Publications dans BD européenne
Requiescat in pace
 

Spirou pille en enfer.

       Il y a quelques temps, je faisais un petit laïus sur cette sympathique BD. Nous avons rentré récemment un exemplaire dédicacé par Tarrin. Son dessin est particulièrement remarquable car il touche carrément au sacré! Imaginez, un Spirou tout crevé, bien raide, vautré dans ses fluides ! Rendez-vous compte du tabou :  il s'agit de la mise en scène de la mort d'un héros intemporel de la bande dessinée.

Evidemment tous les amateurs de comics ont vu leurs icônes passer l'arme à gauche un jour ou l'autre, mais pour nous, lecteurs de franco-belge cela parait inconcevable ! D'autant plus que Tarrin a figuré parmis les dessinateurs "officiel" de Spirou avec le one shot Le Tombeau des Champignac.

Bref un dessin collector sur une bonne BD pour 20€ rue Dante.

Les plus imaginatifs peuvent nous proposer d'hypothétiques causes de décès histoire de jouer un peu...

 
La Zone d'Eric Stalner, éditions Glénat
 

Loin des contorsions putassières des mercenaires qui cherchent à se faire passer pour les enfants de la très réputée Nouvelle Bande Dessinée, Eric Stalner apparaît, au fil des albums, comme le tenant d'un certain classicisme franco-belge dont les contours furent définis dans les années 80 par des auteurs comme Yves Swolfs. D'ailleurs en feuilletant La Zone, si l'on fait abstraction du travail de mise en couleurs numériques mais subtiles de Bruno Pradelle et Rémy Langlois, on jurerait avoir affaire à un album d'il y a trente ans, écrit par un disciple de Convard et Ramaïoli.

Le dessin réaliste de Stalner, quoique forgé dans l'imitation de modèles bédéïques et laissant échapper trop de stéréotypes, nous offre quelques belles planches rythmées, pleines de cadrages audacieux. Dommage toutefois que l'éditeur ait laissé passer le puma raté sur la couverture du tome 2... Il faut dire que sortir en un an deux albums de 48 planches nécessite parfois de négliger les finitions.

La Zone est une distraction post-apocalyptique, pour l'instant sans surprises, qui ravira les amateurs de ruines joliment envahies par la végétation. 2 tomes d'occasion en excellent état ont été vus à Serpente. 10€ chacun.

 
Moomin et sa famille ont débarqué chez aaapoum
 

Une jolie série d'occasion vient d'arriver dans nos échoppes de la rue Serpente, plutôt en bel état, avec des prix oscillant entre 9 et 14 euros en fonction du volume. Du coup, je vous fais le coup de recyclage de veilles critiques, ce qui, comme tout recyclage, est très en vogue depuis la faillite du nucléaire.

Les Moomins, Tove Jansson, Petit Lézard .

Le patrimoine culturel nordique compte une ribambelle de dieux guerriers, mais aussi lesMoomins, famille de créatures délicates et fragiles qui tiennent autant de l'hippopotame que des Barbapapa. En Finlande, leur pays d'origine, ce sont des trésors nationaux.

Une collection de livres pour enfants, de bandes dessinées, de séries animées, un musée et un parc d'attraction, leur est dédiée, ce qui fait de Tove Jansson, la créatrice, une sorte de Walt Disney local. Un statut mérité, l'œuvre est un bijou. Sans l'ombre d'un doute, les comic strip des Moomins méritent leurs places aux cotés des Peanuts, Mafalda, Calvin et Hobbes, de même que les romans pour enfants originaux n'ont pas à rougir de notre Petit Prince national. 

Pour la légende, cet étrange proto hippopotames vivant benoîtement au creux d’un vallon merveilleux serait né en 1930 sur une porte de WC de jardin, avec « créature la plus laide du monde » et le nom de Kant en sous texte. La jeune femme venait de perdre un débat contre son frère à propos du philosophe, et telle était sa réponse. Depuis, le design s'est étoffé en douceur, mais l'engagement et le monde des idées ne les ont pas quitté.

En 1940, ils s'installaient dans une vallée à leur nom, confectionnée sur le moment en réaction à la montée du fascisme. Et après-guerre, cette utopie continua de prospérer sous diverses formes, parmi lesquelles figure la version en comic strip. Commandée par un quotidien londonien en 1950, on y retrouve les thèmes de tolérance et d'ouverture qui caractérisent l'œuvre. Ceux-là même qui façonnèrent la vie de l'auteur, héritées de parents artistes bohémiens, et d'une mère issue de la minorité ethnique des suédois de Finlande. L

'édition française, dont on ne peut que vanter les qualités, plus épaisse, peu chère, traduite avec soin, est l'occasion rêvée de découvrir cet univers poétique assez méconnu en France. 

 
Convergence
 

Une nouvelle fois je suis épaté par la convergence d'opinions et d'intérêts de la presse gratuite. Je ne connais pas Freaks' Squeele (et non pas "Freak's Style" comme je l'entends souvent), mais ça doit être une sacrément bonne série pour que deux bimestriels la choisissent pour leur couverture parmi les centaines de nouveautés. Freaks' Squeele c'est la Natalie Portman du 9e art, en somme.

Toujours est-il que nous avons récupéré rue Dante un exemplaire du tome 4, mais de la version super coffret collector avec le jeu de plateau Chocafrix (quatre figurines en PVC incluses) et encore sous blister, signe qu'en tous cas tous les services de presse n'ont pas été déballés. Nous le vendons 25€ au lieu des 34,90 en vigueur sur le circuit du neuf.

Ah ! ils savent y faire chez Ankama... Moi j'ai bien envie de le déballer, mais je résiste car je suis un apprenti cimmérien.

 
Tirage de luxe du tome 3 de Zoo (portfolio), éditions Khani 2007
 

Patrick Batman me disait l'autre jour que nous écrivons moins souvent d'articles sur ce blog parce que désormais nous nous contentons de rédiger des "twitts", ces petits messages laconiques au style télégraphique que nos abonnés "Twitter" reçoivent, mais que tout le monde peut lire ici, dans la colonne de droite.

Le twitt est pratique mais rien ne saurait égaler le luxe d'informations détaillées que peut fournir un article du blog, sans compter les photos ! Aussi, aujourd'hui, j'ai réuni les miettes de mon courage...

Rue Dante nous avons donc récupéré ce matin le tirage luxueux du tome 3 de Zoo de Frank et Bonifay. Il ne s'agit pas du tirage de tête sous forme de livre avec jaquette tiré à 370 exemplaires, mais de la version portfolio, éditée à 60 exemplaires (dont 10 hors commerce). Sous un emboîtage simili-cuir, c'est en fait un double portofolio qui se déploie... À gauche la version couleurs et à droite la version noir et blanc. Les deux versions sont chacune accompagnées d'un ex-libris sérigraphié et signé...

Le client qui me l'a cédé, m'a confié que ce portfolio était beau mais pas très commode d'utilisation... Il est délicat d'extraire les planches de leur fourreau et encore plus délicat de les y replacer. C'est néanmoins un exemplaire en parfait état que nous soumettons à votre convoitise. Il s'agit de l'exemplaire HC VII/X. Nous le vendons 255 €. Vous pouvez avoir plus de détails sur le produit sur le site des éditions Khani, où vous constaterez

1) que sur leur exemplaire photographié les planches noir et blanc sont à gauche et non à droite

2) que son prix de vente y est de 350 €.

 
Récurrence de la référence au héros à houpette dans l'univers de Matt Groening
 

Moulinbart

6a00d8341c924153ef0148c79c9778970c-320wi.jpg

Le coffret DVD de la 20ème saison des Simpson, avec un –s final en anglais, a connu une sortie anticipée en novembre afin de coller au 20ème anniversaire de la série animée de l’excellent Matt Groening. En savourant patiemment ces épisodes en haute définition, inédits pour moi, je fus surpris par une apparition improbable.

6a00d8341c924153ef0147e1933515970b-320wi.jpg

Dans l'épisode 2014, Au nom du père, alors que les Springfieldiens se balladent en Irlande, Marge menace son fils aîné de le priver de lecture des Tintin qu’il semble tant aimer ! Une citation en forme d’hommage, un peu contre nature : non pas que Bart n’ait pas le droit d’apprécier  les aventures du glabre reporter belge (bien ça ne colle pas vraiment avec l’esprit du personnage), c’est dans le ton respectueux que cette citation détonne avec l’esprit satirique général.  

6a00d8341c924153ef0147e1934b8d970b-320wi.jpg

En faisant quelques recherches (c’est à dire en tapant comme un lemming "simpson tintin" dans Google), on s’aperçoit qu’il s’agit d’une récidive. Le site simpsonspark recense une première référence à Tintin dans la saison 19 (images de gauche et bas)   épisode 1907,  Maris et lames.

J’ai calculé que le coffret de cette saison sortirait en France vers novembre 2013 !

Puis dans la 21ème saison (pas sûr que je vive assez vieux pour la voir celle-là) où il est carrément mis en scène assis à une terrasse parisienne ! Notez le manque de crédibilité de Haddock en buveur de Kawa.

Dans nos rayons vous trouverez sporadiquement des bandes dessinées de jeunesse signé Mister Groening, et beaucoup plus régulièrement des aventures de Tintin.

 
Métamœbius
 

Un beau gâchis

6a00d8341c924153ef0147e16da5f2970b-500wi.png

L'exposition Mœbius à la fondation Cartier est très bien. On peut regretter le parti pris de la présentation à l'horizontale de certains dessins, ce qui oblige le curieux à littéralement ramper sur le pupitre pour pouvoir observer les détails des miniatures. Mais bon, c'est tout de même une visite très enrichissante. Le catalogue en revanche ne m'a paru ne contenir que du déjà-vu pour l'amateur, alors que l'expo présente un nombre incroyable d'inédits... C'est tout à fait regrettable. Aussi j'ai privilégié, en fin de parcours, l'achat du DVD du film qui était projeté au sous-sol. En effet après deux heures de visite j'en ai, en général, plein les pattes et j'ai plus envie de manger un cheeseburger et de boire une pression dans un digne estaminet tout en discutant des œuvres vues que de regarder un documentaire.

C'est donc chez moi que j'ai pu voir Métamoebius de Damian Pettigrew...

Grosse déception. Alors qu'il suffit de poser Giraud devant un micro pour qu'il se mette à raconter quelque chose d'intéressant sur l'art, les relations humaines, les voyages, la vie, alors qu'il suffit de le regarder dessiner pour vivre une expérience inoubliable, et bien ce film passe complètement à côté de son sujet.

Il semble que Giraud ait participé à l'élaboration du concept...  Un concept marrant sur le papier. Jean Giraud passe un casting pour un film d'un réalisateur imaginaire sensé provenir du Désert B. Or assister à des castings ou à des répétitions théâtrales est un vrai calvaire. Voir Mœbius s'adonner à cet exercice masochiste pendant de longues minutes est douloureux. Surtout quand on pense à ce qui aurait pu être fait, avec moins de prétention et d'attitude "arty". Le pire c'est que Pettigrew suit Giraud depuis longtemps, plus de dix ans, et qu'il a forcément en stock le materiau nécessaire pour faire un grand film sur Giraud, comme le Mystère Picasso fut un grand film sur le catalan. On trouve d'ailleurs un hommage au film de Clouzot dans ce naufrage qu'est Métamoebius.

Le film sur Gir/Moebius reste donc à faire. Espérons que le septième art ne passera pas à côté de ce qu'a si bien réussi la radio, en l'occurrence France Culture qui dès 1987 ou 88 consacra cinq ou six heures à l'artiste dans un excellent Le bon plaisir de Jean Giraud-Gir-Mœbius qui a marqué à jamais ma mémoire. France Culture encore qui, il y a deux ou trois ans, produisit sur le même artiste une nouvelle série d'entretiens, dans À voie nue, si je ne me trompe pas.

Toutefois je puis terminer sur une note positive. En complément de programme le DVD permet de voir du même réalisateur un documentaire plus ancien, Mister Gir et Mike S. Blueberry, qui montre Giraud à l'époque de la sortie du Blueberry Géronimo L'Apache et de la préparation de 40 days dans le Désert B. Ce film beaucoup plus simple et traditionnel dans sa construction est beaucoup plus intéressant. On y voit Giraud parler, dessiner, se mouvoir, et non débiter un texte abscons en faisant semblant d'être un mauvais acteur. Ces images ayant une dizaine d'années, on y retrouve un Giraud plus jeune que dans le film que l'on a vu préalablement. La constatation de ce décalage est poignante. Dans le visage ridé de Jean Giraud c'est notre propre mort que l'on peut regarder dans les yeux.

Métamoebius, DVD, 20€. Indispensable pour le fan, dispensable pour les autres.

Moebius TranseForme, exposition jusqu'au 13 mars 2011 à la Fondation Cartier, fermée le lundi.

 
Les Couzes de Jürg et Baloo, éditions Emmanuel Proust
 

Trash art ? Pop art ? Porn art ? Sous-culture ?

Emmanuel Proust ! 

Par son incommensurable laideur et par sa frontale vulgarité, la couverture de Les Couzes impressionne. Un choix aussi audacieux doit recouvrir des intentions esthétiques avant-gardistes. Un mauvais goût qui fasse autant "mauvais goût" ne peut être le fruit de l'innocence. Peut-on trouver dans le neuvième art une première de couverture qui fasse autant "arts plastiques" ? Quel portrait de l'Amérique va-t-on trouver derrière ces rotondités scintillantes ?

L'histoire de ce premier tome se révèle moins surprenante que ce à quoi on pouvait s'attendre. On se retrouve avec un road-movie redneck et sudiste où se prélassent les échos de tout un pan de la fiction étasunienne, dans lequel on trouve pêle-mêle les Ducs de Hazzard, Doux, Dur et Dingue, les frères Coen et les frères Farrelly, Preacher, etc...

La tonalité est résolument crétine et outrancière, avec quelques répliques réussies et d'autres moins ("J'avoue que j'apprécie pas qu'on puisse comparer mon noble fessier à un vulgaire donut"). Aux pinceaux, Jürg cherche encore sa voie, entre Mezzo et Vuillemin, avec pas mal de promesses et une belle marge de progression.

Malheureusement ce tome 1 est déjà paru depuis plus de 6 ans et les espoirs sont minces désormais de voir se boucler une trilogie. On ne saura jamais si les audaces promises auraient fini par se concrétiser. Consolation, l'histoire se tient assez bien en elle-même. Il faut dire que la révélation finale est largement éventée dès la moitié de l'album par tout lecteur attentif.

Les Couzes, tome 1, quelques exemplaires soldés rue Serpente. 3€.

Au fait "les Couzes" c'est une abréviation pour "les cousins". Je connaissais pas, j'ai encore appris quelque chose.

 
Le mystérieux Dr Tourmente d'Alfredo Sommer et Jean-Blaise Djian
 

Et si Risso avait dessiné pour Okapi

Dans le catalogue des éditions Emmanuel Proust, il y a quelques années, il était vraiment exceptionnel de trouver un album correctement dessiné. Aussi en feuilletant Le mystérieux Docteur Tourmente, dans la collection Petits Meurtres, on est tout d'abord surpris par la qualité de son noir et blanc, de découvrir un cousin d'Eduardo Risso, un peu plus versé dans le réalisme. Le dessinateur espagnol Alfredo Sommer n'est autre que le fils de l'excellent Manfred Sommer, maître du noir et blanc dont nous vénérons les Frank Cappa. Alfredo n'est d'ailleurs pas un débutant, vu qu'il publia de nombreuses planches dans la revue Cimoc dans les années 80 et deux albums en France... (Alex Magnum sur des scénarios d'Abuli). Il signait alors Alfredo Genies. L'histoire écrite par J-B Djian met en scène des enfants détectives. Elle est un peu surannée, le Club des cinq n'est pas loin, j'aurais d'ailleurs pu la trouver enfant dans l'hebdo Okapi du groupe Bayard. C'est baigné de ces souvenirs que j'ai pu apprécier cette lecture un tantinet niaise, car le Docteur Tourmente est un récit pour enfants dissimulé sous l'imperméable noir du polar.

Nous en avons une dizaine à prix bradé rue Serpente, 5€ au lieu de 12,20€.

Puisqu'on parlait de la famille Sommer, j'en profite pour signaler que nous avons en solde l'excellent Somoza et Gomorrhe, une aventure de Frank Cappa publié par Kesselring en 1986, au tarif improbable de 5€ aussi. Par ailleurs il semble bien qu'une exposition consacrée à Manfred vienne de s'ouvrir à Barcelone.

 
Nungesser et Coli recherchent bédéaste
 

Meilleur Album Angoulême 2012

Une page a capté mon attention dans Le Parisien d'hier (n°20580). Il faut dire que rue Dante nous avons un voisin charmant qui chaque jour nous achète Le Parisen. Lui, il lit juste la météo et après il nous le donne.

Donc en page neuf est abordée la question des aviateurs français Nungesser et Coli. Il semblerait que ces gars-là aient bien pu être les premiers à traverser l'Atlantique par la voie des airs douze jours avant l'américain Lindbergh. Un passionné nommé Bernard Decré a déniché dans des archives un télégramme qui va dans le sens de cette thèse. Ce qui m'a surtout frappé, c'est la photo qui accompagne l'article et qui est reproduite ci-contre.

Les tronches de ces deux types sont épatantes (Coli c'est le borgne, l'autre c'est Nungesser, Le Hussard de la Mors !) ...

Et le blason qui est peint sur leur coucou, "L'Oiseau Blanc", est incroyable. Je sens un fort potentiel derrière cet emblème. Je suis loin d'être un spécialiste de la BD d'aviation (tellement loin d'ailleurs que ma participation au dossier du dernier Zoo m'a coûté mes vacances) mais j'ai toujours cru au potentiel commercial et scénaristique de ce département du neuvième art.

En commençant à se pencher sur le sujet, on peut vérifier que ce pressentiment est largement en dessous de la vérité. L'histoire de Nungesser et Coli dépasse toute fiction. Certains se laissent même aller à spéculer qu'ils sont morts à cause d'Al Capone ! C'est un sujet pour Pratt ou Tardi, ou l'amalgame des deux. Formidable !

Une occasion à ne pas manquer. Je vous le garantis, encore jeunes seconds couteaux de la bédé franco-belge, penchez-vous-y dès cette nuit, travaillez d'arrache-pied, prenez de la peine (le fonds qui manque le moins) et dès janvier 2012 vous pouvez décrocher le grand prix d'Angoulême, ou au moins le prix spécial du jury, ou je ne sais quel lot de compensation qu'ils auront sorti de leur macbookair.

Une bonne année serait nécessaire pour faire un bon album, mais sachant que le comité de sélection lit surtout les livres reçus entre septembre et octobre, avec un petit effort supplémentaire c'est jouable ! Allez foncez, ardents créateurs ! C'est un sujet en OR.

PS : Notre rayon aviation rue Dante est toujours assez bien fourni. Nous avons d'ailleurs reçu aujourd'hui un fort bel exemplaire de l'édition originale de SOS dans l'espace... Une aventure de Dan Cooper de 1971.