Publications dans Comic
FALL OF THE HULKS/WORLD WAR HULKS
 

De la pénibilité du système éditorial marvelien.

Il est des arcs narratifs plus durs à lire que d’autres. Plus durs à dégoter, en fait. Par exemple, l’aventure utopia des x-men fut publié par panini en alternance dans le magasine x-men principal et dans le magasine Dark reign.

Les lecteurs fidèles des fascicules x-men ont dû faire preuve de beaucoup de vigilance pour ne pas louper ce rythme de parution incongru. Il leur aura fallu scruter avec attention le texte rébarbatif  qui sert effectivement d’annonce prévisionnelle en  conclusion du x-men numéro 159.

Les publications panini sont tellement bordéliques que ce long texte systématique et compliqué s’avère terriblement nécessaire et qu’oublier d’y jeter un coup d’œil ne serait-ce qu’une seule fois condamne régulièrement le lecteur à de très mauvaises surprises narratives (disparitions de chapitres, changement d’histoires…)

Dans la même veine, les 5 chapitres de l’arc narratif X-men VS vampires, aussi appelé la malédiction des mutants, furent publié dans la collection X-men univers… sauf le 4eme qui se retrouva en plein X-men extra. Vigilance!

Toutefois, ces deux séries correspondent  un peu au niveau un d’une échelle de difficulté éditoriale exponentielle.

Avez-vous déjà entendu parler de Fall of the Hulks & World war Hulks ?

Moi non plus, jusqu’à ce que je tombe sur un chapitre de Hulked out heroes qui voyait s’affronter violemment tout un tas de super héros débilisés et transformés en amas de muscles hulkiens (Thor, Spider-man, Deadpool, vous voyez le topo ?) Quel rapport? êtes-vous en droit de me demander. Les héros hulkifiés, en français, est en fait une ramification de la guerre des Hulks, un crossover discret qui précède de façon très intriqué la chute des Hulks. Ça n’est déjà pas super clair et ça ne va pas s’améliorer.

Pour comprendre ces crossover (et les lire convenablement) il aurait fallu que vous mettiez la main simultanément sur les:

Marvel Top 1 et 2, Marvel Stars 1 à 5, Marvel heroes V1 38/39 et Marvel heroes V2  1 à 6

qui ont tous été publié à la même période et qui se partagent de façon chaotique les chapitres des deux événements. Tout ça n’englobe même pas entièrement les histoires parues en anglais, passant par exemple à la trappe tout ce qui concerne She-Hulk seule.

Fall of the hulks est assez mal aisé à prendre en main seul, sans background. Les préludes aident assez peu: Le premier chapitre Fall of the hulks alpha, récapitule une certaine chronologie marvelienne en la réinterprétant du point de vue des magouilles de intelligentsia. C'est plutôt malin et intéressant mais ça ne nous prépare pas du tout au chapitre suivant fall of the hulks gamma, qui nous balance directement au cœur de conflits très poussés entre différents hulks. Il faut alors s'accrocher pour tout saisir (ou avoir lu tout Marvel heroes pour y trouver les prolégomènes). Puis commence pour de bon la chute des hulks. Il suffit ensuite d'accepter de mettre mentalement de coté les zones d'ombres liées à notre potentiel manque de culture au sujet des développements sociaux-relationnels super-héroiques récents pour apprécier un bon petit plan machiavélique. Mais ça peut perturber.

[learn_more caption="Ce qu'il peut être utile de savoir en préambule (cliquez)"]

Doc Samson est devenu méchant, manipulé par l'intelligentsia. Banner ne peut plus se transformer en Hulk (pour son plus grand plaisir?). Il a un fils nommé skaar, qui aimerait fortement tuer Hulk et qui se résigne à aider Banner le temps que la grosse chose verte réapparaisse.

Les deux cross-over dont on parle içi se passant après Dark reign, tout va un peu mieux dans le monde des super-héros mais c'est quand même pas jojo. Par exemple, Rulk (Red Hulk, le Hulk rouge) a défoncé l'héliporteur géant du shield. Tout le monde paye encore les pots cassés du règne maléfique d'Osborn.

[/learn_more]

Vous avez en gros trois options de lecture:

- Vous pouvez lire Marvel Heroes d'une traite puis Marvel Stars d'une autre. Hulk rouge narre la première trame tandis que Banner est le protagoniste principal de la "relecture". C'est futé de la part des scénaristes d'opposer les points de vue des deux ennemis mais efficace seulement sur certains chapitres consécutifs.

- Vous pouvez faire confiance à la chaine de création du comic book (scénariste puis éditeur) et suivre le rythme de parution exact des fascicules. Vous alterneriez donc systématiquement (ou à votre convenance) Heroes et Stars. Vous suivriez les récits de Rulk et de Banner en parallèle, indépendamment des variations de temps narratif. Il arrivera que plusieurs chapitres d'une linéarité correspondent à un seul chapitre de l'autre. Il vous faudra alors stocker les informations qui arrivent trop tôt tout en régurgitant les souvenirs liés à celles qui arrivent trop tard, à l'instar des courageux lecteurs des fascicules à leur sortie.

-Enfin vous pouvez suivre le guide et tenter d'agréger toutes les péripéties de la manière la plus efficace possible, quitte à subir quelques flashbacks brutaux.

[learn_more caption="Pourquoi choisir de surmonter ces difficultés de lecture? (cliquez)"]

Parce que Bruce Banner est finalement ultra intelligent. Jusqu'à présent ça ressemblait plus à une rumeur. Il a toujours été relativement loin du canon marvelien du scientifique enfermé dans son labo (Docteur Pym en est le plus flagrant exemple ces temps-ci) mais uniquement car Hulk ne lui en laissait pas le loisir. Maintenant que Hulk s'est retiré de la scène et puisque Marvel ne connait aucun autre moyen de prouver l'intelligence d'un personnage, Banner se retrouve bardé de technologie et redevient l'inventeur de génie qu'il est sensé toujours avoir été. Pourtant en plus de ça, il semble faire preuve d'un réel intellect et d'une puissance de réflexion stratégique très nouvelle, assez détachée du mythe du laborantin habituel.

Ensuite, le plan machiavélique des vilains se déroule admirablement bien pour une fois, et on ne peut s'empêcher de se réjouir un peu pour eux.

Enfin, vous saurez enfin qui est l'Hulk rouge! L'identité de l'Hulkette rouge sera révélée dans la foulée et bien que ces personnages n'aient crée aucune problématique à suspens autour de leur alter égo caché, ça remet bien en cause leurs aventures et leur développement futur.

[/learn_more]

La suggestion du chef:

-Marvel Heroes 38 puis 39-Marvel Heroes V2 1-Marvel Stars 1-Marvel Heroes 2-Marvel Stars 2-Marvel Top 1-Marvel Heroes 3,4 et 5-Marvel Stars 3,4 et 5-Marvel Heroes 6-Marvel Top 2

[learn_more caption="Cette valse a-t-elle au moins un sens? (cliquez, enfin!)"]

Peut être. Voyez plutôt:

Marvel Heroes 38 et 39 correspondent à un prologue qui débouche naturellement sur Marvel Heroes v2 numéro 1.Ensuite il vous faut absolument lire le Marvel Stars 1 (directement après le Marvel Heroes 1) sous peine de louper de nombreux éclaircissements nécessaires.Marvel Heroes 2 mène directement a l'arc Hulked out heroes mais poursuit une simili trame principale qu'il ne faut pas perdre de vue.Le retour a Marvel Stars 2 vous donnera tous les détails de l'action en cours (pré-Hulked out).Marvel Top 1 signe la fin de Fall of the Hulks: la mini série Red-Hulk revient sur tous les événements voilés ou détournements scénaristiques survolés puis introduit formellement World war Hulks.Après ce gros complément d'information qui arrive bien tardivement, il faut repartir à l'assaut de l'histoire en cours grâce à Marvel Heroes 3. On revient au moment scénaristiques précis ou Fall of the Hulks laisse place a Hulked out heroes et World war Hulks. Un petit résumé nous empêche de nous sentir trop bousculé par le rembobinage.Suivent Marvel Heroes 4 (pas d'alternance) puis 5.Marvel Stars 3,4 et 5 prennent le relai avec une digression soutenue sur l'identité du Hulk rouge (hooooo!)  puis Marvel Heroes 6 conclue Worls war Hulks dans une grande apothéose cataclysmique et un twist final révélateur.Marvel Top 2 nous propose enfin de petits affrontements annexes décalés des héros hulkifiés qui ont eu lieu environs entre Marcel heroes 3 et 4. C'est le moment de détente neuronale. Et pfiouuuuuu! Vos êtes arrivés au bout de ces cross-overs! Vous pouvez enfin envisager le futur des différents hulks avec sérénité!À la fin du chapitre inclus dans le Marvel Stars 5 apparait en gros la mention six mois plus tard sur fond noir. En fait ça n'a rien a voir! Ça correspond a une ellipse d'une histoire des secret warriors. Ne vous laissez pas surprendre.[/learn_more]

A l’heure où je publie ces lignes nous avons en rayon tous les arcs narratifs cités dans cet article, en pack d’occasion constitués avec courage, à force de persévérance et d’abnégation mais nous n’avons pas de stock. Cela signifie qu’une fois vendu, chaque pack ne réapparaîtra pas forcément tout de suite dans nos boutiques. N’hésitez donc pas à vérifier leur disponibilité auprès de nous si vous tombez sur cet article un peu tardivement.

Bonus éditorial ébahissant!

Ça, c'est du schisme sérieux.

Ça, c'est du schisme sérieux.

Juste pour s'amuser encore un peu, on va parler à nouveau de la parution des fascicules X-men.

X-men Schisme est un micro événement très important dans la chronologie des X-men.  Comme son nom l’indique, il préfigure une nouvelle ère X-men dans laquelle deux factions s’affrontent. Son incidence la plus importante apparaît lors d’Avengers versus X-men, le méga crossover d’après.

L’épicentre du plus gros tremblement de terre X-men moderne que représente Schisme fut publié en France dans le magasine X-men numéro 15 de mai 2012. Tenez vous bien.

Il était indiqué en couverture que Schisme comporterait 4 volets et que ce fascicule n°15 en était le premier. Sur la toute dernière page du numéro apparaissent deux informations totalement nécessaires mais quasiment voilées :Schisme se poursuivra bien dans le X-men numéro 16, qui sera donc le second volet de la saga. Toutefois, le bandeau de la preview  de la couverture de ce futur fascicule indique dorénavant un événement en 3 parties au lieu de  4. Ça n’est pas verbalisé, juste vaguement montré.

Ok, pas de changement majeur mais  une gestion déjà étonnante de l’évènement dans un même fascicule. Tout naturellement, nous sommes amenés à poursuivre notre lecture dans le x-men suivant, le n°16 dont la couverture indique bizarrement… 3 sur 3. Donc entre le n°15 et le n°16, il y a quelque chose que nous avons d’ores et déjà loupé mais qui ne nous a jamais été expliqué. Pourtant le sommaire du 16e X-men détaille les bons chapitres, ceux qui poursuivent directement l’histoire du précédent volume. Alors il n’y a pas de trou et pourtant il y a un trou ? Bon, tant pis, autant finir sa lecture, non ? L’histoire se conclue. Convenablement. Ouvrant les portes de la nouvelle ère problématique des X-men.

Réaction d'un lecteur.

Réaction d'un lecteur.

Alors Schisme ne serait finalement composé que de deux numéros, malgré l’annonce chaotique de 3 tomes et un second manquant ? Et bien non, car APRÈS la lecture de la fin de l’arc narratif (le 3/3) et dans un encart terriblement minuscule et discret, Marvel mentionne l’existence du X-men Extra n°90. Le résumé de ce numéro indique sans emphase  « deux récits complets dont l’un est lié aux événements du cross-over schisme ». Ça laisse entendre une « vague connexion », un « récit parallèle » ou même un léger addendum tellement la formulation parait je-m’en-foutiste. Pourtant dans ce minuscule encart, sur le minuscule aperçu de la couverture de ce X-men obscurément relié à Schisme, on peut voir en petit « Schisme 2/3 » ! Donc c’est bien à la fin du 3e volet de la série qu’on nous indique ou lire le second,  sur le dernier espace éditorial de la dernière page, en petit.  Et c’est  montré, pas même expliqué ni pointé explicitement du doigt. Juste négligemment  placé comme un élément sans importance. Je sens le responsable éditorial de Panini qui pouffe dans mon dos.

Vous avez tout bien suivi? Si oui, vous devez être un guerrier marvelien aguerri au mental d'acier. Si non, on peut toujours essayer d'élaguer tout ça en commentaires.

 
PARA-BUFFY
 

Tiens donc. Trois jours après avoir inscrit en gros un sobre mais percutant THE NEXT BUFFY sur l’étiquette jaune d’un comics nommé Fray, je tombe sur une autre histoire, Hexed, donc la quatrième de couverture arbore dans une police d’écriture démesurée un fier HEXED IS THE NEW BUFFY. Next Buffy, New Buffy, C’est un peu CONFUSING sur les bords.

Mais si Fray est the next Buffy et Hexed the new Buffy, qui est Buffy déjà ?

Souvenez-vous : Dans les années 90 fut diffusée une série télévisée américaine du nom de Buffy the vampire slayer (Buffy contre les vampires en VF). Une femme énergique aux cheveux blonds s’y démenait pour survivre, s’en sortir socialement et accessoirement dézinguer des créatures maléfiques, passant rapidement de fashion victim à fière guerrière à mesure que les tragédies l’amenait à se radicaliser. Le cast était excellent et reste l’élément le plus mémorable de la série. J’en frémis encore.

 Les épisodes passaient tard le soir, dans la trilogie du samedi soir sur M6 et pour un enfant des nineties, c’était très excitant d’esquiver le giron des parents pour regarder une aventure de Buffy en douce en solo, dans une ambiance nécessairement sombre (la lumière risquant d’alerter tout géniteur alerte) d’autant plus angoissante, l’oreille attentive et tous les sens aux aguets, bien ouvert donc aux scarejumps de la série.

 Le créateur de la série, Josh Whedon,  en a retiré une notoriété monstrueuse et une gloire internationale.  Les spectateurs de la série ont grandi avec les protagonistes pendant 7 longues saisons, au cours de rendez-vous télévisés réguliers voir immuables. Il a bien fallu pourtant que le rideau tombe.  Quelques années après la fin de la série télévisée, une nouvelle saison fut lancée, cette fois sur support papier. La saison 8, dont nous disposons régulièrement est sorti en comics en France chez Soleil, en collaboration avec panini dans un label appelé Fusion comics.

Josh, notre bon ami josh, adulé par des foules de Whedonites (terme quasi officiel pour les hardcore fans de Whedon) qui n’ont toujours pas perdu leur passion, n’avait pas fini de tout raconté !

Fray est une héroïne méconnue du Buffyverse, surtout en France. Elle est barboteuse de choc, vivant dans un futur grunge assez éloigné qui n’a pas vu de tueuse de vampire officielle depuis longtemps. Malheureusement pour elle, elle est la nouvelle élue et comme de juste va devoir dézinguer des vamps à l’aide de sa débrouillardise, de son look punk et d’un mentor démoniaque défiguré.

Vous comprendrez qu’en découvrant tout ça, je n’ai pu m’empêcher de mentionner l’affiliation !

La série, qui n’a que peu de défauts (mais peut être que certains de mes amis puristes me contredirons) est malheureusement complète en un seul volume, ce qui en fait un bon one-shot qu’on aimerait bien voir aboutir à d’autres aventures.  Dans nos rayons, ce tome coute 10€ en français (édition soleil cartonnée) ou 9€ en VO souple. À vous de voir, nous avons encore les deux.

.En face, le challenger se nomme visiblement Hexed. C’est aussi une aventure complète en un volume mais bien que sa création remonte et s’arrête dans les environs de 2009, un nouvel arc narratif devrait voir le jour en fin d’année 2014.

Hexed est donc visiblement la nouvelle Buffy. Ce n’est pas moi qui le clame, c’est bel et bien un journal,  –The Express- Times.

Méfiez-vous, la typographie est très importante car –The Express-Times n’est certainement pas le renommé The Times britannique. Bien qu’un peu saligaud, c’est une technique de marketing assez répandue.  J’ai failli m’y  faire prendre. Le journal en question est un quotidien Pennsylvanien axé news locales. Ca ne les empêche surement pas d’émettre des avis de bonnes factures.

Alors qu’en est-il ? Et bien en toute logique, seul Whedon sait bien faire du sub-Buffy. Hexed est un peu trop différent peut être pour que l’affiliation soit totalement légitime mais en creusant, on peut relever des éléments qui font d’Hexed un simili-Buffy dans sa globalité. L’usage moderne de la magie, l’ambiance urbaine contemporaine et un certain cynisme esseulé du personnage principal renforce une impression de cohérence dans l’association. Le titre pioche aussi surement ses influences dans du Hellblazer et mélange un ensemble de personnages de plus en plus intrigants avec une intrigue magico-mafieuse efficace et des créatures attrayantes. Son seul gros défaut résidant dans une qualité de  dessin  qui ne devient acceptable que si on arrive à considérer l’album comme un enfant du fanzinat ou de l’auto-édition roots.

Uniquement disponible en anglais, nous l’avons actuellement à 8€, pas loin de Fray rue Serpente.

Finalement, entre la suivante et la nouvelle, il n’y a pas de vraie opposition alors… lisez donc les deux ! Et puis au pire si vous cherchez vraiment du néo-buffy, nous avons aussi Anita Blake qu’un collaborateur excité d’IGN.com compare en s’exclamant sur la 4e de couv’ : « Look out, Buffy ! Anita Blake is coming to take your slaying crown. ».  Ou alors le surprenant Loaded Bible , sous-titré Jésus contre les vampires.  En bref, nous sommes fournis.

 
THE MASSIVE T.3 de BRIAN WOOD et GARRY BROWN
 

Brian Wood est un gars qui t'invite souvent à des fêtes. Il te promet un buffet somptueux, une playlist audacieuse, des convives joviaux, de belles perspectives de réjouissances.Quand tu arrives chez lui, il n'y a pas grand monde. Tu prends une bière dans le frigo et tu t'assois sur le canapé en soulignant avec le pied le léger tempo de la musique lounge qui suinte de quelque part et tu attends que les autres arrivent et que ça commence. L'appart et l'ambiance sont agréables, ça va être une belle fête.En fait ça ne commence jamais vraiment et tu vas rester longtemps tout seul sur ton canapé.

Comme je suis borné j'ai lu le tome 3 de The Massive qui est paru il y a peu, édité en France par Panini. Comme d'habitude avec Brian Wood il y a du bon et du mauvais. Je ne vois toujours pas trop où il veut en venir, ni qui peut se satisfaire de demi-histoires de ce genre, mais quelques rêveries et réflexions surnagent, ainsi que de toujours très bonnes séquences tactiques... Ah oui, il y en a tout de même une qui est moyennement réussie. C'est un flash-back d'avant le cataclysme, qui se passe à Paris, à l'Aéroport Charles De Gaulle. Mag et Georg, deux mercenaires, semblent devoir exécuter un homme dans les toilettes. Juste avant de passer à l'acte, Mag reçoit un ordre d'abandon de la mission sur son oreillette, il quitte alors promptement les lieux, abandonnant son arme et son comparse. Des troupes d'assaut investissent alors les lieux.

Deux grosses invraisemblances dans cette planche :•  Mag sort tranquillement devant les forces de l'ordre qui le laissent passer.• Alors qu'il y a des mouvements de troupe et des coups de feu, Mag est le seul à se retourner. Les autres voyageurs continuent tranquillement à rêvasser à ce qu'ils vont bien pouvoir acheter au duty free.Moi je comprends pas comment un dessinateur peut faire un truc pareil, ni comment un éditeur peut lui dire c'est bon mon coco on publie.Sinon les couvertures de John Paul Leon sont toujours aussi bonnes et justifieraient presque à elles seules l'achat de la série.The Massive T.3, Drakkar, de Brian Wood et Garry Brown, Panini, 144 p. couleurs, 14,95 €. code EAN : 9782809439700. Pas encore vu en occasion dans nos échoppes.

 
FANTASTIK n°10
 

Éditions Campus, juillet 1984

Dans ce numéro on trouve comme à l'accoutumée de nombreuses planches intéressantes : du Trillo et Mandrafina inédit en album (du moins il me semble), du Luis Bermejo au magnifique dessin charbonneux, du Dick Matena assez en forme, du Milazzo en bichromie noire et bleue (très efficace, on rêve d'un album entier avec ce procédé et ce bleu là, beaucoup plus contrasté et utile que celui de Igort dans 5 est le numéro parfait), du Alex Toth splendide, du Wrightson...

Surtout il y a la couverture, signée Fabá, où je reconnais sans gloire la source photographique. L'artiste espagnol s'est inspiré d'une photo de tournage de Magnum Force, la seconde aventure de l'inspecteur Harry Callahan, que réalisa Ted Post en 1973 sur un scénario de John Milius.

Ceci me permet de glisser que le rayon des revues est particulièrement bien fourni, et bien rangé en ce moment. Outre Fantastik et Ère comprimée des éditions Campus, on trouve aussi de nombreux  Métal Hurlant, des Échos des savanes première et deuxième période et des Spécial USA sous leurs différents avatars. Tout ceci est entre 4 et 6 euros en général, sauf numéros exceptionnels.

 
COMICS REVUE
 

Nous venons malencontreusement de mettre en pochette -puis en rayon rue Serpente-  une bonne centaine de numéros du magazine comics revue. Outre la douleur que ça a occasionné à nos poignets, nous en sommes contrit car cette revue ne révèle sa réelle valeur qu'au feuilleteur curieux qui osera fourrer son nez entre ses pages.

Comics revue est un magazine indépendant américain incroyable à bien des abords. Publié deux fois par mois depuis des décennies, il atteint puis dépasse radicalement son 300e numéro en 2014! Piochant autant dans les 30's que dans les années 70 ou les années 50, la revue se fait fort de republier de nombreux grands classiques d'époques visiblement très variées: Tarzan, Gazoline Alley, Flash Gordon, Little Orphan Annie, Krazy Kat (1934!), The Phantom, Alley Ooop... Mais aussi les tortues ninjas ou Judge Dread! Une grosse sélection d'immanquables dans leur langue d'origine, l'anglais, que vous pouvez retrouver un peu plus en détail sur leur site web. Un petit coup d'œil sur leurs listes vous permettra d'ailleurs de noter l'apparition de Bill Waterson, Charles Schulz, Jack Kirby, Vaugh Bode ou même surprenamment Todd McFarlane dans les pages du 'zine.

Toutes les séries qui cohabitent dans cette revue étaient à l'origine publiées en strips dans la presse. Comics revue est donc majoritairement en noir et blanc et poursuit ce découpage généralement horizontal.

Pour bien présenter tout ça, nous avons accolé un nouveau carton à coté de notre petit rayon Comics in english rempli des Comics revue #174 à #280. Ils sont à 3€ chacun, sauf le numéro 200, qui semble un peu spécial.

 
COMICS & STORIES DE DARROW
 

J'ai très peu de temps pour vous présenter l'arrivage luxueux de cette belle journée rue Dante.Commençons par une folie des éditions Aedena. Nous sommes en 1986 et voici Comics and Stories, du maniaque du détail Geof Darrow. Le contenu de cet ouvrage fut réédité en plus petit par les éditions Delcourt en 1995, sous le titre Bourbon Thret. L'édition originale présente l'avantage du format (26 x 36,5 cm) et des planches qui se déplient. De plus ce que nous présentons aujourd'hui, c'est la version tirage de tête, avec numérotation, signature, couverture alternative et surtout le supplément, le Darrow Magazine qui contient les contributions amicales d'une vingtaine de dessinateurs (parmi lesquels Mœbius et Franquin).Ce tirage en excellent état porte le numéro 478/750 et est à vendre pour 220 €.

 
TANK GIRL CALE À CHNICOV
 

Et à défaut de pruneau vous balance une grenade en pleine poire. Vous êtes un peu marron mais c'est bien, c'est sain. Mangez 5 fruits, BD et légumes par jour.

J'ai attendu de visionner Tank girl the movie pour commencer à formuler cet article, me disant qu'il fallait bien que je parfasse ma connaissance de l'univers de la série. Et puis je me doutais bien que le film serait un bon réservoir à critiques faciles/ blagues d'initiés/ références passablement érudites.  J'en suis sorti tellement abasourdi que je ne peux faire autrement que d'en parler en préambule au lieu de parsemer l'articles de subtiles annotations.

tankgirl5.jpg

Je me suis surtout dit en tortillant mon fessier endolori (d'avoir été écrasé sans façons sur un canapé inadéquat. Rien d'autre) qu'il faudrait surement que je relise tous les tank girl avant de me remettre à la rédaction sous peine de ne pas me remémorer les bons aspects des comics... Le film mériterait un article à lui tout seul pour, en vrac, la super bande son qui en fait trop, le sergent Travolta, ice-T -son jeu d'acteur et sa participation musicale qui nous aide à soutenir son choix de carrière-, Tank girl qui ressemble parfois à la nana de Die Antwoord,  NAOMI WATTS  TOTALEMENT DÉNUDÉE -je booste notre référencement sur moteur de recherche, là- de toute sa prestance cinématographique à venir (Mulholland drive n'est qu'à 5 ans d'écart!) , un peu tout le casting en fait, un scénar' qui ménage très peu d'espaces de cohérence (et donc en cela qui reste fidèle à l'esprit du comics, héhé), des passages sympa en dessins animés qui auraient pu faire transiter le film de Waterworld du pauvre/ Mario the movie à quelque-chose de plus Fritz the cat.

tank-girl.gif

Tank girl the movie (qui date de 1995) est sûrement un film à voir entouré de ses potes, une bière à la pogne et trois dans le gosier après Mario et TMNT. Malheureusement je n'avais que du mauvais vin, deux carlins peu punk et le magicien d'Oz sous la main.

J'adore trop Tank girl, que puis-je lire de plus à Aaapoum Bapoum?

6fbe04bbbb21bb4962d7f41f7feab7a4832bd028.jpg

Ma réponse ne constitue pas une liste exhaustive. Elle se concentre sur des titres que nous avons/ voyons de temps à autre/ aimons récupérer. Plus important, c'est un choix de titres déterminé subjectivement en fonction de similitudes partielles parfois ténues. Bien entendu que vous ne retrouverez jamais vraiment votre Tank girl adorée. C'est une série difficile pour le fan. Protéiforme et non darwinienne. Même les spin-offs récents sont bizarres et différent. C'est dire!

Bambi alternative

 a déjà été chroniqué iciet si vous avez un tant soit peu parcouru le blog, vous connaissez déjà bien l'auteur et son univers. L'article déroule le sommaire du volume d'une façon très posée qui tranche terriblement avec l'ambiance de la série. Et si je vous disais qu'on peux voire ces diverses histoires comme des aventures sous acide qui mènent leurs protagonistes à la mort ou à la folie? Bambi c'est du gunfight halluciné, du manque total de sens moral (ou d'une transcendance perverse de celui ci?) et des protagonistes chtarbés (déglingos) qui s'entrechoquent à toute berzingue. C'est bien plus flagrant dans la série principale mais ce one-shot additionnel est un bon fix.

Sophie

 n'a jamais été chroniqué mais ça ne saurait tarder. Alors sans m'appesantir, je signalerai une évolution narrative similaire à celle de la série tank girl originelle: après quelques aventures qui ancrent le lecteur et les personnages dans des schémas qu'ils finissent par apprécier et chérir, tout bascule. Méchamment. Brutalement. Radicalement. Sans retour.  Comme ce space-cake dosé un peu fort que vous aviez ingéré tout à l'heure puis oublié. Celui qui toque à la porte de votre perception et vous envoi dans un monde tout sauf merveilleux.

Souvenez vous lorsque Tank girl se fait dégager de son propre titre et la rupture violente qui en résulte. Dans Sophie, c'est le même topo. L'histoire vous emmène sur les traces d'une jeune femme révoltée par la société americaine. Une jeune délurée aux opinions tranchées qui glaviote bien volontiers à la face du monde moderne. Puis soudainement, sans autre raison que la magnifique spontanéité de cette femme, vous basculez dans le délire. Celui des hallucinations et de la folie sur terre. Mais la réalité de ce qui semble hallucinatoire au lecteur n'est jamais démentie par la délurée qui surf sur la vague de dinguerie avec flegme, comme par besoin. Et comme il en a été le cas pour Tank girl, les dessins de Muñoz accentuent avec brio la déliquescence globale de tous les éléments du titre. En fin d'album d'ailleurs, vous retrouverez des illustrations représentant Sophie dont la technique pourrait vous rappeler autre chose...

sophie.jpg

Strange girl

commence par un pitch dément: c'est l'apocalypse. La bonne vieille apocalypse biblique! Démons sur terre et bons petits croyants aux cieux. Malheureusement, l'héroïne est un peu une mécréante et aura donc le grand plaisir de voir ses bigots de parents monter au ciel en la laissant aux mains des nouveaux maîtres de la planète. Il faut gérer. Pas étonnant qu'elle s'en sorte avec une propension au bris de rotules et une envie de liberté qu'elle n'hésite pas à revendiquer par les armes. Ça ressemble à du Warren Ellis. Peut être même à du Freak angel. Et bien vite on y reconnait du Tank girl. Et notre cœur fait awww devant ce qui aurait pu être sa petite sœur.

Street angel

a déjà été chroniqué auparavant aussi. Par un parpaillot qui finira comme la Strange girl du paragraphe précédent.  Il y cherche des enjeux, moi j'y cherche des dinosaures. Il n'y a ni l'un ni l'autre. Nous voila tous deux déçus.  Ou indifférents à leur absence car lui en profite pour se détourner du titre et moi en revanche j'y découvre beaucoup mieux. Des pirates, des ninjas urbains, des dieux mayas en plein problème sacrificiel , des conquistadors espagnols, l'anté-christ (décidément...), un homme tronc sur un skateboard et tant d'autres choses. Tout ce beau monde s' étripe avec passion d'ailleurs.

Et du sentiment il y en a. Mais il est vrai que les ficelles pour faire pleurer dans les chaumières sont proéminentes et que l'on ne peut s'y faire prendre qu'au détour d'un des bon gros délires narratif  que nous proposent les auteurs, une fois que nous avons relâché notre sens critique.  Street angel est un cocktail. Pas de celui que l'on sirote en réception cossue mais plutôt un cocktail fait maison, reliquat des expériences gustatives adolescentes les plus folles qui marine dans un coin putride oublié de notre pré-puberté et qui ne demande qu'a rejaillir avec force. Et que l'on déguste avec le même plaisir boutonneux. C'est du punk-Tarantino délirant, m'a-t on dit une fois. N'est ce pas tentant?





Enfin rien ne vaut les basiques. Alors si vous aimez Tank girl, et bien vous aimerez

Tank girl bien sur!

Mais la première édition cette fois. Celle que les vrais de vrais ont pu voir passer en 1996. Celle qui affiche une couverture peut être un peu datée mais d'un orange bien vif qui rappelle la chaleur du désert Tank girlien en nous abimant d'entrée de jeu les mirettes. Cette première édition parue chez Vent d'ouest est cartonnée et réveille une légère considération d'oeuvre-objet face aux brochés-consommables d'Ankama. En plus, elle contient tout leur tome 1 suivit de 30 planches du T2. C'est bien mieux pour ceux qui n'aiment pas être interrompu dans leur lecture par un changement de volume, non?

Le détail le plus marquant est celui de la traduction. Je ne sais pas si des hordes de fan se sont livrés à une guerre sans merci sur les forums lorsqu'il s'est agi de comparer la nouvelle traduction à l'ancienne et je le regrette beaucoup. N'ayant pu comparer que quelques pages des deux éditions et surtout n'ayant pu vérifier qu'un nombre minime de dialogues en anglais, je ne saurais déterminer formellement laquelle est la plus fidèle. La plus fun par contre je le sais. C'est l'ancienne. Entre deux Fouyouyou exclamatifs et par exemple la délectable utilisation de l'expression "se viander", l'ancienne traduction (d'une personne se nommant Ange) est bien plus roots. Bien plus fendard. Par exemple on parle de couilles plutôt que de testicules. Ça me semble correct. On parle aussi de Sacha Distel et même si j'ai du mal à trouver ça positif, j'apprécie tout de même pour des raisons de rébellion adolescente (lorsqu'on aimait encore traiter les adultes de vioques avant de finir comme eux) et de cet amour des réminiscences, induites ici par une traduction du type reflet d'époque. Il ne faut pas oublier qu'on ne peux pas faire pire que Spider-man de toute façon.

Nous avons présenté ces titres dans un petit coin de la boutique (cf l'image correspondante dans le présent article) à durée limitée. Lorsque l'opportunité d'une autre thématique se présentera, ces séries reprendront leur marche solitaire à travers nos rayonnages, se séparant peut être à jamais mais cohabitant toujours sous les mêmes cieux. Alors si un jour vous peinez à les retrouver, demandez les nous. 

 
CASTLE WAITING... FOREVER
 

Je le sais bien, la moitié de l'équipe s'est déjà attachée à décrire l'histoire et l'intérêt de ce titre. Jusqu'à plus soif, même. Je ne commettrai pas l'impudence de mal survoler le sujet. Vous constaterez à quel point cette série nous a toujours enthousiasmé en lisant leurs articles. Je préfère me lancer dans un texte plus technique relatif à un arrivage récent suffisamment entortillé pour qu'une remise à plat soit intéressante.

En effet, vous pourriez trouver ces temps-ci dans la boutique de la rue serpente quelques packs comprenant 15 fascicules de Château l'attente en anglais. Ces 15 fascicules, nous l'indiquons sur leur étiquette, correspondent à l'intégralité du T2. Le problème c'est que le tonnage de ce second volume a bien évolué au fil du temps...

Voila son histoire

En français, Delcourt a publié deux ans après le T2 un surprenant addendum à celui ci. Pas un T3 mais un véritable épilogue; bien qu'aucun effet narratif ne le décale temporellement. Il poursuit la série tout en annonçant conclure les histoires du second volume. Une publication totalement inattendue, un peu déconcertante mais bienvenue. Elle permet, on le verra plus tard, aux lecteurs français de passer totalement au dessus des méandres des tumultueuses affaires éditoriales qu'a subi la série. Ça se complique toutefois pour les lecteurs anglophones tardifs.

Il semblerait qu'en 2009 Linda Medley, l'auteur donc, fût quelque peu en retard pour livrer ses planches. Que, peut-être,  d'ardents lecteurs aient poussé d'avides éditeurs à publier le volume au plus vite. L'intrigue principale était correctement conclue et Linda ne paraissait d'ailleurs plus vouloir travailler sur la série. Elle ne semblait plus s'entendre avec son éditeur au point qu'elle refusera de voir apparaître son nom sur le T2. Tout indiquait qu'il faille sortir cet album puis passer à autre chose. Fantagraphics a donc compilé les 15 fascicules que comprenait à l'époque le T2 et en a fait un trade paperback, un ouvrage cartonné.

Trois ans plus tard, en 2012, la situation se débloque et Linda se remet au travail. Elle y était probablement contractuellement obligé et s'effectue. Elle sort trois fascicules, le 16, 17 et 18 qui finissent officiellement le T2 comme elle le souhaitait à l'origine. C'est de là que provient l'addendum cartonné français que j'ai cité précédemment. L'éditeur anglais de son coté préférera republier le T2 sous l’appellation definitive edition, obligeant les amateurs à racheter l'album ou à se procurer les fascicules.

[learn_more caption="Un résumé pour les flemmards"] Histoire éditoriale du T2 anglais:

2006-2009: publication de 15 chapitres du T2 en fascicules2009: fin supposée de la série et publication d'un T2 cartonné, recueil de ces chapitres2012: publication surprenante des chapitres 16,17 et 182013: publication d'un nouveau T2 augmenté [/learn_more]

Et on en vient à Aaapoum Bapoum, à un moment?

Et bien oui. À coté de l'édition originale française du T1 (publiée chez Ça et là avant que la série ne passe chez Delcourt), trônent rue serpente deux piles dédiées elles aussi au Chateau. la première comprend un nombre indéterminé mais faible d’exemplaires du T2 en anglais. Quelle version? -me demanderont les lecteurs vigilants. Ceux la auront eu le nez creux car c'est bien la première édition du T2 anglais que nous proposons. Celle de 2009 qui comprend donc 60 pages en moins mais une couverture plus jolie et qui brillera aux yeux du collectionneur par son coté épuisé et disparu. Disparu car l'éditeur avoue de lui même espérer voir cette édition sombrer dans l'oubli après qu'elle se soit épuisée. Il en enlève d'ailleurs toute mention sur son site, rendant les recherches extraordinairement ardues.

La seconde pile comprend exactement 3 packs, constitués des fascicules 1 à 15 du tome 2. Ces fascicules (épuisés eux aussi, bien entendu sinon où réside le défi?) représentent tous les chapitres inclus dans la première version du tome 2. Ce sont les fascicules publiés de 2006 à 2009 avant l’arrêt brutal et qui passait pour définitif de la série.

Les chapitres  ajournés,  permettant de compléter les différentes moutures de T2 dont nous jouissons en ce moment, sont quand à eux encore disponibles en fascicules anglais ou en addendum dans la langue de Poquelin.

 

Et pour finir sur une note plus positive - je vous sens déprimé par tant de sinuosité - sachez que Linda Medley a rempilé pour de bon et travaille officiellement sur un tome 3. Réjouissons nous!

 

Petites précisions tout de même:

Le prix des premières éditions est sujet à de terribles variations en fonction de leur état qui peut les faire osciller d'ouvrage de collection -valorisés comme tels que l'on met alors à 20€- à simple occasion au prix plus modeste (le plus souvent 12 à15€).

Pour les fascicules c'est plus simple. Nous les proposons à 1€ pièce en dehors des packs (au lieu des 3.95$ initiaux, soit 2.50€ actuellement sans compter les frais de ports ou 3.95€ selon certaines boutiques aux taux de conversion simplifiés). Nos packs sont quand à eux à 20€ (le fascicule #1 était en fait à 5.95$ et puis nous avons peiné à regrouper convenablement tous les fascicules) au lieu de 45€ (Enfin, 61.25$; ce que ça vous aurait couté en neuf. Sans même les frais de port. Je le martèle, ça me semble déterminant)

bye

bye

ha

ha

and now

and now

 
FORGE TON OPINION
 

Pour Claremont, Forge est un playboy millionnaire, inventeur de génie à l'instar de Tony Stark, bien avec son temps, amateur de minette et de moulant tout à la fois, la virilité à fleur de minishort en jean.

Forge evolution

Forge evolution

Pour moi c'était plutôt... un ado un tantinet péruvien avec un bras bionique, perdu dans des limbes avant que Diablo ne tombe dessus par hasard...Imaginez mon choc à la lecture du Special Strange N°49 qui relate sa toute première aventure (toute première apparition française). Je vous laisse seul juge:

À tous ceux qui ont grandi avec le dessin animé X-men Evolution, renouez avec vos racines: Special Strange 49, 8€ rue serpente, c'est kitsch et ça vaut le coup.

Pour les réfractaires, nous avons régulièrement les fascicules X-men evolution, tirés du dessin animé. C'est plutôt 2 ou 3€, sauf quand nous mettons la main sur la collection complète, auquel cas ça passe à 9€ (trois fascicules à 3€)

Scan-140322-0001.jpg
 
WOLVIVA LA VIDA
 
wolverine-Saudade-2.jpg

Quelques tomes du one-shot Wolverine : Saudade viennent former une petite pile rue serpente. On peut reprocher deux trois choses à ce récit de Morvan et Buchet mais sûrement pas leur compréhension du personnage qui découpe à tout va dans des élans bestiaux mémorables, qui pèle le bras de ses ennemis avant de réinsérer ses propres tendons dans son corps et qui, tout simplement, fait preuve de sa retenue habituelle.