Publications dans Derniers arrivages---
Posters & Affiches : Nouvel accrochage rue Serpente
 

Chronique imprécise mais détaillée

L'exposition Christopher Hittinger étant finie et décrochée, nous n'avons pas laissés les murs vides et blancs, enfin presque blancs. Nous avons à nouveau suspendu avec un certain opportunisme certaines affiches que vous avez déjà pu voir chez nous... Par exemple cet amusant Tintin à Hollywood fait il y a une quinzaine d'années (vous allez voir ce post va être plein d'imprécisions car en fait les affiches je n'y connais pas grand chose et que je n'ai pas vraiment envie de consacrer tout mon temps de travail d'aujourd'hui à compléter mes lacunes pour un petit article informatif rédigé dans une relative urgence). Une affiche parodique qui je crois fut donc produite par les éditions Mégawawe à l'occasion d'une exposition (encore de l'imprécision !). Nous vendons cette représentation de Tintin en Steve Mc Queen et de Haddock en John Wayne pour la somme de 30 €, sans le cadre rouge que nous gardons.

Dans la même collection nous avons aussi un Tintin de dos dans une expo d'art moderne par Michel Blanc-Dumont et un Tintin piquant le rôle du bisouteur du Baiser de l'Hôtel de Ville de Doisneau par je ne sais qui. Ces affiches-là ne sont pas exposées pour le moment, mais vous pouvez toujours demander à les voir et vous pouvez même les acheter. Elles ne coûtent elles que 20 €.

Pour continuer sur Tintin, nous avons ressorti (tiens, mais pourquoi donc ?) nos sérigraphies des couvertures. Il s'agit de véritables sérigraphies, tirées à 1500 exemplaires par la galerie Escale à Paris en 1988 (et oui là j'ai retrouvé la date !). Elles faisaient partie d'un ensemble de 22 aujourd'hui dispersé (pas par nos soins), qui était réuni dans une grande grande boîte que nous devons toujours avoir, jaunie par la fumée du tabagique collectionneur qui nous l'a cédée, quelque part au fond de la cave de Dante (communément appelée "L'Enfer", ou plus sobrement "La Douve" par les intimes). Chacune des 5 couvertures en notre possession (Ottokar, Or noir, Amérique, Coke, Picaros) est vendue avec son cadre pour la somme ronde de 200 €.

Schuiten

Ce n'est pas tout à fait un nouvel accrochage, puisque nous présentions déjà ces affiches avant l'expo Hittinger, mais il est amusant de vous présenter ici ces deux Schuiten. On peut voir que l'auteur n'hésite pas à recycler en les modifiant en chouia, certaines de ses créations pour les ressortir à diverses occasions. Ci-dessous à gauche une affichette promotionelle pour folio (qui doit certainement reprendre une couverture faite pour une édition poche d'un Kafka) et à droite la reproduction luxueuse et grand format de ce que m'a mémoire croit identifier comme étant l'une des planches de L'Archiviste dans les Cités obscures (à confirmer).


Tacito

Abruptement, car le style est très différent, je vous montre désormais ce magnifique tirage offset de ce que nous avons identifié comme étant du Tacito en lien avec la série 666 (visible ci-contre à gauche). Nous le vendons sans le cadre pour la somme de 15€. Une somme modique si l'on considère que l'objet est signé par son auteur et fort élégant dans une salle à manger.

dimensions : 70 x 50 cm

année : 1994

tirage indiqué : 250 ex. numérotés et signés

Si vous aviez déjà pu voir les pièces jusqu'ici mentionnées, celles qui suivent ne sont jamais sorties de nos cartons secrets.

Denis Sire

Pour continuer avec les adorateurs de belles calandres, nous vous présentons un Denis Sire sérigraphié, numéroté et signé (250 ex.) intitulé avec malice 55 MPH Speed Limit. Les véritables amateurs, comme Fox d'Album Dante sauront certainement nous préciser dans les jours qui viennent, quels sont précisément les véhicules représentés ici. Nous vendons cette pièce 50 € sans cadre.

Chaland

Numérotée et signée, nous n'hésitons pas à proposer cette illustration de Yves Chaland à 200 € sans le cadre.

Tirage : 190 exemplaires.

Dimensions : 75 x 56 cm

Éditeur : en bas à droite, un léger gaufrage indique "L'Atelier, Paris"

Serge Clerc

Désormais disparues, les éditions Reporter éditèrent en 2001 un petit ouvrage de Serge Clerc sérigraphié (4 passages), numéroté et signé (380 exemplaires), nommé Saute dans l'action. Nous avons récupérés, par un circuit que nous avons nous-mêmes oublié, ce qui semble être un tirage d'essai non plié et non massicoté de l'ouvrage. Ce qui fait une très affiche très chic et originale. Comme ses rebords sont par endroits un peu souillés  et un peu gondolés, et qu'elle n'est point signée, on ne peut pas la vendre plus de 80 euros encadrée et 35 euros sans le cadre.

Dimensions : 70 x 100 cm

Le dernier et non le moindre :

Moebius (qu'on écrit aussi Mœbius quand on maîtrise son clavier)

L'affiche d'Harzach reprenant la magnifique double-page de la bataille a été a ma connaissance déclinée sur différents papiers et en version signée et non signée. L'exemplaire présenté par nos soins est imprimé sur un papier assez fort et n'est pas signé. Ses bordures présentent quelques micro-déchirures, tâches et légers froissements qui limitent son prix de vente à 50 € sans le cadre.

dimensions : 96 x 68 cm environ

Pour finir, une pièce quasi-muséale : une véritable lithographie de Mœbius représentant Arzach sur son volatile et qui fut semble-t-il réalisée pendant que Jean Giraud habitait aux États-Unis, au début des années 90.

Je crois me rappeler que le collectionneur qui me l'avait vendue il y a quatre ans m'avait parlé d'un "atelier au Canada". Toujours est-il qu'elle est signée et numérotée (n°100 sur 150) et qu'elle est sublime. La richesse des détails ne sera certainement pas visible sur la photographie ci-dessous.

Il faut venir la voir pour le croire. Joliment encadrée par un professionnel, nous vendons cette rareté 1500 €, car nous ne sommes pas pressés et que nous ne souhaitons pas qu'un autre vil commerçant se fasse de la marge sur notre travail.

Dimensions : 96 x 68 cm environ

Ouf ! J'ai fini cette interminable prose descriptive. Je crois que je vais aller faire un tour pour me rafraîchir un peu.

 
Jonni Future de Steve Moore et Arthur Adams
 

Une poitrine abondante gêne-t-elle la manœuvrabilité du réacteur dorsal ?

Je les aimais bien, les Semic books. Ils étaient élégants et, à  75 %, c'était au moins des livres agréables. J'ai été un peu triste quand Semic a perdu la quasi totalité de ses licences américaines. Ainsi mon étagère supérieure allait arrêter d'être encombrée par de nouvelles tranches noires. Je pensais connaître tous les titres, mais en fait, vers la fin, 2004-2005, j'en ai loupé pas mal, comme ce Jonni Future de Steve Moore et Arthur Adams. Steve Moore est présenté sur le rabat comme un scénariste anglais ami de Alan Moore (ça fait toujours bien, un peu comme de dire qu'on a travaillé chez Aaapoum Bapoum). Steve serait même "celui qui a tout appris à Alan". C'est vrai qu'il y a un certain état d'esprit commun qui mêle révérence et dérision en abordant les classiques de la SF rétro. La série Jonni Future fut d'ailleurs initialement publiée par ABC dans les Tom Strong's Terrific Tales où l'on trouvait aussi les aventures du "jeune Tom Strong", de la plume du même Steve Moore.

Nous avons donc affaire à 9 courtes histoires qui forment un hommage à la science-fiction d'exploration aventureuse et exotique telle qu'elle se déploya au Etats-Unis dans le sillage des aventures de John Carter, le Guerrier de Mars d'Edgar Rice Burroughs (1912),  jusqu'à Adam Strange à la fin des années cinquante, sans oublier l'excellent Flash Gordon.

Jonni Future est surtout une série humoristique qui repose sur l'idée de remplacer le traditionnel héros masculin par une créature qui aurait beaucoup de mal à cacher qu'elle est une femme. Ainsi le héros viril qui offrait sa protection aux femmes réfugiées à ses pieds et accrochées à ses genoux est remplacé par une version triomphante des créatures mêmes qu'il défendait.

Jonni Ray, une jeune femme respirant la santé, hérite du manoir de son oncle, qui écrivait de la science-fiction sous le nom de Johnny Future. Jonni se rend vite compte que le manoir recèle un pont dimensionnel et que les aventures narrées par l'oncle, fussent-elles très mal écrites, étaient parfaitement vraies : de l'autre côté son oncle était un véritable héros galactique. Le costume et la fonction font partie de l'héritage et voilà la belle Jonni amenée à faire la justice et à sauver le monde, aidée par un homme-tigre se consumant de désir pour elle.

Les histoires sont souvent réussies, mais elles souffrent un peu de leur briéveté, qui fait pourtant leur singularité. Le second degré est sympathique, mais il n'est véritablement digeste sur le long terme que porté par une histoire vraiment accrocheuse au premier degré. C'est ce que réussit si bien Alan, mais que Steve maîtrise moins, car il ne prend pas le temps. Du coup on s'attache moins aux personnages et aux enjeux.  Il manque un protagoniste entre Jonni et son tigre, qui relancerait un peu la conversation...

Une mini-série agréable mais pas fondamentale.

Si je suis aussi décontracté pour expliquer ici que mon produit est assez honnête mais sans plus, c'est que pour convaincre les lecteurs, Jonni Future a des arguments qu'aucun de mes babillages verbeux ne saurait effriter. Portée par le dessin précis d'Arthur Adams et l'encrage soigneux d'Al Gordon (sauf sur l'avant-dernière histoire où ils devaient tous deux avoir une sacrée grippe), la plastique de l'héroïne saura convaincre beaucoup de nos clients toujours prompts à acquérir le moindre fascicule arborant un beau fessier ou une poitrine abondante. Les fesses de Jonni Future sont parfaitement moulées dans sa combinaison, et ses seins débordants sont... bref, je ne me fais aucun souci quand à l'avenir des dix exemplaires que nous avons récupérés et que nous vendons 9,90 € (prix initial 11,90€).

 
Hugo Pratt : Wheeling, édition originale italienne 1972
 

S; du Aaablog est en admiration devant sa trouvaille. Il salive intérieurement. Il le veut... Il le veut mais il résiste car je le regarde d'un sourcil inquisiteur. Il s'agit donc de la très belle première édition de Fort Wheeling de Hugo Pratt. Une édition totalement italienne – Archivio Internazionale Della Stampa Fumetta, pour être précis – sur beau papier, pratiquement au format des originaux, ici très bien réproduits, avec des noirs bien noirs et pas baveux.

C'est donc un album rare que vous pouvez aller voir et acheter rue Dante pour la somme raisonnable quoique souvent dure à sortir de 400 €. J'imagine que Patrick Batman ne le laissera pas traîner au milieu des mangas à 3,50€.

Mon conseil : dépêchez-vous avant qu'un de nos voisins libraires ne franchisse le seuil.

 
Une bonne tonne de nouveautés
 

La photo ci-contre montre, sommairement étalée en vue d'un pré-classement, la moitié de notre arrivage (rue Serpente) d'il y a une dizaine de jours. Nous aurons bientôt fini de tout mettre en rayon.

De la bande dessinée de tous horizons est ainsi amenée à renouveler une partie de notre stock et l'aspect de nos rayons. Il y a eu notamment une avalanche de Blagues Coquines, ces bandes dessinées humoristiques que l'on achète "parce qu'elles font bien rire les collègues au bureau !" et qui reprennent la formule popularisée par Dany, en retraite de créativité avec ses Ça vous intéresse ?.

D'ailleurs nous en avons aussi du Ça vous intéresse ?. Pour les nostalgiques de l'ancien Dany, nous avons aussi eu de l'Olivier Rameau et de l'Arlequin, cette série qu'il commença avec Van Hamme. Au rayon cérébral, nous avons enrichi notre catalogue de pas mal de titres de la collection Horizons de Dupuis. Il s'agit d'œuvres de la prestigieuse collection Aire Libre, publiée à un tarif plus économique sous couvertures brochées...

Couvertures d'ailleurs déclinées avec des illustrations inédites. Vous pourrez ainsi lire et relire, ou faire découvrir les classiques que sont Le bar du vieux français de Stassen, Le voyage en Italie de Cosey, Halona de Berthet ou Sur la route de Selma qu'il dessina sur un scénario de Tome. Vous pourrez même vous creuser les méninges sur l'elliptique et peu compréhensible Missié Vandisandi de l'irritable mais talentueux Hermann...

Bon je laisse le clavier, j'ai des livres à classer avant l'ouverture.

 
Petit Format, avant de retourner à la poussière vient faire un tour chez nous !
 

Rien de neuf, que du vieux et c'est tant mieux !Pierre, tu seras content de constater que je t'ai laissé à Serpente 286 petits formats à trier, à expertiser, à nettoyer, à emballer et à étiqueter. Parmi eux tu trouveras de nombreuses couvertures qui te réjouiront, comme ce Elvifrance au joli titre de Mourir et pourrir et dont le contenu n'a, comme souvent, rien à voir. En l'occurence il s'agit plutôt d'une relecture sado-maso des Poupées du Diable de Tod Browning.

Pour ma part j'ai été assez content de trouver un Vigor avec un Clint Eastwood en couverture, tout droit sorti de Kelly's Heroes, De l'or pour les braves, un film que trente ans après Donald Sutherland avait injustement et audacieusement qualifié de "révisionniste".

 
Pin-up version Liberatore
 

Ex-fan des eighties, voici tes années folles : l'incroyable magazine "CHIC, le magazine noir", n°5, décembre 1984, qui contient, entre autres, du Kris Mirror, du Philippe Bertrand, du Slocombe et un magnifique poster Liberatore qui sera super épinglé dans ta chambre, entre celui des Forbans et celui de Lio.

6€.

 
Captain America
 

Opportunisme

Et voici rue Dante une collection complète de Captain America en 27 n° publiés chez Artima entre 1979 et 1984. Ils reprennent des épisodes publiés initialement aux Etats-Unis entre 1969 et 1980. Tous en bon état. Ne comptez pas sur moi pour vous parler de la qualité du contenu, je n'ai lu du Captain America que depuis qu'il est mort et que c'est Bucky qui a endossé le costume, de très bonnes histoires scénarisées par Brubaker qui maintient son niveau d'excellence.

220 euros c'est un peu cher, certes, mais c'est complet et en bon état et il y a 10% de remise sur ce produit si l'acheteur est abonné à notre newsletter.

 
Portfolio Delaby, éditions Silhouet, 2001.
 

Les Pin-ups de Philippe D.

Nous avions déjà eu ce portfolio tiré à 326 exemplaires, mais ça fait déjà un moment. C'est un ensemble de dessins de pin-ups par le très précis dessinateur de L'étoile polaire et de cet autre truc de gladiateurs, Murena.

Il est vraiment bon dans le style classique beaux-arts rétro. 8 dessins couleurs et 8 dessins style crayons sur calques. On a un peu l'impression de feuilleter un vieux playboy, mais la caution artistique est bien là. On se sent rassurés, on est dans une ambiance boîte de nuit eighties chère à Mourad Boudjellal, mais en bien dessiné.

Un peu comme si on disputait une partie de billard avec Dürer ou Léonard de Vinci dans l'arrière-salle d'un rade à strip-tease. JR Ewing vient nous taper sur l'épaule et nous repropose une tournée de bières.

Seule ombre au tableau, une pliure traverse l'un des calques...

C'est le défaut qui fait que cette estimable pièce de collection ne sera vendue (rue dante) que 55€.

 
Mauvais genres : Fantômette et Frank Miller
 

Du miel pour les oreilles

Samedi dernier j'ai pu avoir le plaisir d'écouter l'émission Mauvais genres (France Culture) qui fut consacrée d'une part à Fantômette, d'autre part à Frank Miller.

Le cinquantenaire de la première justifie un intéresant entretien avec son auteur, Georges Chaulet (également scénariste des Quatre As chez Casterman). La deuxième partie de l'émission est organisée autour de la présence de Jean-Marc Lainé venu présenter son livre consacré à Frank Miller, Urbaine Tragédie (Ed. Les Moutons Electriques). L'auteur s'y exprime avec clarté. Une bonne introduction à l'univers archétypal et violent de l'américain. Pour ceux qui connaissent déjà, l'émission et le livre redonnent assez envie de se replonger dans l'oeuvre d'un auteur marquant qui apparaît clairement comme l'équivalent pour le neuvième art de ce que fut John Milius pour le cinéma.

Pour écouter ou podcaster l'émission c'est sur le site de France Culture

Par une de ses coïncidences qui font toute la saveur des beaux jours de l'existence, quand les événements s'empilent avec harmonie, le jour même de l'enregistrement de l'émission nous accueillîmes rue Serpente une version BD de Fantômette, assez peu courante dans le circuit de l'occasion : Fantômette fend les flots, Hachette 1985. 8€.

 
TONOHARU de Lars Martinson
 

Parler de l’autre avec des mots à soi. C’est un projet élémentaire, certes, mais parfaitement adapté à Tonoharu, cette petite chronique d’un américain exilé pour quelques années dans la campagne japonaise. Comment évoquer ce pays lointain, sa temporalité étrange, sa société impénétrable… sans retomber dans l’orientalisme ou encore servir la soupe populaire du mono no aware, cet éloge romantique japonais du temps suspendu que reflète la nature ou le décor?

Evidemment, en temps normal, ce refus de l’orientalisme serait le « minimum syndical » à exiger d'une écriture du voyage. Sauf que, perdue dans une époque où les jeunes produisent à la chaîne des mangas à la française (hérésie), où les épopées franco- belges japonisantes nourries aux samouraï et aux poncifs philosophiques inondent les rayons, cette petite chronique d’un américain qui souhaite simplement communiquer la solitude et la mélancolie provoquées par le choc des cultures apparaît salvatrice.

On s’amuse, à l’évidence, des déconvenues tragi-comiques du petit enseignant étranger, égaré dans le vide de la campagne nipponne, en perpétuelle quête d’une relation amoureuse, en constante butte aux malentendus et à l'embarras. Mais la qualité dominante, c’est cette écriture diablement contagieuse à travers laquelle l’immuabilité pesante du quotidien est retranscrite. Ces canevas de quatre cases par page, ces décors et paysages fossilisés par des myriades de hachures étouffantes, ces environnements répétés à l’envi avec le même cadrage, transcrivent parfaitement et d’une manière unique cette temporalité ralentie que les occidentaux attribuent au Japon, ces silences qui s’étirent, parfois jusqu’à l’épuisement.

Dans Tonoharu, in fine, l’auteur veut faire toucher du doigt l’expérience d’une vie d’expatrié au Japon. Personnellement, je ne pense pas m’y installer tout de suite.

Tonoharu, de Lars Martinson, 270 pages, éditions Lézard noir, en vente chez AAAPOUM au prix de 23 euros. (Pour voir quelques pages intérieures, en anglais malheureusement, cliquez ci-dessous)