Publications dans Patrimoine
COMICS REVUE
 

Nous venons malencontreusement de mettre en pochette -puis en rayon rue Serpente-  une bonne centaine de numéros du magazine comics revue. Outre la douleur que ça a occasionné à nos poignets, nous en sommes contrit car cette revue ne révèle sa réelle valeur qu'au feuilleteur curieux qui osera fourrer son nez entre ses pages.

Comics revue est un magazine indépendant américain incroyable à bien des abords. Publié deux fois par mois depuis des décennies, il atteint puis dépasse radicalement son 300e numéro en 2014! Piochant autant dans les 30's que dans les années 70 ou les années 50, la revue se fait fort de republier de nombreux grands classiques d'époques visiblement très variées: Tarzan, Gazoline Alley, Flash Gordon, Little Orphan Annie, Krazy Kat (1934!), The Phantom, Alley Ooop... Mais aussi les tortues ninjas ou Judge Dread! Une grosse sélection d'immanquables dans leur langue d'origine, l'anglais, que vous pouvez retrouver un peu plus en détail sur leur site web. Un petit coup d'œil sur leurs listes vous permettra d'ailleurs de noter l'apparition de Bill Waterson, Charles Schulz, Jack Kirby, Vaugh Bode ou même surprenamment Todd McFarlane dans les pages du 'zine.

Toutes les séries qui cohabitent dans cette revue étaient à l'origine publiées en strips dans la presse. Comics revue est donc majoritairement en noir et blanc et poursuit ce découpage généralement horizontal.

Pour bien présenter tout ça, nous avons accolé un nouveau carton à coté de notre petit rayon Comics in english rempli des Comics revue #174 à #280. Ils sont à 3€ chacun, sauf le numéro 200, qui semble un peu spécial.

 
1994 : LA FIN DES TEMPS !!!
 

Sirius... Voilà un pseudonyme qui sonne comme une invitation au voyage intersidéral ou comme un nom de prophète, voir de thaumaturge.

On imagine qu'il s'agit a priori d'un disciple de Nostradamus, de Cagliostro ou de Copernic,  et non pas d'un auteur de bandes dessinées. Cette signature énigmatique – celle en réalité de Max Mayeu – fut pourtant apposée sur quelques séries mémorables, notamment sur L'Épervier bleu,  Pemberton et l’édifiante saga des Timour.Les Timour... Mais c'est quoi au juste les "Timour" ?

Hé bien ami aaapoumien, il s'agit d'une série très originale en trente deux albums, qui remonte le cours de l'histoire à travers les aventures d'une famille. L'odyssée commence avec La tribu de l'Homme rouge  ("La Horde de Timour" et "Le Grand feu des Timour"-  dans Tintin de 1953 à 1954) pour se conclure quelques millénaires plus tard avec Le fouet d'Arafura.

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Mais en 1994 sort un ultime album comprenant de courtes histoires (dont la dernière restera inachevée) : il s'agit de La fin des temps. Avec Les traîneurs de sabre et Le fouet d'Arafura, cet album fait parti du trio infernal pour tout collectionneur et inconditionnel des Timour. Infernal parce que rare, et rare parce que tiré à un nombre d'exemplaire réduit.

Aaapoum Dante dispose d'un exemplaire en parfait état de La fin des temps. Nous avions aussi il y a peu, Les traîneurs de sabre mais notre spécimen a trouvé preneur avant que nous n'éditions cette brève.

La fin des temps par Sirius (1994)48 pages couleurs,Éditions Dupuis,Prix Aaapoum : 80 euros (état TBE).

 
LES ARCHIVES DE BD Trésor n°2 : GENNAUX et FORTON
 

Après un premier numéro sur Remacle, Les archives de BDTrésor (éditions De Varly en lien avec le site BD Trésor) continuent leur travail de mise en lumière des artistes méconnus de la BD franco-belge. Ce numéro met à l'honneur le travail de Serge Gennaux. Surtout connu pour L'homme aux phylactères et ses planches expérimentales, explorant les propriétés du médium, ce pré-oubapien belge se confie sur une vingtaine de pages. Christian Jasmes le fait parler de ses débuts, de son passage dans l'atelier de Tillieux, de son travail sur les Télé-graphistes, série illustrée par Jamic caricaturant la télévision belge d'alors... Un dossier abondamment illustré (ce qui ne veut pas dire vide) qui permet d'en apprendre un peu plus sur les coulisses du Journal de Spirou et sur des auteurs peu familiers des lecteurs français.

Ce numéro est complété par un article sur les Tintins antérieurs à celui de Hergé : le Tintin-Lutin de Benjamin Rabier et le Tintin des éditions Offensdadt, un gamin facétieux qui fut pas mal utilisé par Louis Forton, la figure totémique des éditions De Varly. Une vingtaine de planches de Forton complètent d'ailleurs l'article.

Pour finir vous trouverez un texte de Sergio Slama sur l'état du marché de la BD et un article de Georges Fernandes sur la censure dans Lucky Luke, intéressant mais qui mériterait d'être creusé. Si la fin du Lucky Luke T.6 : Hors-la-loi est différente dans sa version dans la collection Gag de Poche, peut-on avancer que cette dernière est la version initiale, le Gag de Poche n°24 étant paru en 1964 et l'album en 1954 (parution dans le journal de 1951 à 1952) ? La version Gag de poche reprend l'idée initiale des auteurs, refusée alors par crainte de la censure, mais elle reste toutefois postérieure, sauf si Morris a précisément remonté la planche de 1952 pour la version de 1964... Quelqu'un a les originaux pour vérifier ? Quoi qu'il en soit, il est très intéressant de constater que plus de dix ans après, cette affaire de censure n'avait toujours pas été digérée par le créateur de Lucky Luke. Il faut dire que l'air du temps soufflait alors à un certain cynisme sur les terres du western, avec la sortie de Pour une poignée de dollars de Sergio Leone en Italie. Sur ce sujet, voir aussi sur le site BD oubliées.

Ces secondes Archives de BD Trésor sont naturellement disponibles chez Aaapoum Bapoum, dans la limites des stocks disponibles (assez faibles), son prix est de 10 €. 62 pages, broché. Code EAN : 9782822800273. Si vous voulez les acheter par correspondance, autant aller directement sur la boutique de BD Trésor.

 
LA SAGA DES ÉTOILES
 

Si vous ne pouvez pas aller à la Nuit Star Wars ce soir au Grand Rex et que de ce fait vous allez louper la diffusion sur écran géant des films IV, V et VI, c'est dommage. Moi je peux. En échange, je n'aurai pas le temps de lire ce que nous vous proposons pour compenser.

En effet, gravitent autour de notre rayon Star Wars trois titres particulièrement intéressants intimement liés aux films.

Le premier est un album de la collection Top BD (précisément l'album relié N°3). Accompagné d'une histoire involontairement rétro-SF nommée 2010 (la BD du film qui fait suite à 2001), vous y trouverez une adaptation assez rigolote du Retour du Jedi. Présentée comme "la seule adaptation BD du célèbre film de George Lucas", cette histoire est datée de 1983, une époque ou les fanboys ne lapidaient pas encore les gens qui disent "Dark Vador". Archie Goodwin et Al Williamson, auteurs fameux, mettent beaucoup de cœur à l'ouvrage dans la bonne représentation des acteurs, avec un succès toutefois fluctuant. La page de garde prend même la peine d'inscrire le casting du film aux crédits de la BD.

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Jabba, Leia en string et maître Yoda sont à 3 € dans notre coin comics de la rue Serpente (encore quelques exemplaires) .

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Ensuite, si le souvenir des films d'origine est suffisamment vivace et que vous tremblez à l'approche du prochain, tentez ce tome intitulé Star Wars – l'héritier de l'Empire, paru chez Dark Horse en 1998 (avant d'être réédité chez Delcourt). C'est un album étonnant car dessinée par Vatine et Blanchard. L'histoire pourrait totalement correspondre au 7e film qui se profile. Lucas a parait-il d'ailleurs avoué qu'elle représentait sûrement la suite la plus plausible à sa trilogie. Leïa s'est mariée avec son bad boy stellaire, Luke a fondé une dynastie de Jedi et la Nouvelle République vacille comme de juste. Ça risque de poser des problèmes de cohérence lorsque la version officielle de l'histoire des Skywalker sortira en salles mais en attendant, vous pouvez vous procurer cette lecture chez nous à 9€ en étant sûr que, de toute façon, elle vous décevra toujours moins que les nouveaux films.

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Et enfin, si toutes ces histoires de continuité vous rebutent et que vous décidez d'occulter totalement le fait qu'il existe autre chose que les trois films que je vais voir ce soir, vous pourriez vous pencher sur ce volume très étonnant: Monstres et créatures étranges de George Lucas. Rempli de croquis non utilisés, de photos des films, de références, chaque double page de cet ouvrage est radicalement différente de la précédente.  Vous pourrez découvrir en détail l'anatomie de Sy Snootles, la chanteuse préférée de Jabbat que vous voyez dans le retour du Jedi. Vous pourrez préparer la recette du SMAPP, un plat pour 4 à 6 Hutts.  Et bien plus encore. L'ouvrage est inventif et drôle. Il met en scène de nombreuses bestioles qui n'ont pas été retenues pour les films mais dont les projets se sont arrêtés à divers stades de progression (esquisses, marionnettes...) ce qui lui permet de proposer une iconographie exclusive très foisonnante. Les textes ne sont pas en reste mais il vous faudra le découvrir par vous même pour 7€, toujours rue Serpente.

 
TARZAN ET SPIDER-MAN DANS LA POCHE !
 

Russ Manning, Gil Kane et John Romita se sont retrouvés dans Télé-Poche de 1975 à 1980… Vous pouvez vous procurer désormais ces épisodes inédits et vierges de toute censure dans la boutique de la rue Dante.

Spider-man et Tarzan ont plusieurs choses en commun. Ils sont américains et sont deux icônes de la bande dessinée mais au-delà de ça, ils ont tous deux affronté la même menace, la même organisation malfaisante qui a sévi jusqu’au milieu des années 1990 à savoir, la Commission de surveillance et de contrôle des publications destinées à l'enfance et à l'adolescence.

Nous ne vous raconterons pas comment cet organe à sévi pendant plus de quarante ans, ni par quelle magie il est parvenu à se maintenir jusqu’à aujourd’hui, alors que ses avis ne sont plus pris en compte. Il faut juste avoir à l’esprit que la Commission censura des milliers d’ouvrages et tout particulièrement les contenus érotiques, homosexuels et la bande dessinée dans son ensemble sous des prétextes ubuesques (couleurs trop violentes, histoires démoralisantes, incitation à la débauche, etc.). Précisons que cette commission comptait parmi ses membres les plus virulents des associations catholiques ainsi que les « Francas », une excroissance du parti communiste dirigée par un certain Raoul Dubois.

L’homme araignée et le seigneur de la jungle parvinrent donc à unir deux extrêmes dans un même combat contre l’impérialisme et la luxure. Les éditions Del Duca et Lug furent littéralement harcelé d’injonctions, d’avis et d’intimidations en tous genres pour avoir osé laisser le loup rentrer dans la bergerie et dans leurs publications. Mais au début des années 1970 la commission subit plusieurs revers et commença à émouvoir défavorablement l’opinion publique. Petit à petit le garde des sceaux ne suivit plus systématiquement ses rapports. Les temps changeaient et tout le monde ou presque en avait conscience.

Une infime parcelle de ces bouleversements se manifesta en 1975 dans le contenu d’un petit programme de télévision quand celui-ci invita la bande dessinée dans ses pages. Télé-Poche détaillait de façon exhaustive la grille des trois chaines et agrémentait son contenu avec des romans-photos, des jeux et des reportages sur les stars du petit et du grand écran. L’hebdomadaire voulait faire de son contenu quelque chose qui puisse passer de mains en mains au sein de la famille tout en ayant conscience que les enfants avaient un pouvoir de décision certain dans le choix du programme télé.

Lucky Luke et Tarzan furent les premières stars à figurer au sommaire de Télé-Poche, suivies par Spider-man et quelques séries éphémères dont le magnifique Starhawks de Gil Kane. L’hebdomadaire anticipa de deux ans la première diffusion de la série animée consacrée aux exploits du héros de Stan Lee. Bien avant Télé Junior et au grand damne des éditions Lug…

Le matériel imprimé par Télé-Poche correspond aux épisodes publiés chez Panini en 2008 sous le titre « Spider-Man (The complete Spider-Man strips) » avec en prime une qualité de traduction et d’impression sans commune mesure avec la réédition. Le programme télé ne censura, ni ne retoucha les cases de Tarzan ou de l’Araignée et n’eût pas à subir la moindre ordonnance. En publiant côte à côte les deux cibles privilégiées des censeurs, Télé-Poche signifiait un peu plus la vacuité de la Commission de surveillance et de sa mission sacrée.

De leur côté les éditeurs historiques des deux héros, échaudés par toutes les tracasseries de la Commission, continuèrent à s’autocensurer et à prendre pour argent comptant les avis rendus par l’organisme sans prendre conscience que ce dernier avait perdu énormément de crédit.

Camille P.

 
ATOMIUM 58 ET 24H DU MANS
 

Il se trouve que mon père fait un peu de rangement.J'ai eu la surprise de voir qu'il avait été aux 24h du Mans en 1957 et à l'exposition universelle de Bruxelles en 1958.

Tickets de sortie des 24h, 1957

Tickets de sortie des 24h, 1957

Il est a noter que c'est cette même année –1957– que Michel Vaillant fit ses débuts dans le journal de Tintin.Le document suivant, un plan alors fourni par Esso, que l'on peut voir replié dans l'écusson de présentation de cet articulet et dépliée ci-dessous, amusera – quant à lui – les amateurs de la ligne claire et de la BD franco-belge en général.

Dépliant esso 1958 recto

Dépliant esso 1958 recto

Dépliant esso 1958 verso

Dépliant esso 1958 verso

«— Et c'était comment l'exposition universelle alors ?— Oh, j'y suis allé parce que j'y avais fait un petit décor quelque part, mais c'était parfaitement inintéressant.— Tu sais, ton père était très snob à l'époque !» ajoute ma mère.

 
2 EXPOS GRATUITES : PRESSE ET FRANQUIN
 

Flâner dans la ville et s'adonner à la contemplation stimulante est l'une des activités qui à mes yeux satisfait le mieux le goût de la liberté que chacun doit sentir bourdonner quelque part en lui. Deux expositions, dont l'une est vraiment toute proche de nos échoppes peuvent être le prétexte d'une agréable escapade pour nos clients... De plus elles sont totalement gratuites. Elles ont commencé toutes les deux fin novembre.

La première est situé le long des grilles du jardin du Luxembourg, côté extérieur, côté Boulevard Saint Michel et jusqu'au Palais du Sénat, institution qui parraine donc l'initiative. Consacrée à l'histoire du XXe siècle à travers le dessin de presse, elle est fort instructive. 80 grandes reproductions permettent de se plonger ou de se replonger dans les replis sombres d'un siècle assez agité... Les œuvres de Dubout, Cardon, Willem et tant d'autres sont ainsi clairement exposées et commentées... Un seul regret, si les cartels indiquent bien les dates de vie et de mort (éventuelle) des artistes, la date de première publication du dessin reproduit n'est pas clairement indiquée. Vous avez jusqu'au 1er mars pour faire un tour au jardin.

La seconde exposition se trouve au Centre Wallonie-Bruxelles (face au Centre Pompidou) et s'intitule M'enfin ?! Franquin. Organisée par Fred Jannin et Isabelle Franquin, elle propose un parcours pertinent et thématique autour de l'œuvre de Franquin. Il est exceptionnel de pouvoir admirer d'aussi près et aussi tranquillement (on est loin de la foule qui se presse au Louvre ou au Grand Palais) des dessins d'un qualité aussi admirable. S'il y a de nombreuses reproductions de qualité, il y a en effet une quarantaine d'originaux. L'exposition dure jusqu'au 17 février et il faut vraiment y aller. Les amateurs de Bd et de dessin qui habitent Paris ou pas très loin, n'auront aucune excuse. Un seul regret : il n'est jamais signalé au visiteur s'il fait face à une reproduction ou à un original... Ce qui oblige à examiner avec une attention extrême chaque élément de l'exposition... car on ne regarde pas de la même façon un original et une photographie de dessin, et on ne peut y voir exactement la même chose.

Le petit dépliant qui est distribué gratuitement à l'accueil est très bien fait et mérite d'être conservé. Vous pouvez toutefois le trouver en pdf ici. Le Centre Wallonie-Bruxelles a édité une reproduction sur beau papier de l'illustration "Pendant ce temps à Landerneau" qui sert de fil directeur à l'exposition. J'ai oublié le tirage, mais je crois que c'était plus de 1500 ex. Je trouve ça un poil cher pour de l'offset, même s'il doit bien être large de 50 cm.

• Le XXe siècle en quatre-vingts dessins de presse > jusqu'au 1er mars 2013, Grilles du jadin du Luxembourg, aux alentours de la place Edmond Rostand, 75006, libre accès à toute heure du jour et de la nuit, sauf en cas de manifestation... Dossier de presse ici.• M'enfin ?! Franquin > jusqu'au  17 février 2013, Centre Wallonie-Bruxelles, 127-129 rue Saint Martin, 75004 Paris, du lundi au vendredi de 9h à 19h et les samedis et dimanches de 11h à 19h.

 
Soirée Eerie et Creepy
 
Frazetta et son héros fetiche

Frazetta et son héros fetiche

N’y allons pas par quatre chemins:

La réédition des EERIE et CREEPY par le label Delirium, c’est l’évènement éditorial de cet automne pour les fans de patrimoine.

A ceux qui ne connaissent pas, il faut commencer par dire que les plus grands dessinateurs des années 60 à 80 sont passés entre ces pages, que les deux magazines servirent de passerelle entre deux générations. Les anciens génies -Archie Goodwin, Frank Frazetta,  Alex Toth… - allaient aider à accoucher d’une nouvelle famille de champions, comme Corben, Simonson ou Wrightson.

C’est donc le must du récit fantastique, capable de secouer l’époque, de braver la censure, de marquer l’imaginaire et de briller au firmament de l’image pour des décennies.

Les relire démontre que cette bande dessinée ne connaît pas les rides, quand bien même la naïveté de l’époque n’est plus de mise aujourd’hui.Venez donc jeudi 11 octobre à 19h rejoindre un parterre de critiques de bande dessinée et de spécialistes, en présence des éditeurs et d'invités tels que Jean-Pierre Dionnet et Doug Headline, pour découvrir en exclusivité les magnifiques anthologies EERIE ET CREEPY.La discussion sera suivie d’un petit cocktail aux couleurs d’Halloween, et les livres seront en vente en avant-première durant cette soirée (parution prévue le 23 octobre).

 
15 août : boutique ouverte
 

Bonjour, ici Vlad,

dans un quasi désert commerçant je suis aux commandes de la librairie de la rue Serpente et je vous attend.. Nos voisins de Boulinier semblent ouverts aussi... Aux angles du Boulevard Saint Germain et de la rue Saint Jacques, les boutiques Album semblent elles éteintes, jusqu'à quand ?

Rue Dante il paraît qu'Album, Little Tokyo et Pulp's sont fermés. En revanche j'espère bien que Patrick Batman va finir par ouvrir notre échoppe. Ici rue Serpente je vais néanmoins tâcher de convaincre Jacques de fermer plus tôt, genre à 20h30, mais c'est pas gagné vu que ce gars-là est un vrai maso du travail et qu'il reste ouvert parfois jusqu'après minuit !)Je voulais mettre ici une image bédéïque de l'assomption de la vierge, mais je n'en ai pas trouvé (je n'ai pas cherché longtemps), alors à défaut, en cette fête catholique, je peux vous décorer l'article avec une Annonciation... extraite de La Bonne Bouvelle de Pilamm, tome 1 : Le mystère de la grotte.

Au passage je signale que nous avons donc en rayon un pack des trois premiers albums (rééditions 1987, éditions Brepols) de La Bonne Nouvelle, qui fut l'unique œuvre bédéïque, à ma connaissance de Pilamm (Pierre Lamblot). Ce pack, en bon état est à vendre à 15€ et déroulera pour vous et vos enfants les évangiles, avec une joviale naïveté (mention spéciale au teint délicieusement olivâtre de Judas).

Plus d'informations sur Pilamm, avant-guardiste de la BD catho, sur le blog du CRIABD (Centre Religieux d'Information et d'Analyse de la BD).