Publications dans 2012
Sandy et Hoppy
 
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— Hé!  Gamin ! Reviens ! Tu es fou ?!!

— Fou ? Peut-être... Mais je ne peux pas attendre là, bêtement !

Nous en avons très rarement en rayon, mais chaque fois qu'un Sandy et Hoppy arrive jusqu'à chez nous je l'emprunte aussitôt avec une joie non simulée. J'aime beaucoup Sandy et Hoppy. Quand le monde se fait trop rugueux, que l'atmosphère est trop acide, j'aime m'endormir avec mes deux amis australiens.

Réalisé par Willy Lambil avant les Tuniques Bleues, cette série pour la jeunesse est très réussie malgré son manque cruel de postérité. Le dessin de Lambil, plus réaliste que par la suite, est excellent. Les visages sont un peu lassants de répétitivité, mais c'est excellent tout de même. Les éditions Magic Strip, en noir et blanc, rendent d'ailleurs parfaitement honneur au graphisme. Le plus étonnant c'est que, presqu'à chaque fois, le scénario est très bon lui aussi. En 44 planches l'intrigue est parfaitement menée, sans temps mort ni accélération abrupte et queue de poisson. Tout y est au poil. Il faut juste accepter l'idée qu'un gamin de quinze ans est plus mature, courageux et débrouillard que la plupart des adultes, que toutes les charmantes jeunes filles de dix ans plus âgées le trouvent irrésistible, sans doute justement parce qu'il est plus homme que les hommes (un peu comme dans Gloria de Cassavetes, quoi), et qu'il est suivi par un kangourou redoutable d'attention et champion de kickboxing, comme l'apprennent à leur dépends les malfrats. Mais en même temps, ces qualités de sur-scout sont assez courantes dans la littérature enfantine.

La saveur des scénarios réside principalement dans une capacité remarquable de l'auteur complet à mener deux fils d'intrigue qui s'imbriquent efficacement et avec doigté aux environs de la page 22.  Le cadre des aventures étant l'Australie des années soixante, la majeure partie des épisodes se déroulent au sein d'une ruralité quasi-idéale que des événements et des personnages viennent troubler. Gangsters et trafiquants venus des villes sont en effet légion à venir se réfugier dans la contrée paisible des koalas et des aborigènes. Il en résulte un genre de polar campagnard dans la veine de certains fims américains des années soixante-dix comme Charley Varick de Don Siegel ou Thunderbolt and Lightfoot de Cimino... Attention, je parle bien d'ambiance globale, hein, on est chez Spirou là, y'a pas trop de morts ni de torture.

Il faut savoir rendre hommage aux créateurs talentueux quand ils sont encore vivants. Il faut aussi louer Willy Lambil pour son talent de raconteur, cruellement laissé en jachère depuis qu'il s'est inféodé à la Guerre de Sécession et à son ami/ennemi Cauvin, qui aurait parfois dû demander un coup de main à son compère dessinateur. Attention, hein, je ne dis pas que Cauvin est un mauvais scénariste ! Je remarque juste que certains Tuniques bleues n'arrivent pas à la cheville du moindre Sandy et Hoppy. Ne me contrediront que ceux qui détestent les histoires où apparaissent des kangourous.

 Le Sandy et Hoppy qui arrivera bientôt rue Dante est le tome 13 de la collection Magic Strip : L'étranger de Glen Muir (1981). Un petit accroc au premier plat liée à l'adhésion trop longue d'une étiquette trop collante dévalorise quelque peu cet ouvrage broché, qui sinon est en fort correct état. Nous le vendons 18€. L'intrigue entretient une petite parenté avec History of Violence de Cronenberg et le final est assez étonnant, avec son ton un peu amer qui dénote un peu dans la ligne Spirou.

Mince je me rend compte que je fais comme les critiques de BD Stéphane Beaujean et Kamil Plejwaltzsky et que j'ai truffé mon laïus de références cinématographiques souvent lointaines plutôt que de m'attacher à décrire l'œuvre. Pardon.

 
Insolite de Loustal, éditions du Seuil
 

Dans les années 90 Loustal anima régulièrement le supplément du week-end du Tages-Anzeiger – un quotidien de Zurich – par des planches de BD mettant en scène des faits divers. Publié en 1999, Insolite en est le recueil. Se succèdent ainsi, sur près de cinquante pages en noir et blanc, des situations cocasses, des personnages atypiques, des concours de circonstances invraisemblables et des événements tragiques. En effet, la mort rôde souvent sur la chute de ces histoires. Des morts brutales. S'arrêtant à l'aspect insolite et distrayant des faits divers, la presse flatte la curiosité et la moquerie chez ses lecteurs et non la compassion. Ici, la transposition en images rend plus palpable le désarroi des victimes : une fois la page tournée, elles restent seules avec leur douleur.

Cette perspective étant posée, Insolite reste un ouvrage humoristique souvent agréable. Une alternative élégante à la consultation pavlovienne des rubriques de faits divers qu'offrent une infinité de sites pour animer nos longues heures de travail ou nos courtes pauses repas.

Ne résistez pas à cette distraction du luxe : elle présente en plus l'avantage d'être vendue 6€ chez Aaapoum, alors que son prix initial était de 75F, c'est-à-dire plus de 11,40€.

Insolite de Loustal, Seuil, 1999. EAN : 978202036441

 
Malet et Criminal
 

Faits divers, Histoire et Bande dessinée

En dehors de la lecture d'illustrés pour la jeunesse, mon autre grande réjouissance littéraire est mon rendez-vous hebdomadaire avec le Canard enchaîné. Cette semaine j'ai été fort gâté avec le n°4765, car deux articles y semblaient des échos évidents du catalogue de notre librairie.

Tout d'abord parce qu'était chroniqué par Alain Dag'naud un livre paru au mois de janvier : La conspiration du Général Malet, de Thierry Lentz, aux éditions Perrin, qui raconte donc avec précision "l'improbable aventure du Général Malet, qui profita de l'absence de Napoléon, en campagne en Russie, et de la crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière, (…) pour tenter un coup d'état".

Tel est également le sujet de l'excellente bande dessinée de Nicolas Juncker parue chez Treize Étrange en 2005, dont le titre est tout simplement Malet. Or il se trouve que nous avons récupéré, il y a peu, une pile de ce pertinent ouvrage de 168 p., en première édition, que nous vendons au prix de 10€.

Ensuite, dans la toujours formidable chronique judiciaire de Dominique Simonnot, j'ai lu la mésaventure de deux jeunes braqueurs inexpérimentés, qui m'est apparue comme une version parodique et dérisoire de l'ouverture  de l'exceptionnel tome 1 de Criminal, cette bande dessinée étatsunienne de Ed Brubaker et Sean Phillips. Une ouverture dans laquelle, après un braquage foireux, le très prévoyant Léo échappe à l'étau des forces de police grâce à une panoplie de cycliste.

Or il se trouve que j'ai reperé dans le rayon comics de la rue Serpente un fort bel exemplaire de ce fameux tome 1, ainsi qu'un non moins beau tome 3. Ils sont tous les deux en occasion, à 10€ et peuvent permettre à un curieux de démarrer cette magistrale série noire, dont le tome 6 est annoncé sous peu en français par les éditions Delcourt (un tome assez surprenant au demeurant par son petit côté Colombo sans Colombo). Chaque tome de Criminalest une histoire complète pouvant se lire indépendemment. L'ensemble formant toutefois une fresque ou se croisent de nombreux personnages. Il vaut toutefois mieux lire le tome 2 avant le 4. Remarquez que nous n'avons pour le moment aucun de ces deux volumes, donc il n'y a pas de problèmes.

Que de joie dans un seul billet.

 
Quatre de Anton et Bramardi
 
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 Dans Quatre, publié au éditions Les Enfants Rouges en 2007, il y a un banc qui joue un rôle important mais mystérieux. Les objets y disparaissent. Celui qui y est assis au début ne se sent déjà plus vivant. D'ailleurs il n'est peut-être qu'un fantôme. Dans Quatre il y a plusieurs barbus. Au moins deux. Deux barbus qui sont des figures paternelles fantomatiques et n'assumant pas leur rôle.  Dans Quatre il y a des êtres qui ne se rencontrent pas mais qui auraient pu. Dans Quatre les saisons de la vie s'écoulent sans qu'on ait rien pu étreindre.

Vous l'aurez compris, Quatre est un ouvrage qui ne se dévoile pas facilement, qui cherche à retranscrire des émotions assez fines, des états passablement dépressifs. Il y a des planches très réussies, très belles dans leur bichromie noire et dorée. Les physionomies souffrent d'être trop stéréotypées, mais cela participe sans doute aussi à cette impression diffuse et troublante de confusion (qui parle là ?) qui semble voulue par les auteurs.

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Quatre est désormais à vendre chez Aaapoum Bapoum, ce qui n'est pas toujours le signe d'un succès commercial par le passé, mais tel n'était pas l'objectif de Bramardi (histoire) et Anton (dessin) lorsqu'ils entreprirent cette expérience.Chez nous cet ouvrage est à vendre 6€ au lieu des 14,50€ initiaux, ce qui permet de tenter l'aventure sans se ruiner.

Quatre de Bramardi et Anton, Les Enfants Rouges, à vue de nez 96 p. (ces indés ne numérotent jamais leurs bouquins !), bichromie, 6€. EAN : 9782354190019

 
Quelques affiches de Philippe Druillet
 

La cave d'Aaapoum Bapoum paraît sans fond. Plus je la range et plus j'y découvre des trésors insoupçonnés. Ainsi ce rouleau de feuilles qui traînait sous un chevalet est en fait un ensemble de quatre magnifiques offset de Philippe Druillet. Ce qui tombe fort à propos puisqu'un nouvel album de Lone Sloane sort ces temps-ci.

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Ces posters furent réalisés au milieu des années 70 par les éditions Décorêve, sises à Paris dans le 11e et furent imprimées en Belgique.  Si le papier présente quelques légères froissures et quelques trous de punaises dans certains coins, les couleurs ont gardées tout leur éclat.

Je n'ai jamais été très perméable au style des BD de Druillet, mais il faut bien reconnaître qu'à ce format (environ 0,7 sur 1 m), ces compositions vibrent de tout leur timbre opératique à donner le frisson et l'illusion qu'une vie plus dense est possible.

Le prince aux mille formes

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Cette composition aurait été reprise dans Salammbô quelques années après,

d'après le site de l'auteur.

Format : 70 x 100 cm

100 € vendu sans cadre

La nef des étoiles

Format 99 x  70 cm

95 € vendu sans cadre

Le Chevalier Aurore

Aurait été repris dans le tome 3 de Salammbô (1986), toujours d'après le site de l'auteur.

Format 70 x 100 cm

95 € vendu sans cadre

Agorn

Tiré d'une planche de l'histoire courte du même nom, publiée en noir et blanc dans le premier numéro de Métal Hurlant (janvier 1975). 65 x 100 cm.

100 € vendu sans cadre

Et voilà, c'est fini pour le petit aperçu des nouveautés affichés sur nos murs ces jours-ci.

Je suis bien content je n'ai cassé aucun cadre aujourd'hui.

 
Bambi 0 (Bambi – alternative) d'Atsushi Kaneko
 

Chapitres bonus... Comme une rondelle dans le coca.

Puisque nous avons reçu l'auteur — Atsushi Kaneko — en dédicace la semaine dernière, et que nous avions ce livre en exclusivité pour l'occasion, nous avons eu un peu le temps de le lire et je vais pouvoir en toucher un mot à nos lecteurs avant sa parution nationale, planifiée au 9 février sur le site de l'éditeur.

Bambi O, dont le titre réel semble être plutôt Bambi alternative, est un recueil de nouvelles se déroulant dans l'univers très particulier de la série Bambi. Contrairement à ce que raconte l'éditeur sur son site, ou à ce que la magnifique couverture laisse penser, Bambi alternative ne raconte absolument pas l'enfance de la pistolera.

En revanche on y trouve :

- Comment un tueur expérimenté nommé Okada est devenu cet homme-pigeon bien frappé que Tanahashi rencontre pour la première fois dans le Point 5 (tome 1). Il s'agit donc des circonstances qui l'ont amené à croiser Bambi.

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- L'histoire de l'enfance des trois tueuses qui seront connues par la suite sous les délicieux sobriquets de Mouse, Roach et Fly. Chapitre plaisamment présenté comme un livre pour enfants de la collection "Les grands classiques jeunesse". On y comprend que l'auteur voit dans leur destinée perverse la conjonction d'un naturel mauvais et d'une désastreuse éducation. Ainsi s'éloignent les interprétations qui verraient en Bambi l'incarnation instinctive et brute d'un naturel bon de l'être humain avant qu'il ne soit dévoyé par une société décadente, corrompue et malsaine. Si Bambi est proche de l'enfance, tous les enfants n'ont donc pas de manière innée son inclination vers la pureté.On en apprend aussi davantage sur l'inquiétant Charly, son parcours et ses motivations.

- Le contre-champ d'un chapitre du tome 3 (Point 20 : Nao) et ce qui le précède. On y voit les dernières heures de la vie d'un petit escroc qui mourra  d'avoir voulu arrêter Bambi. Et oui, car derrière chaque mort il y a une vie avec ses espoirs idiots.

- Les origines de Black Dog, l'esclave sexuel de Fly. Encore une enfance maltraitée. Sordide à souhait.

- Une assez longue histoire (2 chapitres) mettant en scène les trois tueuses de Charly. Elles traquent Smirnov, un opposant politique d'un pays de l'Est. L'histoire est axée autour d'un des mercenaires escortant Smirnov et tentant de lui faire traverser une frontière pour le mettre à l'abri. C'est sans espoir et assez émouvant. Un bon western en montagne.

- La rencontre de Bambi et des "Vieux"... à peu près deux ans avant le moment où débute la série.

- Le recueil se clôt par un article vantant les mérites de Tanahashi... On y apprend qu'il mourra à 83 ans à la tête d'une fortune colossale, après avoir triomphé dans le monde de la finance.

Rien d'indispensable dans ce volume, mais il apporte tout de même un précieux complément aux amateurs de la série. L'art de Kaneko s'y déploie avec aisance. Son souci de la psychologie s'y affine et on peut raisonnablement voir l'œuvre  comme le fruit d'une transition de son auteur vers les horizons moins décontractés de SOIL.

Bambi t.O d'Atsushi Kaneko, IMHO, traduit par Sylvain Chollet, 12,95€.

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Dédicace d'Atsushi Kaneko, précisions
 

Demain 25 janvier...

Le dernier tome paru de Soil est bien palpitant et toujours aussi angoissant... Quant au Bambi "zéro", il n'apporte heureusement aucune des révélations redoutées et laisse une grosse part de mystère sur le passé de la pistolera féroce.Aussi nous sommes bien contents de recevoir Atsushi Kaneko demain.

Concrètement, comment va se passer cette dédicace ?

Les livres des séries Soil (7 tomes) et Bambi (6 tomes + le tome 0, en avant-première exclusive) auront été mis à la vente à partir de 16h15. Pour obtenir une dédicace ou une signature, il faudra avoir acheté un de ces livres chez nous le jour même. Si vous avez déjà tout, il vous reste tout de même le Bambi 0 (12,95€). Lors de l'achat, un ticket spécial avec un numéro vous sera remis. Il faudra le présenter au moment de la dédicace, quelques minutes ou dizaines de minutes plus tard...

Atsushi Kaneko arrivera à la librairie un peu avant 17h, avec éditeurs et traducteur. Nous commencerons par une courte "conférence" ou "table ronde", même si nous serons tous debout. Chacun pourra poser les questions qu'il souhaite à cet auteur talentueux rarement présent dans nos contrées. Cette discussion collective devrait permettre à chaque participant de tirer profit de la rencontre. Rien ne vous empêche de lui poser d'autres questions pendant les dédicaces... en respectant un certain délai qu'il nous est impossible de fixer avant de voir le nombre de demandes.

Toujours est-il qu'Atsushi pense arrêter de travailler vers 19h. Il devrait faire, contrairement à son habitude japonaise qui consiste à signer à la chaîne, de petits dessins rapides. En étant pessimistes, on peut ainsi envisager qu'une vingtaine de lecteurs bénéficieront de ces ornementations... Les autres (mais serez-vous vraiment beaucoup plus ?) devraient pouvoir se contenter de signatures.

 
Goscinny, éditions du Chêne
 

Goscinny, éditions du Chêne par aaapoum

Ce gros bouquin de Caroline Guillot et Olivier Andrieu sur Goscinny aurait été parfait pour Noël, seulement voilà, nous l'avons seulement maintenant. Ce n'est pas très grave, car, même en dehors des fêtes, il conserve un gros pouvoir d'attraction, inversement proportionnel à son prix de vente chez nous : 19,90€ au lieu des 59,90 initiaux (2005). Ces 240 pages contiennent de nombreux documents inédits, comme des photos de famille et des manuscrits et tapuscrits du grand humoriste. On y trouve aussi la reproduction de nombreuses coupures de presse et la retranscription d'une conférence donnée au Rotary Club.

 
Atsushi Kaneko à Aaapoum Bapoum
 

Un précieux bédéaste nippon devrait nous rendre visite le mercredi 25 janvier 2012 à partir de 17h. Atsushi Kaneko, l'auteur de Bambi (éditions IMHO) et de Soil (éditions Ankama), passera en effet par la rue Serpente (75006) avant d'aller se prendre la bruine sur les hauteurs d'Angoulême. Lors de son escale vous pourrez le rencontrer, discuter avec lui grâce à la présence d'un traducteur, acheter ses livres et en profiter pour vous en faire dédicacer.

Pour ceux qui ne connaissent pas du tout son travail je peux préciser que son style est très particulier, fruit d'influences culturelles variées et qu'il épate souvent les lecteurs peu friands de mangas. "Ah c'est vrai que c'est étonnant pour un japonais ! C'est pas mal du tout ! " Entends-je souvent lorsque je présente un Bambi à un client dont le goût a été gâté par une trop longue exposition à la culture yankee. Les plus bornés concluent par un "Je t'en aurais pris un si c'était en sens de lecture occidental, mais là, tu comprends, c'est trop dur". Je comprends surtout que je ne peux plus rien faire pour toi, mais je ne t'en veux pas.

Bambi ravira les amateurs des films de Rodriguez et Tarantino et des deux bédés de Guy Peellaert, quant à Soil, son orientation Lynch-Cronenberg-X-files devrait exciter plus d'un décadent friand d'angoisse malsaine et déroutante. Youpee.

Tout petit déjà, S; du aaablog fut marqué par le tome 1 de Bambi : à voir ici.Quant à Patrick Batman, pour des raisons différentes, c'est un de ses trois livres de chevet.

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Très prochainement nous vous en dirons plus sur les modalités techniques.