Publications dans Derniers arrivages---
Malet et Criminal
 

Faits divers, Histoire et Bande dessinée

En dehors de la lecture d'illustrés pour la jeunesse, mon autre grande réjouissance littéraire est mon rendez-vous hebdomadaire avec le Canard enchaîné. Cette semaine j'ai été fort gâté avec le n°4765, car deux articles y semblaient des échos évidents du catalogue de notre librairie.

Tout d'abord parce qu'était chroniqué par Alain Dag'naud un livre paru au mois de janvier : La conspiration du Général Malet, de Thierry Lentz, aux éditions Perrin, qui raconte donc avec précision "l'improbable aventure du Général Malet, qui profita de l'absence de Napoléon, en campagne en Russie, et de la crise économique après l'éclatement d'une bulle immobilière, (…) pour tenter un coup d'état".

Tel est également le sujet de l'excellente bande dessinée de Nicolas Juncker parue chez Treize Étrange en 2005, dont le titre est tout simplement Malet. Or il se trouve que nous avons récupéré, il y a peu, une pile de ce pertinent ouvrage de 168 p., en première édition, que nous vendons au prix de 10€.

Ensuite, dans la toujours formidable chronique judiciaire de Dominique Simonnot, j'ai lu la mésaventure de deux jeunes braqueurs inexpérimentés, qui m'est apparue comme une version parodique et dérisoire de l'ouverture  de l'exceptionnel tome 1 de Criminal, cette bande dessinée étatsunienne de Ed Brubaker et Sean Phillips. Une ouverture dans laquelle, après un braquage foireux, le très prévoyant Léo échappe à l'étau des forces de police grâce à une panoplie de cycliste.

Or il se trouve que j'ai reperé dans le rayon comics de la rue Serpente un fort bel exemplaire de ce fameux tome 1, ainsi qu'un non moins beau tome 3. Ils sont tous les deux en occasion, à 10€ et peuvent permettre à un curieux de démarrer cette magistrale série noire, dont le tome 6 est annoncé sous peu en français par les éditions Delcourt (un tome assez surprenant au demeurant par son petit côté Colombo sans Colombo). Chaque tome de Criminalest une histoire complète pouvant se lire indépendemment. L'ensemble formant toutefois une fresque ou se croisent de nombreux personnages. Il vaut toutefois mieux lire le tome 2 avant le 4. Remarquez que nous n'avons pour le moment aucun de ces deux volumes, donc il n'y a pas de problèmes.

Que de joie dans un seul billet.

 
Quatre de Anton et Bramardi
 
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 Dans Quatre, publié au éditions Les Enfants Rouges en 2007, il y a un banc qui joue un rôle important mais mystérieux. Les objets y disparaissent. Celui qui y est assis au début ne se sent déjà plus vivant. D'ailleurs il n'est peut-être qu'un fantôme. Dans Quatre il y a plusieurs barbus. Au moins deux. Deux barbus qui sont des figures paternelles fantomatiques et n'assumant pas leur rôle.  Dans Quatre il y a des êtres qui ne se rencontrent pas mais qui auraient pu. Dans Quatre les saisons de la vie s'écoulent sans qu'on ait rien pu étreindre.

Vous l'aurez compris, Quatre est un ouvrage qui ne se dévoile pas facilement, qui cherche à retranscrire des émotions assez fines, des états passablement dépressifs. Il y a des planches très réussies, très belles dans leur bichromie noire et dorée. Les physionomies souffrent d'être trop stéréotypées, mais cela participe sans doute aussi à cette impression diffuse et troublante de confusion (qui parle là ?) qui semble voulue par les auteurs.

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Quatre est désormais à vendre chez Aaapoum Bapoum, ce qui n'est pas toujours le signe d'un succès commercial par le passé, mais tel n'était pas l'objectif de Bramardi (histoire) et Anton (dessin) lorsqu'ils entreprirent cette expérience.Chez nous cet ouvrage est à vendre 6€ au lieu des 14,50€ initiaux, ce qui permet de tenter l'aventure sans se ruiner.

Quatre de Bramardi et Anton, Les Enfants Rouges, à vue de nez 96 p. (ces indés ne numérotent jamais leurs bouquins !), bichromie, 6€. EAN : 9782354190019

 
Quelques affiches de Philippe Druillet
 

La cave d'Aaapoum Bapoum paraît sans fond. Plus je la range et plus j'y découvre des trésors insoupçonnés. Ainsi ce rouleau de feuilles qui traînait sous un chevalet est en fait un ensemble de quatre magnifiques offset de Philippe Druillet. Ce qui tombe fort à propos puisqu'un nouvel album de Lone Sloane sort ces temps-ci.

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Ces posters furent réalisés au milieu des années 70 par les éditions Décorêve, sises à Paris dans le 11e et furent imprimées en Belgique.  Si le papier présente quelques légères froissures et quelques trous de punaises dans certains coins, les couleurs ont gardées tout leur éclat.

Je n'ai jamais été très perméable au style des BD de Druillet, mais il faut bien reconnaître qu'à ce format (environ 0,7 sur 1 m), ces compositions vibrent de tout leur timbre opératique à donner le frisson et l'illusion qu'une vie plus dense est possible.

Le prince aux mille formes

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Cette composition aurait été reprise dans Salammbô quelques années après,

d'après le site de l'auteur.

Format : 70 x 100 cm

100 € vendu sans cadre

La nef des étoiles

Format 99 x  70 cm

95 € vendu sans cadre

Le Chevalier Aurore

Aurait été repris dans le tome 3 de Salammbô (1986), toujours d'après le site de l'auteur.

Format 70 x 100 cm

95 € vendu sans cadre

Agorn

Tiré d'une planche de l'histoire courte du même nom, publiée en noir et blanc dans le premier numéro de Métal Hurlant (janvier 1975). 65 x 100 cm.

100 € vendu sans cadre

Et voilà, c'est fini pour le petit aperçu des nouveautés affichés sur nos murs ces jours-ci.

Je suis bien content je n'ai cassé aucun cadre aujourd'hui.

 
Bambi 0 (Bambi – alternative) d'Atsushi Kaneko
 

Chapitres bonus... Comme une rondelle dans le coca.

Puisque nous avons reçu l'auteur — Atsushi Kaneko — en dédicace la semaine dernière, et que nous avions ce livre en exclusivité pour l'occasion, nous avons eu un peu le temps de le lire et je vais pouvoir en toucher un mot à nos lecteurs avant sa parution nationale, planifiée au 9 février sur le site de l'éditeur.

Bambi O, dont le titre réel semble être plutôt Bambi alternative, est un recueil de nouvelles se déroulant dans l'univers très particulier de la série Bambi. Contrairement à ce que raconte l'éditeur sur son site, ou à ce que la magnifique couverture laisse penser, Bambi alternative ne raconte absolument pas l'enfance de la pistolera.

En revanche on y trouve :

- Comment un tueur expérimenté nommé Okada est devenu cet homme-pigeon bien frappé que Tanahashi rencontre pour la première fois dans le Point 5 (tome 1). Il s'agit donc des circonstances qui l'ont amené à croiser Bambi.

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- L'histoire de l'enfance des trois tueuses qui seront connues par la suite sous les délicieux sobriquets de Mouse, Roach et Fly. Chapitre plaisamment présenté comme un livre pour enfants de la collection "Les grands classiques jeunesse". On y comprend que l'auteur voit dans leur destinée perverse la conjonction d'un naturel mauvais et d'une désastreuse éducation. Ainsi s'éloignent les interprétations qui verraient en Bambi l'incarnation instinctive et brute d'un naturel bon de l'être humain avant qu'il ne soit dévoyé par une société décadente, corrompue et malsaine. Si Bambi est proche de l'enfance, tous les enfants n'ont donc pas de manière innée son inclination vers la pureté.On en apprend aussi davantage sur l'inquiétant Charly, son parcours et ses motivations.

- Le contre-champ d'un chapitre du tome 3 (Point 20 : Nao) et ce qui le précède. On y voit les dernières heures de la vie d'un petit escroc qui mourra  d'avoir voulu arrêter Bambi. Et oui, car derrière chaque mort il y a une vie avec ses espoirs idiots.

- Les origines de Black Dog, l'esclave sexuel de Fly. Encore une enfance maltraitée. Sordide à souhait.

- Une assez longue histoire (2 chapitres) mettant en scène les trois tueuses de Charly. Elles traquent Smirnov, un opposant politique d'un pays de l'Est. L'histoire est axée autour d'un des mercenaires escortant Smirnov et tentant de lui faire traverser une frontière pour le mettre à l'abri. C'est sans espoir et assez émouvant. Un bon western en montagne.

- La rencontre de Bambi et des "Vieux"... à peu près deux ans avant le moment où débute la série.

- Le recueil se clôt par un article vantant les mérites de Tanahashi... On y apprend qu'il mourra à 83 ans à la tête d'une fortune colossale, après avoir triomphé dans le monde de la finance.

Rien d'indispensable dans ce volume, mais il apporte tout de même un précieux complément aux amateurs de la série. L'art de Kaneko s'y déploie avec aisance. Son souci de la psychologie s'y affine et on peut raisonnablement voir l'œuvre  comme le fruit d'une transition de son auteur vers les horizons moins décontractés de SOIL.

Bambi t.O d'Atsushi Kaneko, IMHO, traduit par Sylvain Chollet, 12,95€.

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Goscinny, éditions du Chêne
 

Goscinny, éditions du Chêne par aaapoum

Ce gros bouquin de Caroline Guillot et Olivier Andrieu sur Goscinny aurait été parfait pour Noël, seulement voilà, nous l'avons seulement maintenant. Ce n'est pas très grave, car, même en dehors des fêtes, il conserve un gros pouvoir d'attraction, inversement proportionnel à son prix de vente chez nous : 19,90€ au lieu des 59,90 initiaux (2005). Ces 240 pages contiennent de nombreux documents inédits, comme des photos de famille et des manuscrits et tapuscrits du grand humoriste. On y trouve aussi la reproduction de nombreuses coupures de presse et la retranscription d'une conférence donnée au Rotary Club.

 
Bonne grande agitation finale !
 

Même un homme acariâtre et athée peut parfois succomber au charme hivernal des fêtes religieuses. Alors vous pensez : une bande de joyeux drilles superstitieux comme l'équipe d'Aaapoum Bapoum ne peut que se joindre à la liesse générale et vous souhaiter un Joyeux Noël.

Ah oui... J'oubliais, comme vous pouvez le voir ci-dessus, nous avons récupéré pour l'occasion de fort sympathiques Pim Pam Poum, publication des éditions Lug, d'abors trimestrielle puis mensuelle. Il s'agit de numéros des années 1958, 1959 et 1960.

 
L'Éternaute : le coffret !
 

Le meilleur cadeau possible pour Noël 2011

Il vient d'arriver le fabuleux coffret Vertige Graphic contenant les 3 tomes de L'Éternaute de H. G. Oesterheld et Francisco Solano López. En supplément une brochure présentant un chapitre inédit que Solano dessina il y a quelques années pour le cinquantenaire du chef d'œuvre : La bataille de la Bibliothèque nationale. Chaque brochure du coffret est numérotée. Il y a 700 coffrets.

Ci-dessus, un détail de l'épisode inédit...

Que ceux qui ont déjà acheté les trois tomes séparément se rassurent. Il existe un tirage non numéroté du supplément, tiré à 1000 exemplaires. Pour notre part, et dans la limite de nos stocks (une centaine d'exemplaires) nous offrons ce supplément à nos bons clients amis de L'Éternaute qui nous présenteront les trois volumes... ou qui nous donneront une photo d'eux avec les trois volumes, posant devant leur bibliothèque.

Ci-dessus, nos exemplaires de La bataille de la Bibliothèque nationale

Ah oui détail important : le prix de ce coffret si attirant... 50 euros  ! Oui 50 euros ! Les trois volumes séparément sont en revanche toujours au catalogue et se vendent toujours 24 euros chacun. C'est donc le luxe à prix réduit que Vertige Graphic nous offre pour cette fin d'année. Ô joie !

 Petit détail chic, chaque exemplaire de chacun des tomes du coffret est différent des exemplaires hors coffret, car son code-barre est tamponné à l'encre argentée d'une silhouette que les lecteurs reconnaîtront.

 
Stormwatch : Team Achilles de Wright et Portaccio
 

"— On est pas des super-héros ! On tue des super-héros."

Je ne connais pas ce Micah Wright qui a écrit le scénario de cette mini-série initialement parue aux États-Unis en 2002-2003, mais je suis certain qu'il doit être un très agréable compagnon de barbecue. Je suis aussi certain que, lui et moi, nous avons peu de chances de nous retrouver dans le même camp en cas de guerre civile...

Après la dislocation du groupe initial de Stormwatch... Bon je m'arrête tout de suite pour avertir les puristes : je n'ai jamais lu un seul Stormwatch auparavant, donc il se peut que ce petit article contienne quelques raccourcis, inexactitudes et approximations. Donc après la dislocation du groupe Stormwatch et la création par certains de ses membres de The Authority (un groupe de super-héros créé par Warren Ellis, animé par le feu de la révolte et refusant le joug des superpuissances et de leur instrument, l'ONU) il se trouve qu'un nouveau groupe Stormwatch est recomposé toujours au service de l'ONU. Quand le volume que nous évoquons aujourd'hui débute, ce nouveau Stormwatch n'est pas encore opérationnel. Il est en train d'être réuni par un commandant musclé nommé Ben Santini, arborant une mâchoire carrée, une chevelure drue peignée vers l'arrière et un sens tactique plus fin qu'on ne pourrait le supputer au premier regard.

Ce gars-là n'aime pas les super-héros, qu'il qualifie de "Super-Connards". Il n'aime pas non plus les Français, car c'est bien connu, le peuple français est lâche. Les super-héros sont des détraqués et s'ils sont arabes ou serbes, ils sont terroristes. Il faut donc leur cogner sur le museau. Aucun super-héros ne résiste à un bon enchaînement de coups de genou / coups de coude bien envoyé par un expert en close combat. Aussi Santini s'entoure d'une belle équipe de moustachus peu versés dans le sentimentalisme et privilégiant l'amitié virile des vestiaires à une vie de famille routinière.

Une fois acceptés (ou encaissés) ses partis pris idéologiques, Stormwatch : Team Achilles est une divertissante chasse aux terroristes qui ne cache pas son penchant pour les films de Steven Seagal. Ceux qui n'aiment pas The Autorithy seront contents de voir ces gauchistes arrogants se faire rosser. Violent et réac, ce Semic book vous fera passer un instructif moment servi dans un dessin post-Lee/Silvestri. Chez Aaapoum nous vendons cette douce détente 8 €, ce qui est toujours plus agréable que les 13,90 € initiaux.

 
Blueberry : Nez Cassé et case amputée
 

Qu'elle est belle cette case d'ouverture de Nez Cassé, ce si bel album de Blueberry, mis en scène par un Giraud au sommet de son souci de la précision et du détail. Il y a tout ce qu'on aime dans le western dans cette case d'introduction.

Un décor somptueux aux rochers impressionnants, une belle plongée permettant de saisir en un instant le contexte tactique et cette distance quasi-démiurgique qui assimile les protagonistes à de petites figurines que l'on peut mouvoir par la pensée justement dans cet environnement détaillé, rempli d'accessoires. L'enfant-joueur qui sommeille dans le lecteur est ainsi sollicité pour son plus grand plaisir.

Cependant cette case n'est pas extraite de l'album Dargaud (1980), mais de sa prépublication dans le mensuel Métal Hurlant, qui débuta dans le n°38 de février 1979 pour s'achever dans le n°40.

En effet, ces créateurs prolixes que sont Jean-Michel Charlier et Jean Giraud n'ayant pas réussi à boucler les péripéties de leur lieutenant rebelle en maximum 46 planches comme les contraintes de rentabilité induites par les standards de production l'exigent, mais en 47, l'éditeur décida –exceptionnellement– que cette aventure démarrerait en page 2 et non en 3 comme la tradition le réclame. Sauf qu'en page 2 la tradition est, chez Dargaud, que l'on trouve l'achevé d'imprimer... Et l'achevé d'imprimer c'est sacré, on ne peut pas le bouger d'un micron, oh non ! On ne peut pas imaginer le déplacer, par exemple, en page 1, sous la silhouette de Mike S. qui dégaine.

Non, ce serait trop inconvenant. Le mieux c'est de réduire la place accordée au dessin. Par exemple en coupant cette case du haut, ce paysage qui ne sert à rien. Ouais, les agaves en fleurs, les cailloux, le chariot et les chevaux, on s'en fout ! L'essentiel c'est que les clients puissent lire le texte et voir les onomatopées au milieu, blam blam.

Et voilà comment on cisaille une magnifique tableau.

Tout cet exposé se termine, comme souvent quand on a affaire à un libraire, qui n'est souvent qu'un commerçant en chandail, par une conclusion mercantile : demain mardi, aux alentours de 15h, les trois numéros de Métal Hurlant contenant l'histoire complète de Nez Cassé, dans sa version intégrale et non censurée de ses agaves en fleurs, seront mis en vente rue Dante en lot pour la somme de 24€. Et là j'entends la voix de Laurent qui s'élève :"— Quoi ?! 24 euros ! Mais... Tu me les as repris 3€ pièce à l'échange ! C'est beaucoup moins que la moitié !".Ce à quoi je réponds avec fermeté :"— En effet, mais as-tu remarqué le mal que je me suis donné pour mettre en valeur la marchandise ?"

 
Liberatore
 

Ce bon Tanino Liberatore se montre en interview d'une naïveté désarmante...

Ainsi dans une récente interview accordée à K. Plejwaltzsky pour le magazine Zoo, il confiait :

«Je me demande bien ce qu’elles [les féministes] reprochaient à la bande dessinée, parce que Ranxerox ne se comporte pas comme un salaud avec les femmes. C’est même exactement le contraire… c’est Lubna qui en fait voir de toutes les couleurs à Ranx ! Et on peut appliquer cela à tous les personnages masculins qui traversent ma trilogie.»

Hilarant.

Plus loin il ajoute :

«Nous nous attendions à être attaqués sur l’âge de Lubna mais curieusement, personne n’a songé à le faire. J’imagine que dans l’esprit des gens, il y avait encore le souvenir de tous ces textes faisant l’apologie de la pédophilie pendant les années 60. Aujourd’hui, avec toutes les affaires qui ont été révélées, le regard a considérablement évolué sur la question.»

Certes... Aujourd'hui relire ce qu'il disait en 1981 dans une interview (que l'on peut trouver dans l'ouvrage Tanino Liberatore édité par Kesselring en 1985) fait son petit effet :

«On me demande "Mais pourquoi dessines-tu des gamines, elles te plaisent ?" Je réponds : "Pourquoi tu ne les aimes pas, toi ?" Alors ils n'ont plus le courage de poursuivre. Pourquoi ne pas désirer de te faire toucher par une gamine qui ignore tout du sexe mais qui est assez grande pour qu'on la désire ?»

Tout ceci pour vous dire que nous vendons toujours cette intéressante monographie de ce bon dessinateur, mais que son prix vient d'augmenter, car le stock s'est bien amenuisé. L'ouvrage est donc passé de 3€ à 5€, ce qui reste tout de même très abordable.

On vous avait prévenus que ça allait arriver.