"Ce petit est dur comme le cœur de Crom ! Il nous en coupera, des oreilles pictes !"

Oui ! Conan bébé par Richard Corben ! Brandi à bout de bras musclés par son grand-père Connacht... C'est dans l'excellent Conan : Cimmérie publié en français l'été dernier par Panini. Une très bonne histoire de Timothy Truman entremêlant des péripéties du Cimmérien avec l'écho d'aventures passées de son aïeul. C'est très bien écrit dans le respect du lyrisme howardien et parfaitement mis en scène par Tomás Giarello (pour les séquences Conan) et par le vieux Corben, idéalement choisi pour évoquer l'histoire du grand-père et des générations passées de héros.Un livre hautement recommandable et qui serait parfait s'il n'était parsemé des atroces couvertures des fascicules originaux, signées par l'incongru Frank Cho — on se demande ce qu'un chien parfumé dessinateur de pin-ups vient faire par ici.

Conan : Cimmérie, Panini, 192 p. couleurs (de José Villarrubia), 24 € dans le circuit du neuf

 
Jonni Future de Steve Moore et Arthur Adams
 

Une poitrine abondante gêne-t-elle la manœuvrabilité du réacteur dorsal ?

Je les aimais bien, les Semic books. Ils étaient élégants et, à  75 %, c'était au moins des livres agréables. J'ai été un peu triste quand Semic a perdu la quasi totalité de ses licences américaines. Ainsi mon étagère supérieure allait arrêter d'être encombrée par de nouvelles tranches noires. Je pensais connaître tous les titres, mais en fait, vers la fin, 2004-2005, j'en ai loupé pas mal, comme ce Jonni Future de Steve Moore et Arthur Adams. Steve Moore est présenté sur le rabat comme un scénariste anglais ami de Alan Moore (ça fait toujours bien, un peu comme de dire qu'on a travaillé chez Aaapoum Bapoum). Steve serait même "celui qui a tout appris à Alan". C'est vrai qu'il y a un certain état d'esprit commun qui mêle révérence et dérision en abordant les classiques de la SF rétro. La série Jonni Future fut d'ailleurs initialement publiée par ABC dans les Tom Strong's Terrific Tales où l'on trouvait aussi les aventures du "jeune Tom Strong", de la plume du même Steve Moore.

Nous avons donc affaire à 9 courtes histoires qui forment un hommage à la science-fiction d'exploration aventureuse et exotique telle qu'elle se déploya au Etats-Unis dans le sillage des aventures de John Carter, le Guerrier de Mars d'Edgar Rice Burroughs (1912),  jusqu'à Adam Strange à la fin des années cinquante, sans oublier l'excellent Flash Gordon.

Jonni Future est surtout une série humoristique qui repose sur l'idée de remplacer le traditionnel héros masculin par une créature qui aurait beaucoup de mal à cacher qu'elle est une femme. Ainsi le héros viril qui offrait sa protection aux femmes réfugiées à ses pieds et accrochées à ses genoux est remplacé par une version triomphante des créatures mêmes qu'il défendait.

Jonni Ray, une jeune femme respirant la santé, hérite du manoir de son oncle, qui écrivait de la science-fiction sous le nom de Johnny Future. Jonni se rend vite compte que le manoir recèle un pont dimensionnel et que les aventures narrées par l'oncle, fussent-elles très mal écrites, étaient parfaitement vraies : de l'autre côté son oncle était un véritable héros galactique. Le costume et la fonction font partie de l'héritage et voilà la belle Jonni amenée à faire la justice et à sauver le monde, aidée par un homme-tigre se consumant de désir pour elle.

Les histoires sont souvent réussies, mais elles souffrent un peu de leur briéveté, qui fait pourtant leur singularité. Le second degré est sympathique, mais il n'est véritablement digeste sur le long terme que porté par une histoire vraiment accrocheuse au premier degré. C'est ce que réussit si bien Alan, mais que Steve maîtrise moins, car il ne prend pas le temps. Du coup on s'attache moins aux personnages et aux enjeux.  Il manque un protagoniste entre Jonni et son tigre, qui relancerait un peu la conversation...

Une mini-série agréable mais pas fondamentale.

Si je suis aussi décontracté pour expliquer ici que mon produit est assez honnête mais sans plus, c'est que pour convaincre les lecteurs, Jonni Future a des arguments qu'aucun de mes babillages verbeux ne saurait effriter. Portée par le dessin précis d'Arthur Adams et l'encrage soigneux d'Al Gordon (sauf sur l'avant-dernière histoire où ils devaient tous deux avoir une sacrée grippe), la plastique de l'héroïne saura convaincre beaucoup de nos clients toujours prompts à acquérir le moindre fascicule arborant un beau fessier ou une poitrine abondante. Les fesses de Jonni Future sont parfaitement moulées dans sa combinaison, et ses seins débordants sont... bref, je ne me fais aucun souci quand à l'avenir des dix exemplaires que nous avons récupérés et que nous vendons 9,90 € (prix initial 11,90€).

 
Avengers Academy
 

Du bon divertissement Marvel

Le Marvel Heroes n°7 (nouvelle numérotation) sorti il y a un mois est agréable pour deux raisons. La première c'est qu'on nous a débarrassés, (contrairement à ce qu'on pourrait penser en voyant la couverture) de la pénible série consacrée au Hulk Rouge, personnage pitoyable aux origines grotesques et aux aventures consternantes. La seconde c'est que nous avons droit à une double dose d'Avengers Academy. Cette série récente, mettant en scène des personnages authentiquement neufs est de loin la meilleure de la revue et mérite à elle seule l'achat de ce titre en attendant une peu vraisemblable publication en recueil.

Une poignée d'adolescents à super-pouvoirs avait été prise en main par Norman Osborn au temps où ce dernier était le chef du monde (c'était le Dark Reign). Forcément Norman œuvrait pour faire de ces jeunes à problèmes de véritables super-vilains. Depuis, les bons ont repris le dessus (C'est l'Heroic Age) et ils se sont demandé ce qu'ils allaient faire de cette bande de jeunes pas forcément foutus... Naît alors la "Avengers Academy", créée pour canaliser, sous la férule de Hank Pym, le potentiel de ce groupe dans la bonne direction et tâcher d'en faire une éventuelle relève pour quand les Vengeurs seront trop vieux (ha ha !).

La principale tâche des bons scénaristes qui reprirent l'œuvre de Stan Lee fut d'insuffler un peu de nuance dans des personnages un peu bruts de décoffrage et pas toujours très subtils. Claremont s'en sortit bien en créant la seconde équipe des X-men qui mêlait nouveaux et anciens personnages. Miller fit des merveilles avec Daredevil. Plus récemment, des gens comme Morrison, Bendis ou Millar surent troubler le monolithisme de certains héros. Dans le cas de Avengers Academy, Christos Gage donne dès le départ une personnalité riche et ambiguë à une poignée de personnages nouvellement créés, avec lesquels il jouit d'une certaine liberté. Le résultat est brillant et fluide... Pas besoin pour lui de se compliquer la vie à essayer de rétro-insérer des traumatismes dans le passé de persos ultra-connus pour tenter d'en épaissir le vécu, processus parfois grippé par des manipulations couinantes qui laissent le vraisemblable sur le bas-côté.

Le résultat est une série qui se lit avec grand plaisir, aux dialogues impeccables, à l'humour rendant supportables les souffrances intimes d'adolescents perturbés au destin compliqué et subissant d'énormes pressions tout en tentant de devenir adultes. Gage met bien en relief les enjeux d'un suspense qui repose sur la fragilité mentale de personnages trop influençables car manquant de repères et d'expérience. Ici les principaux combats sont intérieurs.

Après un épisode 4 à la conclusion décevante car trop brusque et peu crédible, la série repart en beauté dans ce numéro de Marvel Heroes. L'épisode 5 nous montre "Foudre", un personnage qui semble n'être motivé que par le désir d'être célèbre, tandis que l'épisode 6 se concentre sur "Reptil" le nouveau chef de classe, en pleine crise de confiance en lui, qui tremble de voir son rêve d'héroïsme gâché par les ambivalences de la réalité.

 
Captain America
 

Opportunisme

Et voici rue Dante une collection complète de Captain America en 27 n° publiés chez Artima entre 1979 et 1984. Ils reprennent des épisodes publiés initialement aux Etats-Unis entre 1969 et 1980. Tous en bon état. Ne comptez pas sur moi pour vous parler de la qualité du contenu, je n'ai lu du Captain America que depuis qu'il est mort et que c'est Bucky qui a endossé le costume, de très bonnes histoires scénarisées par Brubaker qui maintient son niveau d'excellence.

220 euros c'est un peu cher, certes, mais c'est complet et en bon état et il y a 10% de remise sur ce produit si l'acheteur est abonné à notre newsletter.

 
Mauvais genres : Fantômette et Frank Miller
 

Du miel pour les oreilles

Samedi dernier j'ai pu avoir le plaisir d'écouter l'émission Mauvais genres (France Culture) qui fut consacrée d'une part à Fantômette, d'autre part à Frank Miller.

Le cinquantenaire de la première justifie un intéresant entretien avec son auteur, Georges Chaulet (également scénariste des Quatre As chez Casterman). La deuxième partie de l'émission est organisée autour de la présence de Jean-Marc Lainé venu présenter son livre consacré à Frank Miller, Urbaine Tragédie (Ed. Les Moutons Electriques). L'auteur s'y exprime avec clarté. Une bonne introduction à l'univers archétypal et violent de l'américain. Pour ceux qui connaissent déjà, l'émission et le livre redonnent assez envie de se replonger dans l'oeuvre d'un auteur marquant qui apparaît clairement comme l'équivalent pour le neuvième art de ce que fut John Milius pour le cinéma.

Pour écouter ou podcaster l'émission c'est sur le site de France Culture

Par une de ses coïncidences qui font toute la saveur des beaux jours de l'existence, quand les événements s'empilent avec harmonie, le jour même de l'enregistrement de l'émission nous accueillîmes rue Serpente une version BD de Fantômette, assez peu courante dans le circuit de l'occasion : Fantômette fend les flots, Hachette 1985. 8€.

 
Nouveauté : Mister Sixties de R. Crumb, éditions Cornélius
 

Haha ! un nouveau recueil Crumb pour l'été ! Mister Sixties, comme son nom le suggère est un recueil d'histoires très marquées par les années soixante, soit 12 récits initialement parus entre 1966 et 1971, comme nous l'indique avec précision le sommaire de l'ouvrage. C'est un plaisir, disons-le au passage, que les sommaires de cette collection. Pas besoin de plisser les yeux et de retourner l'ouvrage en tous sens pour connaître la date de parution initiale d'une histoire. Oui moi je suis comme ça : impossible de commencer à lire le moindre truc si je ne connais pas la date de publication.

Ces récits abondent en jambes féminines monumentales garnies de bottes à talons, en sécrétions intimes et en provocations diverses visant à hérisser le poil des féministes d'alors. Le recueil culmine d'ailleurs, puisqu'on parle de poils, dans le fabuleux Whiteman meets Bigfoot, une relecture sexuée du mythe de Tarzan et de Jean-Jacques Rousseau.

Très réjouissant et parfaitement incorrect. Si vous êtes comme moi totalement rigide, coincé, et moralement choqué par le moindre écart, ce Crumb sera parfait sur votre table basse de salon, vous pourrez ainsi montrer à vos amis que vous êtes certes un connard moraliste, mais pas seulement, puisque vous avez l'humour et le goût d'aimer Robert Crumb.

Mister Sixties, 104 pages noir et blanc sous une belle couverture couleurs, brochée avec rabats. 20€

 
Marvel (vieux)
 

"Walala ! 140 euros, c'est dingue ! J'en ai mille cinq cents chez moi des trucs comme ça !"

S'écrie un gars chauve à l'adresse de son pote en contemplant d'un sourcil froncé le Marvel n°4 (septembre 1970) en très bon état qui orne actuellement notre vitrine.